Les commerces de proximités et l'économie de la fonctionnalité

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Table des matières

Table des matières        2

Introduction        3

I.        Définition et trajectoire de l’étude        4

II.        Limite du modèle industriel        5

A.        L'essoufflement des hypers        5

B.        “L’agriculture industrielle : produire à mort” Data Gueule épisode 69        6

III.        Un foisonnement de nouveaux modèles économiques        8

A.        Une transition vers de plus petits commerces, plus proches des consommateurs        8

B.        Un commerce ciblé, plus restreint : fini les grandes surfaces        8

C.        Une agriculture à taille humaine        9

D.        Prise de conscience des consommateurs        10

IV.        La Logique servicielle        12

A.        Qu’est-ce que l’économie de la fonctionnalité ?        12

B.        La logique servicielle        13

La logique servicielle à l’échelle de l’entreprise        13

La logique servicielle à l’échelle territoriale        14

2050, une économie servicielle et territoriale tournée vers un développement durable ?        15

C.        L’Ecopôle alimentaire de la région d’Audruicq: un exemple d'Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération Territoriale        15

D.        La résilience comme enjeu en temps de crise.        17

Conclusion        19

Bibliographie        20

Introduction

Nous sommes une équipe de trois étudiants et nous avons souhaité étudier l’impact des commerces de proximité sur nos modes de vie et celui des entreprises. 

L’idée vient de l’observation des changements de notre propre consommation entre notre enfance et aujourd’hui. Bien sûr, plusieurs facteurs en sont la cause : par exemple, nous avons changé de secteur (souvent de la périphérie vers le centre-ville) et nous avons aussi changé de budget. Aussi, nous souhaitions définir plus précisément les conséquences de ces changements, savoir si nous sommes des cas isolés ou si la transition est plus généralisée, connaître les limites et anticiper l’avenir de ce type de commerce, étudier les changements opérés au sein des entreprises et enfin comprendre les causes et les méthodes mises en place pour cette évolution. 

Selon une étude IRI Vision 2018, en 2017, la proximité a rapporté 11 milliards d’euros, sur un marché total de la GMS (grandes et moyennes surfaces) de 106 milliards. Cependant, si les parts de marché de la proximité ne sont ainsi passées que de 9,1% en 2013 à 10,4% en 2017, en revanche, cette même année, elle a rapporté 545 millions d’euros de plus qu’en 2016, soit presque autant que les supermarchés, qui ont progressé de 584 millions d’euros. Autant de chiffres qui nous ont poussé à nous pencher sur ce sujet.

Nous avons, tout au long de cette étude, interrogé, questionné et observé notre entourage et leurs principes de consommation. Nous avons aussi étudié les démarches des grosses entreprises de retail et leurs stratégies commerciales, l’objectif étant de répondre à la problématique de l’impact économique, écologique et industriel des commerces de proximité.

1. Définition et trajectoire de l’étude

Notre étude est vaste et regroupe beaucoup de domaines. Nous avons donc dû préciser ce que nous comprenons comme commerce de proximité et la direction de nos recherches.

Commerce de proximité : 

Selon Wikipédia, le commerce de proximité désigne les commerces pratiquant la vente au détail dans lesquels le consommateur se rend fréquemment, voire quotidiennement ; il inclut également des commerces implantés dans certaines rues ou quartiers commerçants des villes.

C’est à partir de cette définition que nous avons ciblé notre secteur :

Nous nous intéressons à tous les commerces implantés au cœur des villes dédiées à l’achat en petite ou moyenne quantité. Cela concerne aussi bien les boucheries et les supérettes que les fleuristes et les papeteries.

Nos axes d’étude :

Pour mieux définir la trajectoire de notre étude, nous avons concentré nos efforts sur trois grands axes : l’impact économique, l’impact écologique, l’impact industriel. 

1. Limite du modèle industriel

1. L'essoufflement des hypers

Pour comprendre l'essoufflement des grandes surfaces, il faut remonter à la crise économique et alimentaire de 2008, synonyme de grandes difficultés pour les hypermarchés. On peut en effet observer un repli des ventes et un ralentissement important du PIB dû à la crise financière mondiale. En 2013, les ménages faisant face à une montée du chômage, un recul de leur pouvoir d’achat et à une pression fiscale, étaient encouragés à modifier leurs modes de consommation. On est ainsi revenu peu à peu à des pratiques datant d’il y a quelques décennies, privilégiant le circuit court.

En plus des difficultés financières auxquelles il a fallu faire face, de nombreux scandales ont ébranlés les géants de l’agroalimentaire.  La fraude à la viande de cheval de 2013, qui a fait passer de la viande de cheval pour de la viande de bœuf, le scandale du petit Nolan intoxiqué par un steak acheté chez l’enseigne de supermarché Lidl, ou encore la maltraitance des animaux dans des abattoirs français ont longtemps hanté les pensées des consommateurs, qui ont maintenant besoin de se sentir rassurés sur la qualité des produits qu’ils consomment et leurs provenances. 

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