La vitesse

À votre avis, le recours à la vitesse s’impose-t-il dans le sport ?

Plan :

LA VITESSE S’IMPOSE DANS LE SPORT

Le Mans 66

FAST AND FURIOUS

MICHEL VAILLANT

LA NECESSITE DU SPORT

Tour de France

Courir J.ECHNEZOZ

Qu'ont en commun un pilote automobile, une skieur intrépide et un athlète de course à pied ? Tous sont obnubilés par la vitesse. Qu'il s'agisse de remporter une course ou d’obtenir le meilleur temps contre la montre, aller vite permet de prendre de court ses concurrents. Les succès des plus rapides nous fascinent ou nous agacent. Le dépassement des limites qu'elle implique a quelque chose de fascinant. À votre avis, le recours à la vitesse s’impose-t-il dans le sport ?

La vitesse et l'intensité ont toujours été associées à des vies fulgurantes et exceptionnelles. Pratique de sports extrêmes, conduites à risque : certains choisissent de vivre vite et pleinement, quitte à mettre leur existence en danger. Dans film le Mans 66, les événements des 24h du Mans de 1966 sont ranimés, l’entreprise automobile Ford met  en oeuvre tous les moyens possibles afin de battre le pilote italien des 24h, Enzo Ferrari pilotant une Ferrari.  Ford instaure de créer en collaboration avec Carol Shelby, préparateur automobile, la Ford Shelby GT40, la voiture qui remportera les 24h du Mans 66,67 et 68 qui sera piloté par Ken Miles un pilote agréer et féru de vitesse. La modernité et les progrès techniques modifient notre rapport au temps et à l'espace. La rapidité devient une compétence essentielle : il faut être réactif, prendre des décisions dans l'urgence, parfois au détriment de la réflexion et de la suspension du jugement comme le pilote Michel Vaillant dans la série de bande dessinée. Celui-ci doit toujours régler des problèmes intérieurs ou extérieurs à la course en Formule 1. Il est un pilote hors normes, il a accompli des exploits dans toutes les disciplines, qu'il s'agisse de voitures de courses, de motos, de poids-lourds ou même de hors-bord. Le déplacement de soi même est omniprésente chez ce pilote de course.

Dans ces deux cas, deux thèmes sont abordés, la vitesse qui est omniprésente dans les sports automobiles mais aussi le dépassement de soi dont font part les pilotes afin de pouvoir atteindre les plus grands objectifs possibles pour accéder à la victoire.  

La vitesse et la conduite à risque dans l’automobiles est incarné par les films Fast and Furious ou la performances des voitures préparées aux maximum rythment la saga les uns après les autres.

Aller plus vite devrait permettre de dégager du temps. Ces films prouvent le contraire, aller plus vite permet de se mesurer aux autres et d’être en quête de performance de soi même mais aussi du son véhicules.

Parallèlement comme dans les courses de vélo du Tour de France, il n'y a plus une minute à perdre. Ils est souvent question de manquer et d'être soumis à une permanente course contre la montre qui suscite pression et angoisse. Les coureurs du Tour de France en sont le bonnes exemples pour témoigner de cette pression et angoisse omniprésente. Cependant la nécessité du surpassement de soi rentre en symbiose avec la philosophie d’un cycliste. La vitesse et les valeurs sportives tel que le respect et la motivation sont ce pourquoi il se dévoue entièrement à la compétition de vélo. Corrélativement dans le récit Courir de J. Echnoz, le besoin de vitesse toujours plus haut d’Emil Zatopek, les sentiments, les stratégies d’entrainement pour se démarquer des autres concurrents prennent une place encore plus importantes et douloureuse aux vues du surpassement et de l’épuisement des coureurs que cela importe. La douleur engagée par cette nécessité du dépassement de soi prend le coureur et ses adversaires dans un sentiment d’insécurité physique. Le moral et les conditions musculaires sont parfois mises en périls pour remporter un compétition. Il existe certains cas ou la vitesse dans le sport n’est pas une nécessité. 

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