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Analyse de situation en VUGO

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Par   •  18 Février 2017  •  Dissertation  •  2 311 Mots (10 Pages)  •  946 Vues

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Description du Lieu

   La situation que je vais aborder s’est déroulé à l’hôpital en service de chirurgie viscérale urologique gynécologique et orthopédique (vugo).

Présentation de la situation vécue

   La situation que je vais présenter est une situation d'hygiène effectuée lors de la pose d’une sonde vésicale. 

   La pose d'une sonde vésicale consiste en l'introduction d'une sonde dans la vessie, par le méat urinaire en suivant l’urètre afin de permettre l’écoulement des urines. Il s'agit donc d'un geste invasif qui engendre des risques infectieux. De plus, il s’agit d’un soin sur prescription médicale (décret 2004-802 du 29/07/2004).

   Cette nuit-là, je me rends donc dans la chambre de madame X, avec une infirmière pour la pose d’une sonde vésicale. Madame X est âgée de 41ans, et hospitalisée pour une hystérectomie soit d’une ablation de l’utérus.

   En effet, la pose d’une sonde vésicale est dans la majorité des cas nécessaire lors d’une hystérectomie, elle permettra l’écoulement des urines.

   Madame X, a été sondé pendant 48h suite à son intervention, puis désondé. Cependant lorsque l’infirmière a réalisé une échographie de la vessie nous avons vu que la vessie était remplie. Les urines ne s’évacuaient pas. Sur prescription, nous devions donc sonder une fois de plus la patiente.

   Après avoir préparé le matériel nécessaire avec l’infirmière pour ce soin :

  • Sonde munie d’un ballonnet
  • Une paire de gants
  • Seringue de 10 ml.
  • Ampoule d'eau stérile.
  • Lubrifiant hydrosoluble.
  • Poche collectrice d'urine vidangeable équipée d'une valve antireflux.
  • Support de sac pour la poche.
  • Sac à élimination des déchets.
  • Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants pour l'ampoule.
  • Désinfectant de surface et chiffonnette.
  • Nécessaire à l'hygiène des mains.

   Je rentre dans sa chambre accompagnée de l’infirmière, et nous l’informant du soin que nous allons réaliser. Suite à ça la patiente a exprimé un sentiment d’incompréhension. En effet, la sonde avait été retiré seulement quelques heures avant et ne comprenez pas pourquoi il été nécessaire d’en poser une autre. L’infirmière a répondu à toutes ses interrogations en lui expliquant les biens faits de cette sonde urinaire.

   Nous lui expliquant ensuite que nous allons procéder à une toilette génitale. Je prépare donc le matériel que nous allons utiliser (savon doux, gant de toilette, serviette, gants non stériles à usage unique, un plat bassin ainsi qu’une alaise en tissu).

   Ensuite, nous installons correctement la patiente sur le plat-bassin, on effectue un lavage simple des mains. Nous mettons des gants et commençant à savonner en commençant par la cuisse la plus éloignée, nous remontons vers l'abdomen, passons sur le pubis puis finissons en descendant sur la cuisse la plus proche. De plus nous savonnons les organes de l'extérieur vers l'intérieur et de haut en bas, sans retour afin d'éviter une dissémination de germes anaux au niveau du vagin. Nous continuons en rinçant en procédant de la même façon, puis on essuie en tamponnant.

   L’infirmière finit en effectuant une petite toilette aseptique, avec des compresses ainsi qu’un antiseptique appelé Dakin Une fois fini, nous retirons le bassin, et réinstallons la patiente sur une alaise propre et sèche.

   Nous procédons ensuite à une friction des mains. L’infirmière remplit la seringue de 20 ml d’eau stérile, vérifie l’étanchéité du ballonnet, connecte la sonde vésicale sur le sac collecteur, lubrifie la sonde, maintient les lèvres écartées avec des compresses en introduisant la sonde sans forcer. Une fois la sonde posée, nous vérifions l’écoulement des urines, gonflons le ballonnet, retirons la sonde délicatement pour qu’elle appuie sur le col vésical, nous vérifions l’installation, installons le support du sac collecteur, réinstallons la patient sur le lit propre et sec puis finissons par éliminer les déchets. Une fois le soin fini, je demande à l’infirmière si nous ne devions normalement pas être habillé en stériles parce que d’après le protocole, il était stipulé que nous devions être en stérile pour réaliser ce soin.

Remarques, questionnements

   En effet, suite à cette situation de nombreuses questions et réflexions me sont apparues. Nous pouvons donc nous demander :

Dans quelles mesure le non-respect du protocole impacte-t-il sur un risque infectieux ?

Références théoriques

   La pose d’une sonde vésicale est l’un des gestes symboliques de la profession infirmière. Comme tous les gestes, elle nécessite des connaissances et une certaine pratique.

De plus, la pose de sonde vésicale et son ablation se réalisent sur prescription médicale, même si c’est la surveillance infirmière qui en a posé les indications (rétention urinaire…).  Sa surveillance relève du rôle propre infirmier et repose ainsi sur les seules initiatives du soignant.

   En effet, la sonde vésicale permet l’écoulement des urines. Elle est souvent mise en place lors de rétention urinaire ou d’incontinence si c’est susceptible d’aggraver l’état cutané d’une personne.

   De plus, un protocole de soin est mis en place pour ce soin.

En ce qui concerne le matériel utilisé :

  • Nécessaire pour la toilette génitale hygiénique :
  • Savon doux.
  • Gant de toilette.
  • Serviette.
  • Gants non stériles à usage unique.
  • Plat-bassin.
  • Alaise en tissu.
  • Nécessaire pour la toilette génitale antiseptique :
  • Antiseptique : Halogénés chlorés (Dakin®), Polyvidone iodé (Bétadine® gynécologique) : pas de Chlorhexidine car irritant pour les muqueuses en concentrations > 0,02%.
  • Compresses stériles :
  • 8 chez la femme.
  • 5 chez l'homme.
  • Gants stériles : 1 paire pour la toilette antiseptique.
  • Autre matériel :
  • Gants stériles : 1 paire pour la pose de la sonde.
  • Seringue de 10 ml.
  • Ampoule d'eau stérile : jamais de sérum physiologique.
  • Champ de table stérile.
  • Champ fendu stérile.
  • Lubrifiant hydrosoluble.
  • Poche collectrice d'urine vidangeable équipée d'une valve antireflux.
  • Support de sac pour la poche.
  • Sac à élimination des déchets.
  • Conteneur à déchets contaminés piquants et tranchants pour l'ampoule.
  • Désinfectant de surface et chiffonnette.
  • Nécessaire à l'hygiène des mains.


En ce qui concerne le soin en lui-même :

 Vérifier la prescription médicale.

 Prévenir la patiente.

 Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l'intégrité des emballages.

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