Analyse de situation d’hygiène en vue de la validation de l’UE 2.10
Dissertation : Analyse de situation d’hygiène en vue de la validation de l’UE 2.10. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sevzet • 7 Décembre 2020 • Dissertation • 2 440 Mots (10 Pages) • 2 412 Vues
POLE REGIONAL D’ENSEIGNEMENT
ET DE FORMATION AUX METIERS DE LA SANTE
74 VOIE DU TOEC
31000 TOULOUSE
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INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS
CHU de Toulouse
Analyse de situation d’hygiène ne vue de la validation de l’UE 2.10
Session 1
ALAZET Laura
Groupe 1
Promotion 2020-2023
Sommaire
- Introduction……………………………………………………….1
- Description de la situation d’hygiène…………………………..2
- Argumentation des mesures d’hygiène appliquées………….3
- Conclusion………………………………………………………..4
- Annexes…………………………………………………………..5
- Bibliographie……………………………………………………...6
- INTRODUCTION
Dans le cadre de ma première année de formation en soins infirmiers, j’ai effectué un stage de 5 semaines, dans un service de Rhumatologie en milieu hospitalier. Ce service accueille des patients atteints d’affections au niveau de l’appareil locomoteur pour des soins de courte durée. Cette unité de soin comprend 21 lits et fonctionne sur un roulement de 8 heures. Chaque équipe est composée de 2 infirmières et 2 aides-soignantes.
J’ai décidé de décrire et d’analyser comme situation d’hygiène la réalisation d’une hémoculture, un examen que j’ai réalisé au cours de ce premier stage.
Comme tous les matins j’accompagne l’infirmière dans sa tournée qui consiste à prendre en charge tous les patients de son service afin de leur apporter les soins nécessaires (prises de constantes, administration médicamenteuse, pansements, prélèvements, injections…) Nous arrivons dans la chambre de Mme C. Cette patiente âgée de 55 ans est atteinte d’une spondylodiscite (une inflammation vertébrale et discale d’origine infectieuse). La surveillance est essentielle afin d’éviter les complications. Suite à la prise de ses constantes, il s’avère qu’elle présente une forte fièvre. Le protocole à suivre est donc de réaliser une hémoculture. Cet examen bactériologique consiste à mettre en culture le sang du malade pour y rechercher la présence éventuelle de germes aérobie ou anaérobie (microbes) responsables d'une infection et d'identifier ces bactéries.
L’infirmière me demande donc de réaliser cet acte. J’ai donc la responsabilité d’effectuer cet acte dans les bonnes conditions d’hygiène.
J’ai choisi de décrire et d’analyser cette situation d’hygiène car j’ai pu réaliser cet acte plusieurs fois durant mon stage et j’ai pu constater l’importance qu’avait d’effectuer cet acte dans les bonnes pratiques d’hygiène. (Réduire au maximum les risques d’infections croisés des micro-organismes, limiter les risques de contamination et donc éviter l’infection chez les patients comme les soignants)
- DESCRIPTION DE LA SITUATION
Pour effectuer cet acte mes cheveux sont attachés et je porte une tenue professionnelle propre et adaptée au soin.
Dans un premier temps je vérifie la prescription médicale sur le logiciel de l’établissement, puis je rentre dans la chambre pour préparer la patiente. Je l’informe sur les modalités du soin et l’interroge sur son acception à la réalisation de cet acte. Une fois qu’elle m’a donné son consentement je dégage l’adaptable afin d’être dans de bonne condition pour réaliser mon soin. Après avoir transmis toutes les informations utiles à la patiente pour qu’elle ne soit pas angoissée, je sors de la chambre pour aller préparer le matériel nécessaire à cet acte. Je mets dans un plateau propre et désinfecté : un garrot nettoyé et désinfecté, quatre compresses stériles, une aiguille à ailettes, un adaptateur aiguille/corps de prélèvement, les tubes sous vide à prélever, un pansement, des gants, un flacon de gel hydro-alcoolique et un carré d’essuyage imbibé de détergent/désinfectant. Je prends également pour l’élimination des déchets un collecteur d’OCPT (pour les déchets perforants, coupants et tranchants), une poubelle jaune DASRI (déchet d’activité de soin à risque infectieux) et une poubelle noire DAOM (déchet assimilable aux ordures ménagères). Une fois mon matériel prêt, je rejoins la patiente. Je désinfecte l’adaptable avec le carré d’essuyage en faisant bien attention de ne pas repasser deux fois aux mêmes endroits. J’y pose mon plateau et mon collecteur, et je scotche mes deux sacs poubelles sur l’adaptable afin qu’ils soient facile d’accès et que je puisse éliminer les déchets au plus près du soin. J’éloigne mon plateau et les sacs poubelles au maximum pour que soit situé d’un côté le « propre » et de l’autre côté le « sale ». Je me positionne en « triangle », ce qui me permet d’avoir le matériel à proximité et de ne jamais tourner le dos à mon patient. Celui-ci se trouvant à ma gauche et l’adaptable à ma droite.
A présent je peux commencer mon intervention. J’installe la patiente dans une position confortable et j’essaie de limiter son appréhension en lui expliquant l’examen et en la distrayant. Je remonte la manche du bras choisi pour la ponction. Je lui pose le garrot à environ 10 cm au-dessus de la zone de ponction, et je repère la veine. Une fois celle-ci identifiée je retire le garrot. J’effectue un lavage des mains par une friction de solution hydroalcoolique, et je mets mes gants. Je repose le garrot, désinfecte en 4 temps la partie de la peau à l’endroit où la veine à ponctionner a été identifiée avec les compresses que j’ai préalablement imbibées (je lave la partie de la peau avec la compresse de savon dilué à l’eau puis je rince avec la compresse imbibée d’eau, ensuite je sèche et enfin je désinfecte avec la solution antiseptique). Je jette les compresses dans le sac poubelle noir. Je pose mon adaptateur au bout de la piqure et la décapuchonne. Je demande à la patiente de serrer le poing, je la préviens de mon geste, Je maintiens la peau pour faciliter la perforation de la veine en évitant de la comprimer, je décompte jusqu’à trois et je pique la veine franchement. Quand le sang circule dans l’aiguille, je prélève le sang en insérant les tubes. Je desserre le garrot, je prends une compresse imbibée de solution antiseptique et la pose sur l’aiguille sans trop appuyer et retire l’aiguille. Je mets immédiatement l’aiguille dans le collecteur DASRI. Je comprime le point de ponction pour éviter les saignements et je pose un pansement. Je jette la compresse dans le sac poubelle jaune et les papiers du pansement dans le sac poubelle noir. Mon soin étant terminé, je demande à la patiente si elle sent bien, je retire mes gants que je jette dans le sac poubelle noir, je me lave les mains par friction de gel hydro-alcoolique. Je rassemble mon matériel. Je désinfecte la table avec la seconde face du carré d’essuyage et le jette dans le sac poubelle noir.
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