APP LOVENOX
Rapport de stage : APP LOVENOX. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aurelie Leger • 28 Janvier 2017 • Rapport de stage • 2 188 Mots (9 Pages) • 2 055 Vues
ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE OBSERVEE
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ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE OBSERVEE L’INJECTION DE LOVENOX
Aurelie Léger Flament | Analyse de pratique professionnelle|21 juin 2016
Présentation de la structure :
Ce travail d’analyse a été réalisé lors de mon 3ièmestage de première année en IFSI et ce durant 5 semaines à la clinique Sainte M. de Hyères les Palmiers en Unité de surveillance continue (USC).
La clinique dispose de 157 lits et places, d’une équipe de praticiens libéraux, d’environ 60 salariés et d’un plateau technique de haut niveau.
Plateau technique important avec :
- service de chirurgie digestive-viscérale et oncologique
- service d'urologie
- service de chirurgie orthopédique et traumatologique
- service de spécialités chirurgicales (ORL - ophtalmologie - esthétique - vasculaire - Gynécologie Chirurgicale)
- service de médecine (oncologie - néphrologie)
- service de surveillance continue (permettant la prise en charge des cas les plus difficiles)
- service de chirurgie et médecine ambulatoire
- service d'oncologie ambulatoire
- service de dialyse ambulatoire
- service d'imagerie (radio - écho - scanner - IRM fin 2013)
- 3 blocs opératoires
- laboratoire d'analyses médicales (Laboratoire Vermeulen) disponible 24h/24
- L’équipe est composée de :
- 1 cadre de santé
- 10 infirmiers/ières : 5 de jour et 5 de nuits
- 8 aides-soignants/es : 4 de jour et 4 de nuit
- 2 kinésithérapeutes
- 1 diététicienne
- 4 médecins anesthésistes
- 1 psychologue
- 8 agents de service
- Le service :
Le service est composé de 5 chambres individuelles et 3 chambres doubles soit une capacité d’accueil de 11 patients. L’organisation des vacations se fait en 12 heures. Les entrées et sorties se font en semaine et jamais le week-end.
L’analyse de pratique professionnelle en lien avec la compétence 4“mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique ” que j’ai décidé de présenter est un bilan sanguin.
Présentation de la situation :
Il est 7h30, je pars avec l’infirmière en charge du secteur ce jour à la chambre de Mme L. afin de la prévenir de son injection de Lovenox® 0.4mg/l et lui demande de ne pas s’absenter. Nous allons à l’infirmerie, faisons une friction de Produit Hydro Alcoolique (PHA). Ensuite, l’infirmière décontamine le plateau de soin avec le Surfanios qui est un détergeant-désinfectant avec une main gantée. Une fois terminée, elle jette le gant dans le DAOM puis fait une friction avec le PHA. Elle regarde la prescription du médecin sur l’ordinateur pour vérifier le dosage, le nom du patient et la chambre (vérification des 5 B). Elle sort une seringue de Lovenox® 0.4mg/l de l’armoire à pharmacie, vérifie la date de péremption, l’intégrité du produit, de l’emballage, prend ensuite des compresses stériles avec de l’alcool à 70°, des gants à usage unique non stériles et une boîte à Objets Piquants Coupants Tranchants (OPCT ou DASRI) afin de pouvoir jeter sa seringue après l’injection et un flacon de PHA et en fait une friction.
L’infirmière frappe à la porte, attend que Mme L. nous dise d’entrer, nous refermons la porte derrière nous et elle met la présence. Nous la resaluons, faisons une friction au PHA et elle vérifie son identité en regardant son nom inscrit sur le bracelet d’identité tout en lui demandant d’épeler son nom, prénom ainsi que sa date de naissance afin de vérifier la concordance pour l’identitovigilance. L’infirmière lui demande comment elle va et si elle peut lui faire l’injection, Mme L. acquiesce. Elle pose son plateau de soin sur la tablette préalablement décontaminée, installe la patiente confortablement et règle le lit à sa hauteur. Mme L. admet avoir l’habitude qu’on lui fasse l’injection dans le ventre, l’infirmière alterne à chaque fois la zone de ponction par rapport aux hématomes. Elle ôte l’emballage de la seringue, fait une friction au PHA, attend le séchage complet des mains et met les gants. A l’aide d’une compresse imbibée de béta alcoolique elle désinfecte la zone concernée largement en « escargot » (à savoir une main à partir du nombril vers la droite ou vers la gauche) en l’occurrence du côté gauche car la patiente a moins d’hématomes. Elle prend la seringue, retire le bouchon qui protège l’aiguille puis pince un pli de peau de manière à créer un pli cutané entre le pouce et l’index et pique en inclinant l’aiguille à 90°. Elle fait un retour afin de savoir si elle n’a pas piqué dans un vaisseau et injecte lentement jusqu’à ce que l’aiguille se rétracte automatiquement puis la jette dans le container DASRI, enlève ses gants et réinstalle le patient confortablement et en lui mettant la sonnette ainsi que tout ce dont elle a besoin prés d’elle. Elle fait une friction au PHA, demande à la patiente comment elle va, elle répond que tout va bien, alors l’infirmière reprend son plateau, lève la présence, et nous sortons de la chambre tout en saluant Mme L
Une fois sortie de la chambre, nous allons dans l’infirmerie où l’infirmière range le PHA, le DASRI et jette dans le DAOM les emballages ainsi que les compresses. Elle décontamine le plateau avec le SURFANIOS à l’aide d’une lingette et d’un gant à usage unique, puis jette dans le DAOM le gant et la lingette et enfin refait une friction à l’aide du PHA. Ensuite, elle va faire les transmissions sur l’ordinateur et valide l’injection de LOVENOX 0.4mg/j sur le plan de soin de Mme L.
Questionnement :
Dans le soin qui a été effectué je me suis interrogée sur le fait que l’infirmière n’entre pas dans la chambre avec un Dasri afin d’y jeter directement son aiguille plutôt que de ressortir avec dans le plateau. En effet : * Est-ce réglementaire ? * Respecte-t-on les règles d’hygiène en vigueur dans le service et de bonne pratique ?
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