Une chose bonne
Dissertation : Une chose bonne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anudari Ganzorig • 17 Avril 2021 • Dissertation • 799 Mots (4 Pages) • 468 Vues
Qu’est qu’une chose bonne? Est-elle en lien avec le plaisir? Par rapport au sens commun, une chose bonne pourrait être définie parce qu’elle procure du plaisir, mais elle ne s’arrête pas là. Une chose bonne pourrait très bien être désagréable, autant qu’une chose mauvaise peut être agréable. Laissant de côté leur définition, le bien est autre chose que le plaisir et le mal est autre chose que la douleur. Essayons de comprendre ce qui est agréable et le pénible par rapport à la balance de Protagoras et de Socrate. L’homme ne pourrait pas définir une action de bien ou de mal en se basant juste sur une définition basée sur le sens commun. D’autres aspects tels que la douleur, et ce qui est considéré ‘’mal’’ viennent jouer sur le sens du mot. Donc, si une chose bonne peut être mal et une chose mal peut être bonne, comment le comprendre? Dans cette dissertation, je vais d’abord parler de ma thèse, pour ensuite, opposer une objection et enfin, expliquer ma thèse à la question suivante : comment comprendre le paradoxe d’une chose bonne et d’une chose mauvaise?
Socrate explique qu’il arrive que l’homme se fasse vaincre par la faim, le manger, le boire, l’amour qu’on définit d’agréable. Bien que l’on sache que ces choses sont mauvaises, on les définit de mauvais, car un bien au moment même n’est pas nécessairement un bien plus tard. Donc, ces choses ont beau être agréables, ils pourraient causer un avenir de maladie et de pauvreté. Comme le soutiennent les sophistes, Protagoras et Socrate, ces choses sont mauvaises, car elles privent d’autres plaisirs. Pour comprendre la différence entre le bien et le mal, il suffit de visualiser les conséquences de l’action bonne ou mauvaise. Prenons exemple, Socrate énumère les exercices physiques, les expéditions guerrières, les traitements médicaux, les amputations étant des choses bonnes, car les conséquences de ces actions sont positives. Les exercices physiques, les traitements et l’amputation ont pour un futur à sauver la patiente. Donc, bien que ces actions soient considérées bonnes, elles sont souvent douloureuses. D’où, une chose bonne n’est pas forcément agréable.
À cette thèse, on peut opposer, car elle n’explique pas le plaisir et la douleur. Selon cette thèse, la douleur est bonne. Donc, insinue-t-il que le plaisir soit mal? Ce paradoxe ne fait qu’aggraver la situation. Les sophistes disent le contraire : ‘’Vous poursuivez donc le plaisir comme un bien, et vous fuyez la douleur comme un mal? Il en convient avec moi.’’
Juste regarder les conséquences d’une action ne peut définir correctement de mauvaise et de bonne. Qu’arrive-t-il si une action est bonne en se basant sur le sens commun, mais qu’elle n’aboutit aucune conséquence. Serait-elle considérée mal ou bien? Agréable ou désagréable? Amène-t-elle le plaisir ou la douleur? Disons un homme fait un mal, sachant que c’est mal. Il finit par être vaincu par le bien. Donc, une question se pose. Le bien, avait-il assez de valeur pour vaincre le mal? Et, la réponse serait, évidemment, oui. Selon les sophistes, le mal est la douleur et le bien est le plaisir. Donc, si on changeait le mal par la douleur et le bien par le plaisir, est-ce que le plaisir vainc la douleur? Autrement dit, est-ce que le plaisir a assez de valeur afin de vaincre la douleur?
Afin
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