Ne désirons-nous pas que les choses qui nous semblent bonnes ?

Ne désirons-nous que les choses qui nous semblent bonnes ?

Le désir est la quête d’une chose comme étant la source d’un certain plaisir pour pouvoir combler un manque.Or, cette » chose » serait un objet du désir, qui pourrait être une personne ou un bon plat…

Le terme « semblent » nous place a une estimation que nous même nous réalisons en fonction de nos principes et de nos point de vu selon chaque individu. Enfin, l’ adjectif « bonnes » est a première vu quelque chose qui nous fait du bien lié au bonheur La relation entre le désir et la valeur porte une question intérressante en raison de ses liens évidents, selon le vécu de chacun.

Le sujet ne demande pas si ce que nous désirons est bon mais si cela nous semble bon. Or comment pourrions-nous désirer une chose qui ne nous semble pas bonne ? c’est pourquoi il est important de ne pas occulter cette difficulté et de l’affronter

Dans une première partie nous verrons pourquoi nous désirons que les choses qui nous semble bonnes et les conséquences qui s’en suit,

puis dans une seconde partie, nous étudierons le renversement du préjugé commun selon lequel suit a la rencontre de son objet comme un effet suis sa cause selon Spinoza,

enfin dans une troisième partie, nous analyserons la relation entre le désir et son objet » désir mimétique » (girad)

(pourquoi nous désirons que les choses qui nous semble bonnes et les conséquences qui s’en suit)

1.À première vue cela parait évident et pourtant cette question présente un enjeux considérable car sembler ne veut pas dire « être » et de plus, Pouvons nous contrôler nos désirs? Désirons nous les choses qui nous font du mal ?

Effectivement, cela est évident que nous désirons que les choses qui nous semble bonne si pour « bonne » on désigne le bonheur. Les choses qui nous donnent de la joie, du bonheur, du plaisir

Mais certaines des choses que l’ on consomme ne sont pas bonnes pour nous comme par exemple les jeunes adolescents qui sont attirés par la drogue, les fast food, le sexe. Pourtant, cela leurs procure du plaisir mais rendent dépendant de ces choses mauvaises. Or, certains continu de désirer ces produits tout en étant conscient de leurs nuisances alors que d’ autres ne le saurons pas . Il s’ agira alors de désirs mauvais et il faudra être capable de discerner ce qui est bon ou mauvais pour ne pas ceder à la tentation . Nous pourrions dans ce cas être hédoniste ou le plaisir est considéré comme le bien le plus important de l’ existence humaine et nous laisser guider par notre désir lui-même. Si nous définissons une chose “bonne” comme quelque chose d’agréable, qui procure du plaisir, et une chose mauvaise quelque chose qui génère de la souffrance, il serait donc évident de penser que nous désirons uniquement les choses qui nous paraissent bonnes, car très peu de personne n’aime réellement souffrir.

Mais, être capable de bien discerner et se maîtriser n’ est pas si facile. D’ailleurs, Épictète , phylosophe stoîcien pense «  le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre » mais le stoîcisme qui est une doctrine où l’ impassibilité nous aide à ne pas se laisser piéger par les passions illusoires est critiqué tres durement par Beaudelaire « Le stoîcisme, religion qui n’ a qu’ un sacrement: le suicide! » Donc, être capable de bien discerner et se maîtriser n’ est pas aussi facile car selon chaque individu, à partir de sa personnalité, son vécu, la conception du désir, du bon du mauvais est différente. C’ est pourquoi les avis des philosophes se rejoignent ou s’ affrontent.

Ainsi, le désir est défini comme l'attirance exercée par un objet. Or cet objet n’ est pas notre possession,donc il existe une distance entre le désir et son objet, et l'illusion peut s’ introduire trés facilement. Alors là soit l’ objet que l’ on désire nous semble bon et est effectivement bon, il y aura donc satisfaction ou soit l’ objet n’ est pas bon et la satisfaction peut être décevante.

2-(le renversement du préjugé commun selon lequel suit a la rencontre de son objet comme un effet suis sa cause selon Spinoza, )

2-« Nous ne désirons pas les choses parce que nous les trouvons bonnes, mais nous les trouvons bonnes parce que nous les désirons »

Selon Spinoza d’ une part le désir est l’ affirmation de la conservation de soi et d’ autre part

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