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Est-ce une bonne chose de limiter les allocations de chômage dans le temps?

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Par   •  22 Septembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  938 Mots (4 Pages)  •  1 048 Vues

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Est-ce une bonne chose de limiter les allocations de chômage dans le temps?

Le chômage ne diminue pas mais les allocations, si ! Depuis le premier novembre 2012, le montant des allocations que perçoivent les chômeurs diminuent progressivement au cours du temps. La réforme a été mise en place sous le gouvernement fédéral Di Rupo. 
Le régime belge vise à ne pas limiter totalement les allocations de chômage. Ce principe a été maintenu. La seule chose qui change est le montant perçu par le chômeur au cours du temps.
Le but premier étant évidemment d’encourager la reprise du travail plus rapidement.


D’abord, il faut savoir que le chômage n’est pas accessible à tous, il faut remplir plusieurs conditions. Le fait d’être assujetti à la sécurité sociale ne suffit pas. Il faut également pouvoir justifier un certain nombre de jours de travail qui précèdent la demande d’allocations de chômage. Cette période s’appelle la période de référence et dépend de l’âge au moment de la demande. Plus on est âgé, plus le nombre de jours prestés doit être important pour avoir accès aux allocations.

Le chômeur ne doit évidemment bénéficier d’aucune autre rémunération, il doit s’inscrire comme demandeur d’emploi au FOREM afin de prouver sa motivation et accepter tout emploi convenable qui se présente. Enfin, le chômeur doit résider en Belgique et être apte au travail. Dans le cas contraire, il pourra bénéficier d’indemnités de maladie ou d’invalidité. Ainsi, la procédure à suivre pour avoir accès aux allocations de chômage est complexe et la personne concernée doit introduire une demande auprès d’un organisme de payement lié à un syndicat.

A partir du moment où l’on devient chômeur, on passe obligatoirement par trois périodes.
La première est celle durant laquelle les allocations sont plus élevées. Les chômeurs perçoivent 65% du salaire perdu durant les 6 premiers mois et 60% du salaire perdu les 6mois suivants.
Durant la deuxième période, les chômeurs perçoivent toujours 60% du salaire perdu pour les chefs de ménage, 55% du salaire perdu pour les isolés (aucune personne à charge), et 40% du salaire perdu pour les cohabitants.
La troisième période, aussi appelée période forfaitaire, est indéterminée dans le temps. Durant celle-ci, les chômeurs perçoivent une allocation fixe de 1090€/mois pour un chef de ménage, 916€/ pour un isolé et 483€/mois pour un cohabitant.



Reste maintenant à peser les avantages et les inconvénients de cette nouvelle réforme.
D’une part, l’un des plus gros problème de cette réforme est que le montant forfaitaire minimum perçu par le chômeur est à peine supérieur au revenu d’intégration (RIS), il est donc difficile pour les personnes concernées de vivre correctement avec ce revenu.
Ainsi, un chef de ménage touchera un forfait minimum de 1090€/mois et avec le RIS 1047€/mois. Un isolé touchera un forfait minimum de 916€ contre 785€ au RIS.
Sachant également que le seuil de pauvreté est estimé à 1000€/mois pour un isolé et 2101€/mois pour un chef de ménage. Au vu des chiffres, c’est évident qu’il y a un problème.

Les personnes concernées par cette réforme auront du mal à subvenir décemment à leurs besoins car, après avoir payer les charges

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