Orh2010- Baseball town
Dissertation : Orh2010- Baseball town. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gedooo • 12 Février 2023 • Dissertation • 4 367 Mots (18 Pages) • 270 Vues
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Rapport final-Mandat en équipe
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À L’ÉGARD DE
Mme Aude Marie Marcoux
DANS LE CADRE DU COURS
L’entreprise Baseball Town
Le Magasin Baseball Town Inc. est une entreprise québécoise fondée par François Joly en 2010, son siège social est localisé à Laval, Québec. L’entreprise se spécialise en vente au détail d’équipements sportifs et récréatifs de baseball et balle-molle. Elle regroupe au total trois magasins dans différentes villes dont la ville de Laval, Brossard et Ottawa. En effet, le Magasin Baseball Town Inc. effectue la majorité de ses ventes en ligne qu’en magasin, c’est le plus grand magasin de baseball en ligne au Canada et elle ne compte que 25 employées ou moins.
L’entreprise vend plusieurs produits tels que les bâtons, les gants, les souliers, les sacs, les balles, les casques, les vêtements et tant d’autres équipements et accessoires de baseball; il offre aussi l’option de personnalisation sur les gants, l’acheteur aura l’option de rajouter des chiffres ou lettres, choisir les couleurs du cuir, changer les fils sur les gants… Le Magasin Baseball Town dispose d’une grande variété de choix pour toute genre de personnes, hommes, femmes, jeunes garçons et petites filles, elle est en relation avec plusieurs fournisseurs dont Rawlings, Mizuno, Louisville Slugger, Under Armour, All Start, DeMarini, Wilson, Evoshiels, Easton, Majestic, New Era et tant d’autres.
Le Magasin Baseball Town est en partenariat avec le Réseau Baseball Québec et le Coup Sûr de Laval, lors de la création du site web de Baseball Town en juin 2015, les deux partenaires ont offert des promotions pour tout achat fait en boutique ou en ligne, le Réseau Baseball Québec proposait à ses membres un 10% de rabais sur chaque achat fait en magasin ou en ligne et un extra gratuit de 20 lanceurs par jour pour ceux qui voulaient jouer au Coup Sûr de Laval. Ce dernier est en collaboration avec le magasin de Baseball Town situé à Laval, les acheteurs de ce magasin ont l’option de pratiquer aux cages de frappeurs Coup Sûr. Les tarifs varient selon l’option choisie et ils vont de $6 à $225, incluant les abonnements des membres. Pour devenir membre, un frais de $30 est imposé à chaque individu, ce prix inclut une passe journalière, un rabais de 10% à Baseball Town et un abonnement valide pour une durée d’une année.
Le Magasin Baseball Town est la meilleure place pour les amateurs du Baseball, à part la vaste gamme de produits offerte et les tarifs membres, l’entreprise propose de nouveaux articles en vente chaque semaine sur leur site web et la livraison pour les commandes en ligne est effectuée partout au Canada et aux États-Unis.
Qui sont les personnes qui ont adopté l’écart de conduite ?
Le cas qu’on a à analyser est de deux employés, frère et sœur, d’une franchise de Baseball Town située à Laval. Ils ont porté plainte au Tribunal administratif du travail, ils accusent leurs employeurs de les surveiller de façon abusive. L’employeur, qui est aussi propriétaire du magasin, n’utilisait pas les caméras de surveillance pour son usage approprié de suivre de près les cas de vols à l’étalage dans le magasin mais plutôt, le propriétaire s’en servait comme un outil de gestion de ses employés, il avait aussi choisi cet outil comme un moyen de surveiller le comportement et la productivité de ses employés en absence de leurs gérants. Il ne tolérait pas l’utilisation des téléphones cellulaires par ses employés, il juge que le travail était négligé et qu'ils passaient beaucoup de temps sur ceux-ci au lieu de se focaliser sur la clientèle dans le magasin. Pour remédier à ce problème, il avait trouvé une solution : il a mis en place une boîte réservée pour les téléphones cellulaires de ses employés, ses derniers les déposaient dans cette boîte afin d’éviter toute utilisation lors de leurs quarts de travail.
Quel est le comportement déviant qu’ils ont adopté ?
Dans le cas de Baseball Town, un dilemme éthique est survenu en 2018 lorsque le propriétaire du magasin de Baseball Town décide d’utiliser les caméras de surveillance qu’il avait acheté en 2017 pour ses magasins pour des fins de sécurité pour contrôler ses employés. L’employeur avait plus d’une option devant lui afin d’éviter ce dilemme éthique, il aurait pu implanter un mode de contrôle interne approprié afin de préserver la dignité et la confiance de ses employés
« Il y a écart de conduite lorsqu’un individu n’est pas en mesure de justifier éthiquement le choix d’une option qui a un impact négatif sur autrui ou sur les personnes avec lesquelles il veut établir une relation harmonieuse ». Le comportement déviant adopté par l’employeur de Baseball était l’utilisation excessive de la vidéosurveillance dans le magasin de Laval ainsi que le congédiement abusif, donc il y a eu un écart de conduite envers ses employés.
La loi définit le harcèlement psychologique comme « une conduite vexatoire se manifestant soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés, qui sont hostiles ou non désirés, laquelle porte atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique du salarié et qui entraîne, pour celui-ci, un milieu de travail néfaste. Pour plus de précision, le harcèlement psychologique comprend une telle conduite lorsqu’elle se manifeste par de telles paroles, de tels actes ou de tels gestes à caractère sexuel ». L’employeur tenait à installer les caméras dans son magasin pour des raisons valables, il a aussi considéré un système antivol magnétique mais n’a procédé qu’à l’achat des caméras. Les employés disent ne pas avoir été avisé de l’installation de caméras et de leurs fonctions, de plus, ils n’ont pas été mis au courant des problèmes de vol à l’étalage, également, un écran a été installé à la porte d’entrée et transmettait les images instantanément.
À la suite d’un commentaire négatif d’un acheteur sur les réseaux sociaux qui se plaint du service qui lui a été offert en fin de semaine, le propriétaire pousse les gérants à visionner les images captées durant la fin de semaine, il leur recommande de le faire au moins à chaque deux ou trois semaines. Les employés étaient constamment en état d’alerte et stressés car ils étaient tout le temps observés. Peu après, le propriétaire contactait fréquemment les employés par téléphone lorsqu’il remarquait à travers les caméras un comportement qu’il n’approuvé pas. Les deux employés ont témoigné avoir eu à répondre aux appels de l’employeur pour expliquer pourquoi ils parlaient avec leurs collègues étant sur le plancher, pourquoi ils s'absentent pour une longue durée quand ils vont aux toilettes, pourquoi ils utilisaient leurs téléphones cellulaires ou juste quand l’employeur n’arrivait pas à les voir un par caméra, quelquefois ils se trouvaient dans l’angle mort de la caméra.
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