METHODOLOGIE DU COMMENTAIRE DE TEXTE HD
Commentaire de texte : METHODOLOGIE DU COMMENTAIRE DE TEXTE HD. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tutu7794 • 2 Février 2016 • Commentaire de texte • 2 190 Mots (9 Pages) • 1 541 Vues
Galop d’essai :
INTRODUCTION
- Phrase d’accroche : citation exacte avec un auteur exacte, lien très étroit entre la citation et le sujet.
3 possibilités :
- ouvrage de Jean jacques Rousseau « Emile » 1762, reprendre certaine phrase de son passage « comme si l’amour qu’on a pour ces proches, n’était pas le principe de celui qu’on doit à l’état ! Comme si ce n’était pas par la petite patrie, qui est la famille, que le cœur s’attache à la grande. » Ainsi s’exclame Jean jacques rousseau au livre 4 de l’Emile pour convaincre ses lecteurs du rôle essentiel que joue les relations familiales, les sentiments naturels au sein d’une même famille, dans la formation de l’homme civique où dans l’éducation moral et civique de l’individu. Portalis s’est lui-même largement inspiré de ce passage jusqu’à même le paraphraser pour rédiger l’extrait à commenter dans lequel il défend une conception similaire de la famille.
- A la fin de son extrait PORTALIS « ce sont les bons pères, les bon maris, les bons fils… » article 4 de la DDHC (une section droit, et une section devoir » nul n’est bon citoyens si il n’est pas bon fils bon père bon fils
- Jaubert, « le premier élément de la société est la bonne organisation des familles »
- Nature du texte : qualifier la nature du texte (politique, juridique, philosophique, un texte doctrinale ?) Si on a un décret : il faut définir la définition du décret, exposé des motifs : définition des motifs.
- Cet extrait est issu du discours préliminaire. Défense globale du Code civil, acte de nature politique où idéologique. 1er pluviôse an 9, 21 janvier 1801
- Présenter l’auteur (établir une présentation biographique de l’auteur : présentation biographique de Portalis).
- 4 membres de la commission, véritable auteur qui a prononcé ce discours est Portalis (cf. CORRECTION GALOP D’ESSAI S1)
- La présentation du contexte historique (période de préparation du code civil)
Selon Jaubert, le Code civil ouvrait une nouvelle ère. Il le regardait comme un code de rupture faisant table rase du passé. En effet, pour lui, non seulement la diversité de l’ancien droit avait été source d’une insécurité juridique qui avait eu pour préjudiciable conséquence la méconnaissance d’un droit naturel et imprescriptible de l’homme, la sûreté (art. 2 DDHC 1789). Mais encore le pluralisme juridique avait participé d’un ordre politique que Mirabeau avait regardé comme « un agrégat inconstitué de peuples désunis ». Devenue une et indivisible, la nation était supposée appeler de ses vœux un code de lois civiles uniformes. L’ancien chaos juridique était un défi à la Raison, à la souveraineté du législateur et à l’égalité devant la loi. De surcroît, l’heure était venue d’ordonner la société en définissant par le moyen d’une loi claire, précise et accessible à tous les citoyens, jusque et y compris les habitants des campagnes, les droits et devoirs de chacun. Manuel d’instruction civique, le Code civil avait aussi vocation à être un guide la vie pratique, plus précisément un bréviaire de propriétaire.
- L’objet et intérêt du texte (le sens du texte, les grandes idées donner par le texte, ce que recherche le texte, en quoi il est intéressant ?)
OBJET
- exprimer de manière synthétique les grandes idées du texte. Ce texte exprime la conviction selon lequel l’ordre sociale et politique dépend fondamentalement de l’ordre familiale, les auteurs du code civil ont porté la plus extrême attention à la cohésion et à l’harmonie des liens familiaux répondant à l’une des plus grandes préoccupations de N. Bonaparte qui affirmait « rien n’est plus contraire à l’esprit de famille, qu’une famille divisée »
La structure familiale apparait comme le lieu de socialisation d’un individu comme la … civique. Portalis et ses collègues considèrent que la famille de par l’action éducatrice qu’elle exerce sur ses membres dès leur plus jeune âge et essentielle au patriotisme et à la vie publique. Elle est la garantie d’une bonne citoyenneté et constituant cela le fondement de l’organisation civile. Pour les codificateurs de 1804, comme pour l’auteur du contrat social, il existe une liaison essentielle entre le bon père de famille et le bon patriote. Entre les vertus privées et les vertus publiques.
INTERET
Ce texte traduit l’attachement des rédacteurs de code civil au modèle traditionnel familiale et qu’il témoigne d’une volonté de rupture par rapport à la législation révolutionnaire jugé trop libérale, trop laxiste et pour ce motif accusé d’avoir opérer une dissolution sociale en affaiblissant la cohésion de la famille.
«Gouvernement révolutionnaire voulait dissoudre l’état : il fallait bien commencer par désorganiser la famille. Aujourd’hui que vous voulait affermir l’état, fonder donc la famille. » Carion-Nisas.
- La problématique sous forme interrogative, inversée sous forme interrogative ce qu’on a dit dans l’objet du texte.
- Quelle est la conception de la famille dans le code civil de 1804 ?
- en quoi la famille constitue-t-elle un enjeu politique et social pour les rédacteurs du code civil de 1804 ?
- Pourquoi incombe-t-il au législateur de veiller à la cohésion et à l’harmonie des liens familiaux selon Portalis ?
- ANNONCE DU PLAN (que les 2 grandes parties, sachant que les sous parties elles feront l’objet de chapeau entre elles, on ne cite jamais le texte dans l’introduction)
- RESTAURER ET CONTROLER LES MŒURS DANS LA FAMILLE …
- Le rétablissement du modèle traditionnel familiale dans le code civil de 1804
Portalis commence à expliquer que notre objet de lier les mœurs aux lois c’est un principe exprimer de Montesqieu « les lois peuvent être le reflet de mœurs et donc de l’état de la société a un moment donné de l’histoire, reflet de la législation aux mœurs. Caractère évolution des mœurs, les mœurs influx sur l’histoire. Le législateur doit favoriser les bonnes et mauvaise mœurs, faire en sorte que les mauvaises mœurs disparaissent et que les bonnes restent (regimen morum : gouvernement des mœurs)
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