Le réflexe myotatique
Dissertation : Le réflexe myotatique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hélène Tan • 23 Mars 2020 • Dissertation • 628 Mots (3 Pages) • 1 368 Vues
Les mouvements volontaires d’un muscle sont commandés par le cerveau et plus particulièrement, le cortex moteur. Pour les réflexes, ce sont des éléments différents qui interviennent dans la mise en œuvre d’un mouvement. Un réflexe est une réponse à une stimulation ayant une origine nerveuse, c’est-à-dire, qui est complètement indépendante de la volonté. Au sein de cette étude, c’est le réflexe rotulien qui est mis en exergue. Il s’agit d’un type de réflexe myotatique. C’est la contraction réflexe d’un muscle causée par son propre étirement. On peut donc se demander, quelle est la nature et le codage de l’information circulant au niveau cellulaire lors de ce réflexe. Afin de répondre à cette question, l’étude se portera dans un premier temps sur les circuits nerveux du réflexe et dans un second temps sur la fonction du muscle.
Lors d’un réflexe, la moelle épinière lombaire est utilisée. En effet, celle-ci est composée d’un nerf rachidien ayant une racine dorsale et une racine ventrale. Dans la racine dorsale du nerf, se trouve le nerf sensitif et dans la racine ventrale motrice se trouve le neurone moteur. Les neurones sensitifs sont des neurones afférents. Les influx cheminent des récepteurs musculaires jusqu’à la moelle. Ils présentent 2 prolongements, l’un est connecté à un capteur, l’autre est connecté aux dendrites d’un autre type de neurones. Ce sont les neurones moteurs. Ils sont connectés grâce à une synapse neuro-neuronique. Les neurones moteurs passent donc par les racines ventrales des nerfs rachidiens et parviennent aux muscles. L’information circulant à travers ces neurones est un message nerveux. Il est de nature électrique, est enregistrable et toujours identique. On l’appelle le potentiel d’action. Suite à une stimulation d’intensité suffisante, et dans ce cas-là c’est un coup sur le genou, on peut observer ce qu’on appelle un potentiel membranaire. Selon l’intensité de stimulation, le neurone émettra plus ou moins un nombre important de potentiel d’action par unité de temps. Ce potentiel d’action déclenche la libération de neurotransmetteurs (acétylcholine), stimule la fibre musculaire et provoque sa contraction. Le message nerveux est codé en fréquence de potentiel d’action et l’information circule grâce aux axones.
Précédemment, il a été mentionné que les muscles avaient un rôle lors d’un réflexe. En effet, leur rôle est particulier puisqu’il est double.
Le muscle est un récepteur sensoriel sensible à son propre étirement et de surcroit, il est effecteur du réflexe. Lors du coup sur le genou, les fuseaux neuromusculaires présents dans la jambe de la personne ont été stimulés. Ces fuseaux sont constitués d’une capsule ayant des fibres musculaires entourés de terminaisons sensitives. Ces fibres peuvent donc envoyer des potentiels d’action. Plus l’intensité de stimulation sera forte et plus nombreux seront les potentiels d’action. Ensuite, l’information est transmise par les fibres nerveuses afférentes, atteindra la moelle épinière, passera par les fibres nerveuses efférentes et arrivera à l’extrémité des fibres nerveuses motrices. On appelle ces extrémités synapse neuromusculaires. À ce niveau, il y a donc une arrivée des potentiels d’action, concentration des neurotransmetteurs dans la fente synaptique,
...