Le réflexe Myotatique
Dissertation : Le réflexe Myotatique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathsphysique • 9 Mai 2013 • 921 Mots (4 Pages) • 1 580 Vues
Le réflexe myotatique déclenche une contraction d’un muscle en réponse à son propre étirement. Il permet le maintien des postures dans l’espace en assurant une contraction légère des muscles, il s’agit du tonus musculaire. Il intervient également dans lerétablissement de notre position suite à un déséquilibre, afin d’éviter une chute par exemple.
Le réflexe myotatique est également un outil de diagnostic qui permet de vérifier le bon fonctionnement du système neuromusculaire. Par exemple, on utilise le réflexe achilléenpour diagnostiquer une sciatique car il peut disparaître chez un patient atteint par cette pathologie.
Le médecin, à l’aide d’un marteau, tape sur un tendon (tendon rotulien du genou ou tendon d’Achille). Le choc provoque une contraction du muscle étiré. Le muscle quadriceps se contracte. La jambe se lève dans le cas du réflexe rotulien. Le pied se tend dans le cas duréflexe achilléen.
On peut observer chez certains paraplégiques que malgré des lésions importantes de la moelle épinière, ils ont pu conserver une activité réflexe dans certaines zones de leur corps et notamment dans leurs jambes.
Ceci démontre que le traitement de l’information lors du réflexe myotatique ne concernepas le cerveau mais uniquement la moelle épinière.
Doc. 1 : Anatomie de la moelle épinière.
2. Historique des expériences menées sur le réflexe myotatique
François Magendie (1783-1855), démontra la différence entre les nerfs moteurs et les nerfs sensitifs. De plus, il précisa la fonction des racines antérieures et postérieures de la moelle épinière.
Les expériences de Magendie (1822) sont utiles pour comprendre le rôle de différentes structures impliquées dans le réflexe myotatique.
On représente en rose foncé les parties des voies nerveuses qui disparaissent suite aux sections : il faut savoir que lorsqu’on coupe un neurone, seule la partie qui contient le corps cellulaire (donc le noyau), survit. Le reste dégénère et disparaît.
Voici les schémas des expériences :
• Expérience 1 :
• Expérience 2 :
• Expérience 3 :
Expérience 1 :
le nerf rachidien est sectionné.
Expérience 2 :
section de la racine postérieure de part et d’autre du ganglion rachidien.
Expérience 3 :
section de la racine ventrale.
Observations à court terme Perte de la sensibilité et de la motricité. Perte de la sensibilité. Perte de la motricité.
Observations à long terme Les fibres du nerf rachidien dégénèrent à partir de la section jusqu’aux récepteurs sensoriels et aux muscles. Toutes les fibres de la racine postérieure dégénèrent sauf entre les deux sections, (on remarque que le nerf rachidien dégénère aussi en partie). Toutes les fibres de la racine antérieure dégénèrent, (on remarque que le nerf rachidien dégénère aussi en partie mais différemment de l’expérience précédente).
Interprétation des résultats
Les messages sensoriels partant des récepteurs sensoriels vers les centres nerveux et les messages moteurs provenant des centres nerveux vers les muscles passent par le nerf rachidien.
Concernant les dégénérescences, elles permettent de situer l’endroit où se trouve le corps cellulaire des neurones.
La partie des cellules nerveuses qui est séparée du corps cellulaire ne peut survivre.
On peut conclure queles corps cellulaires des cellules nerveuses afférentes et efférentes se trouvent dans les racines ou dans la moelle épinière.
Seule la sensibilité disparaît, les messages nerveux sensoriels passent donc par la racine postérieure puisque c’est elle qui a été sectionnée.
Les messages moteurs semblent passer par la racine antérieure puisqu’ils persistent.
Quant à la localisation, les
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