Le marché du blé cas

Le marché du blé

Le blé, véritable pilier de l’alimentation humaine, est l’une des trois grandes céréales, avec le maïs  et le riz, les plus consommées au monde. C’est la deuxième par l’importance de la récolte mondiale. Cependant au cours des cinquante dernières années le marché du blé est en crise avec une production qui a fortement progressé.

Grace à l’émergence de nouveaux acteurs  la production et les flux commerciaux  ont connus une répartition plus homogène à l’échelle de la planète qui autrefois était fortement concentrée.

L’évolution mondiale des foyers de consommation s’inscrit également dans le sens d’une plus large diffusion du blé et traduit la tendance à la hausse de la demande et une évolution des habitudes alimentaires.

Toutefois ses évolutions  n’ont paradoxalement pas favorisé une plus grande stabilité des prix et les cours du blé demeurent caractérises, en 2006, par une forte volatilité.

Le marché lieu d’échange entre l’offre et la demande de produit est ce qui nous interroge ici :     Comment s‘organise et évolue le marché du blé ? et qu’elles sont les incidences de l’évolution des prix sur la décision des consommateurs et les producteurs ?

1. Un marché en croissance constante mais aux réserves de plus en plus faibles

1. Les évolutions sur ce marché et ses causes et ses acteurs

La production mondiale de blé est en croissance constante depuis les quarante dernières années. En effet depuis les années 1960 la production de blé à augmenter d’environ 2,4 % par an. La production mondiale qui était de 222 millions de tonnes en 1961 s’établit à 625 millions de tonnes pour l’année 2005. Cette production a presque triplé en l’espace de 44 ans.

La consommation mondiale de blé a été multipliée par quatre en l’espace d’un demi-siècle passant ainsi de moins de 150 millions de tonnes consommées en 1946 à plus de 600 millions de tonnes en 2005 nous montre une étude de Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement).

La croissance de la consommation est due à la conjonction de 4 facteurs principaux :

• Le blé occupe une place essentielle dans l’alimentation humaine, et peu de produit lui sont substituable en quantité et en qualité nutritionnelles.
• La croissance démographique soutenue dans les pays émergents et en développement
• Les migrations de populations des campagnes vers les villes où le blé est davantage consommé.
• L’augmentation des revenus et du niveau de vie

L’accroissement de la  consommation est du fait d’une demande en hausse dans les pays en développement alors que les cinq pays représentant les deux tiers de la production mondiale sont des pays développer (L’Europe avec 126,96 million de tonnes entre 2003 et 2007, la Chine avec 98,73Mt, l’Inde avec 70,21Mt, les Etats-Unis avec 56,96Mt et la Russie avec 33,30Mt). Effectivement se sont les pays émergents qui seront à l’origine du maintien de cette hausse de consommation car le pain prend une place de plus en plus importante dans leur repas alors que pour les pays développé tel que la France, dès que le prix du pain augmente ils réduisent leur couts de consommation de pain, bien qu’ils n’y consacrent que 0.6 % de leur budget général en moyenne.

1. Eléments déterminant la fixation du prix et l’encadrement du marché

Les cinq pays détenant les deux tiers de la réparation de production mondiale de blé se voient désormais concurrencées par l’émergence d’un second groupe, composé du Canada, de l’Australie, du Pakistan, de la Turquie et de l’Argentine, qui exerce une influence déterminante sue la fixation des prix mondiaux. Ces deux groupes de pays assurent aujourd’hui 80% de la production mondial de blé.

La consommation mondiale de blé dépasse la production qui est insuffisante pour faire face aux besoins alimentaire et non alimentaire en forte croissance. En effet la consommation ne cesse de croître au détriment des réserves mondiales. Cette diminution des réserves accompagne les épisodes flambée des prix car moins il y en a plus c’est cher. De plus il y a la rareté des matières premières qui porte fois sur le coût des intrants de la production agricole et sur les terres disponible pour les cultures vivrières, dont la surface diminue rapidement sous l’effet de l’urbanisation, de la désertification, de la dégradation des sols et du développement rapide de nouveaux usages tels que la production d’agrocarburants.

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