Etude de cas AES
Étude de cas : Etude de cas AES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sana Majeri • 4 Septembre 2017 • Étude de cas • 1 567 Mots (7 Pages) • 5 046 Vues
- Présentation de l’établissement :
Dans le cadre de ma formation j'ai eu l'opportunité d'effectuer un stage de 8 semaines dans un au Foyer d’accueil Médicalisé situé dans le nord-ouest de Lyon dépendant d'un groupe associatif, qui accueille 44 usagers de 20 à 70 ans qui présente une déficience visuelle avec handicaps associé
Le foyer est composé de 4 groupes de 11 résidents, dont 1 qui a un agreement Mas et Fam. L’équipe pluridisciplinaire se compose d’une équipe éducative, une équipe paramédicale, une équipe médicale, une équipe de nuit et de psychologues.
- Choix de la personne :
Après observation de l’ensemble des résidents mon choix c’est portée sur Mme C. car le déroulement de son quotidien m’a interpellé. En effet Mme C. est présente seulement sur les temps de repas sur le groupe, le reste de son temps elle le passe dans sa chambre.
- Présentation physique, âge, comment se présente la personne, comportement :
Mme C. est âgée de 61 ans, c’est une dame de taille moyenne qui se déplace à l’aide d’un déambulateur. Elle souffre d’une cécité totale de l’œil droit suite à une chirurgie oculaire pratiquée en 1983 et acuité visuelle faible de l’œil gauche plus un traumatisme bilatérale.
Mme C. est issue d’une fratrie de neuf enfants. C’est une famille décrite comme dans le besoin et un père alcoolique et violent.
La première hospitalisation de Mme C. a eu lieu à l’âge de 1 an pour refus alimentaire, un amaigrissement important et un retard psychomoteur.
En 1965 elle est placée à l’IMP avec des séjours à l’hôpital pour malnutrition, rachitisme et évolution des troubles psychiatrique et psychomoteurs.
En 1970 elle est accueilli hôpital psychiatrique. De là elle s’isole dans sa chambre et le contact avec sa famille est interrompu.
En 1977 le lien avec sa famille est repris et les visites sont fréquentes mais en présence de son père elle se mord, crie et s’urine dessus.
En 1978 elle change de service et les visites de sa famille cessent brutalement. Mme C. s’isole.
Peu de temps après elle va entretenir une relation privilégiée avec une soignante et durant cette période elle acquière l’autonomie mais le départ de cette soignante ainsi que sa cécité complète du a l’opération chirurgicale des yeux en 1983 entrainent une perte conséquente de cette autonomie.
En 1990 elle change à nouveau de service et la communication avec sa famille est à nouveau reprise elle s’y rend en week end 1 à 2 fois par moi.
De 1993 à 2013 Mme C. est dans l’opposition, l’agressivité, elle ne participe a plus aucune activité et se renferme sur elle-même. Durant cette période elle change à plusieurs reprises de service et de structures. Au fil du temps une amélioration a été relevé Mme C. est plus calme moins agressive et participe à des sorties. En 2013 elle intègre le foyer d’accueil médicalisé à l’ouverture du 4ème groupe avec une orientation MAS.
- Observation d’une situation quotidienne :
Lorsque que j’arrive à 7h, Le veilleur n’étant pas présent sur le groupe je me réfère donc à sa relève écrite. Le matin nous sommes deux en poste à 7h, et un troisième professionnel qui arrive à 8h. Ce jour-là je suis avec une remplaçante. J’entends alors un cri provenant d’une chambre, je me dirige donc vers le couloir. J’entends de nouveau un cri et je comprends qu’il provient de la chambre de Mme C. Je frappe sa porte et sans réponse je décide alors d’entrer en m’annonçant. J’allume la lumière et là je la découvre nue, dos à moi. Il me semble qu’elle avait les bras croisé sur son torse et une respiration accentuée. J’aperçois également au sol sa protection et son pyjama souillé, ainsi que son lit.
Je m’approche d’elle en lui demandant si elle a bien dormi, je ressens Mme C. un peu plus apaisé par ma présence, elle s’est arrêté de crier. Je lui explique ensuite que je vais chercher son peignoir pour la couvrir. Une fois couverte je lui dit que je vais préparer ses vêtements pour la journée. J’accompagne ensuite Mme C à la salle de bain, je lui propose de passer aux toilettes avant la douche. J’explique à Mme C qu’elle va prendre sa douche. Mme C se lève et se met à crier, et se rassoit. Je rassure Mme C. lui posant une main sur l’épaule et lui explique qu’elle que une fois la douche terminée elle sera au propre et au sec. Je lui tend la main, elle la saisit et se lève. Une fois installé sur la chaise douche je l’informe que j’allume l’eau et Mme C. recommence à crier, je coupe donc l’eau. J’essaie de rassurer Mme C mais ses cris sont trop fort, elle ne m’entend pas. Je me sens désemparé face à son angoisse. J’informe Mme C que je lui laisse un moment pour se calmer et quand elle le sera nous pourrons reprendre. Je patiente donc un instant à ses côtés cela semble fonctionner Mme C. semble être plus apaisée je peux donc commencer la douche. Une fois sa toilette terminez je sèche Mme C. et lui propose de venir s’habiller dans la chambre en lui prenant la main. Elle ne veut pas se lever, crie, se tape. J’essaie de la calmer en prenant un ton rassurant et en lui rappelant le cadre : je lui explique aussi que je peux comprendre son mécontentement mais que d’autres résidents dorment encore et qu’il faut respecter leur sommeil. Je laisse un temps à Mme C pour se calmer et en attendant j’essuie le sol au cas où elle décide de se lever et attends un petit moment. Je récupère les vêtements en même temps pour retenter une autre approche. J’informe Mme C. que j’ai ses vêtements et lui demande si elle veut bien me suivre pour venir s’habiller dans la chambre. Elle se lève, je lui tends la main pour l’accompagner à s’habiller. Une fois vêtue je la conduis à la salle à manger pour le petit déjeuné.
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