A toute vitesse
Dissertation : A toute vitesse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Angelo Ravelonarivo • 28 Mai 2020 • Dissertation • 851 Mots (4 Pages) • 2 260 Vues
Nous sommes constamment en quête d’une vie meilleure, la modernité et les progrès technique modifient notre rapport au temps et à l’espace. La rapidité devient une compétence essentielle : il faut être réactif, prendre des décisions dans l’urgence parfois au détriment de la réflexion et de la suspension du jugement. Vivre intensément, tel est le dernier idéal proposé à l’homme moderne, assigné à une vie fulgurante à l’image de l’électricité. Peut-on sortir de cette course tout en restant intensément vivant ?
Nous analyserons dans un premier temps que le fait de vivre sous l’idéal de l’intensité peut être source de bonheur et d’affirmation de soi, et par la suite démontrer qu’il est toujours préférable de mener une vie sereine et plus calme.
Prôner pour l’idéal d’une vie intense est un choix, c’est un mode de vie rempli d’adrénalines. C’est un monde ou le dynamisme prime, être en quête de sensations fortes et sentir un besoin d’existence tel est la définition de la perfection pour certains. Dans l’essai de Jean Phillipe Domeq « ce que nous dis la vitesse » nous fait part de la course formule 1 et ses tensions autour de la vitesse avec de nombreux témoignages de pilotes de formules F1 qui tentent de mettre des mots sur ce qu’ils éprouvent au volant d’une voiture roulant à une vitesse fulgurante.
Si la vitesse procure de l’adrénalines, elle est aussi source de pouvoir toujours dans le but de rester plus rapide que ses opposants, d’où la naissance d’une compétition permanente. Dans la saga « Fast and Furious » de Rob Cohen l’accélération est au cœur de toutes les actions : Toretto et son équipe règnent sur les rues de Los Angeles avec leurs voitures de sport extrêmement puissante pouvant atteindre des vitesses sensationnelles. Ils n’ont qu’une seule idée en tête, aller plus vite pour gagner. Dans ce film rouler vite est une nécessité, il s’agit même d’une question de vie ou de mort. Le pouvoir, l’adrénalines, le bonheur ne tournent qu’atour de la course automobile ce sont les maitres mots des personnages.
Mener une vie intense dans le sens où elle contribue à la construction de soi-même nous permet d’avoir un sentiment d’existence et de confiance en soi. Cependant il ne faut pas oublier cet aspect de l’intensité qui laisse entendre un côté péjoratif.
L’idéal est une perfection qui ne sera jamais atteint mais qu’on essaiera d’atteindre de façon à se rapprocher le plus possible. L’intensité fait référence à la pression, le stress ou même la peur, il n’y a donc pas de réel intérêt à mener une telle vie. En faisant un lien entre les deux on peut constater comme une sorte d’incompatibilité et d’incohérence. Il est même plus judicieux de fuir cette constante accélération à la quelle on fait face qui n’est rien d’autre que la société moderne. Elle nous forge à sa façon, elle nous fait dévier de notre réel bonheur. Aller vite, encore et toujours plus vite ne vas pas sans risques. Dans le roman de Phillipe Besson « vivre vite » qui raconte l’histoire de James Dean mort prématurément d’un accident de voiture, à l’aube d’une carrière prometteuse. On peut retenir que le personnage était mort pour l’amour aveugle de la vitesse, s’obstiner pour une vie remplie d’intensité n’est pas sans risque et peut conduire à la mort.
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