Seconde CNED français devoir 1

Guy de Maupassant est un auteur normand de la seconde moitié du XIX ème

siècle (1850-1893). Témoin de son temps,il dépeint avec fidélité,réalisme,les

mœurs et la société normande. L'écrivain est à la croisée de deux mouvement

de son époque,réalisme et naturalisme. En 1883,il sort un premier roman '' Une

vie '' où il met en scène la petite bourgeoisie.La protagoniste de ce roman est

une jeune femme (Jeanne) tout droit sortie du couvent et qui épouse

Julien.L'auteur y décrit les désillusions qui suivent ce mariage.Jeanne est une

femme trompée subissant l’indifférence et le comportement brutal du mari.Elle

met au monde un enfant,tout juste après la naissance du bâtard que Julien a eu

avec Rosalie,leur servante et amie de Jeanne.Cet accouchement est difficile en

comparaison de l'accouchement de Rosalie.

Mais en quoi cette scène d'accouchement est elle réaliste?

Nous suivrons pas à pas l'évolution en crescendo de la souffrance de Jeanne

.Des douleurs si accablantes qui métamorphosera le personnage sur le plan

psychologique.Puis nous analyserons l'état d'esprit de Jeanne envers les autres

personnes de son entourage.Quel sera ses sentiments à l'encontre de sa

complice qui l'a trahie? Nous verrons alors avec quelle lucidité elle perçoit

Julien .Enfin , nous montrerons comment une jeune femme pleine de

ressentiments oublie tout et face à la maternité devient une mère fanatique.

Jeanne est seule pour affronter cet accouchement ;Elle n'est que

douleur.

Comme un début de tempête ,Jeanne a subi l'assaut de quelques vagues

douloureuses.Entre ces attaques la jeune femme alitée gémit.Et puis la tempête

se déchaîne et le supplice est à son paroxysme, puis il s’apaise à nouveau

pour mieux revenir et reprendre “ avec violence” et devenir bientôt

“épouvantable”(l.3). C'est un crescendo de souffrances insupportables : “ des

cris involontaires jaillissaient entre ses dents serrées”. L'auteur emploie le

passé simple lorsque le rythme s'accélère et s'intensifie : “les douleurs

reprirent...devinrent bientôt épouvantables” (l.3). “une convulsion effroyable la

saisit”(l.18) “Elle se tendit dans un effort suprême” (l.20).

Jeanne se révolte face à la trahison de son époux et se sa confidente,son

amie.Face à cette injustice ,la jalousie monte en elle.Pourquoi est-ce, elle, la

victime accablée par de telles douleurs alors que Rosalie,coupable ,a enfanté

sans peine.

Est il possible qu'un “bâtard ” puisse naître sans “peine et sans torture”,

sa

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