Le travail et la souffrance
Dissertation : Le travail et la souffrance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AnDré Khella • 10 Février 2018 • Dissertation • 582 Mots (3 Pages) • 3 037 Vues
ARGUMENTATION
L'origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux. Dans la Bible il est aussi dit : « A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise » (Gn. 3 ;19). Dans la Genèse le travail est présenté comme une punition et une souffrance. Le travail n’apporte-il que souffrance ? Nous serons ainsi amenés à nous demander si le travail apporte-t-il de la souffrance, avant de s’interroger sur les autres choses qu’elle apporte pour enfin finir avec un regard nouveau sur cette souffrance.
Dans la Bible le travail est présenté tel un fardeau imposé à l’Homme pour cause de ses péchés. En effet le travail nécessite l’effort, qu’il soit physique, mental ou moral. Ainsi cet effort quotidien engendre petit à petit une souffrance grandissant chez l’être humain. Dès lors Le travail devient une habitude mécanique, irréfléchie, et qui résulte d'une succession d'actions répétées sans cesse : le travail qui devient une routine. Cette routine rend le travail difficile. Conformément au cas de Jean Valjean, personnage principal du livre Les Misérables écrit par Victor Hugo en 1862, resté 19 ans au bagne pour vol de pain. Au bagne il lui était imposé un travail très difficile avec des conditions morales physiques et mentales particulièrement éprouvantes le faisant souffrir.
Malgré le fait que le travail apporte de la souffrance celle-ci peut être bénéfique. Puisque si notre travail nous plait, cela provoque alors une routine positive, nous donnant alors le plaisir de travailler. C’est ce que Confucius explique si bien : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. ». Alors le travail présente un autre aspect, positif souvent bénéfique. D’une part le travail est récompensé par un salaire, d’autre part il apporte une récompense morale car il permet de mieux gérer ses ressources matérielles. Le travail mettant en collaborations plusieurs personnes il est alors bénéfique sur le plan social. Comme le dit Victor Hugo : « La racine du travail est parfois amère, mais la saveur de ses fruits est toujours exquise. » Le travail est dur, sa souffrance dure mais ces récompenses sont bénéfiques.
En d’autres termes le travail apporte souffrance, fatigue morale et physique. Mais il y a une vision positive à cette souffrance, les produits de celle-ci sont bénéfiques et encore plus si le travail nous plait. Il est nécessaire d’aimer ce que l’on fait afin d’en profiter pleinement. Et pour cela il faut l’accepter quel qu’il soit car le travail apportant souffrance, tout travail est respectable et c’est pourquoi qu’il doit être respecté. « Il n'y a point de travail honteux. » Socrate. Donc le travail apporte plus ou moins de souffrance en fonction du jugement que l’on porte sur la profession.
Pour conclure, non, le travail n’apporte pas que souffrance, il apporte bien plus que cela, Voltaire le rappelle bien : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. ». Malgré le fait que les conditions du travail soient difficiles elles positivent notre vie et les récompenses de celui-ci sont encore plus bénéfiques si l’on aime ce que l’on fait. La question suivante se pose : Comment aimer ce que l’on fait ?
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