Commentaire sur la Princesse de Clèves de Mme de La Fayette
Commentaire de texte : Commentaire sur la Princesse de Clèves de Mme de La Fayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LeonieFR • 20 Janvier 2021 • Commentaire de texte • 1 050 Mots (5 Pages) • 1 282 Vues
Au XVII es le courant classicisme se développe avec le roman de madame de La fayelle. Le classicisme est un courant littéraire et artistique, qui se définit par un ensemble de valeurs et critères formant un idéal incarné dans “l’honnête homme”. Madame de La Fayette écrit La Princesse de Clèves en 1678, sous le règne de Louis XIV. Ce sera son plus grand succès. Le passage étudié ici est la scène de la première rencontre le personnage éponyme et celui qui aura un rôle primordial pour la suite de l'intrigue : le Duc de Nemours. On peut se demander en quoi cette scène est- elle primordial suite de l'intrigue ? L'examen du texte portera d’abord sur la rencontre, puis sur les jeux de regards, enfin sur le Coup de foudre.
En premier lieu, cette scène est la première rencontre entre Mme de Clèves et le Duc de Nemours et c’est une rencontre organisée. C’est le roi, autorité suprême et représentant de dieu sur terre, qui incite le couple à se former le temps d’une danse : “le roi lui cria de prendre celui qui arrivait”. Cela a fait comme un effet d’attente ( on veut que le couple se forme ) qui renforce l’idée que la rencontre était prévue, attendue donc organisée. Cette rencontre prend la tournure d'un moment auquel tous deux étaient destinés. Les paroles du roi et de la reine après la danse les poussent à communiquer. La tournure de discours rapporté: “leur demandèrent" le montre.
Ensuite, il y a un jeu de regards à la suite de cette rencontre. Il y a le regard que la Cour pose sur le couple formé, “ Quand ils commencèrent à danser, il s’éleva dans la salle un murmure de louanges” ; “ singulier de les voir danser ensemble sans se connaître” dans ses phases on peut voir qu’il y a une si forte alchimie les deux que même les gens extérieur s’en rende comptent. Il y a aussi le champ lexical de la vue qui intervient régulièrement dans le texte mais cette fois ci du côté de mme de Clèves et du Duc de Nemour : “ yeux ”, “ vit ”, “ vu ”, “ voir madame de Clèves ”, “ admire ”,qui montre qu’il s’admire tous les deux. Il est intéressant de voir que dans ce passage, c’est le point de vue d’un narrateur omniscient ce qui n’est pas le cas dans tout le roman.
De surcroît, lors de cette rencontre il y a une forte importance pour les apparence, les deux personnage ne plaise physiquement : “ difficil de ne pas être surprise de le voir ”, “ surpris de sa beauté ”, “ on admiration ” De plus, la beauté de chacun des deux héros suscite la surprise lorsqu'on le voit pour la première fois (réciprocité) Le chiasme de ligne 677 à 680 en témoigne: “ surprise...voir/voir étonnement ”. Très rapidement, c'est la beauté parfaite du couple qui est mise en scène. La proposition subordonnée conjonctive met ce trait caractéristique en évidence: “ quand ils commencèrent…”. L’alchimie entre ces deux personnages est purement physique : sans s’être jamais parlé, ils sont chacun séduits par l’apparence de l’autre et se mettent à danser.
Cette scène de rencontre organisée, où se jouent à la fois des rapports personnels (Mme de Clèves/Nemours) et publics (bal en présence de la Cour du Roi), est marquée par les jeux de regard, qui trahissent les sentiments des personnages et une importance sur le physique. La cour et le lecteur assistent
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