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" Zone " de Guillaume Apollinaire

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Par   •  16 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  1 748 Mots (7 Pages)  •  1 045 Vues

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« Zone »  (Alcools)

Problématique :        En quoi le poème inscrit-il le recueil dans la modernité poétique ?         

Mouvements :                                                                                                  

        - Tradition vs modernité -d’une lassitude du passé à l’éloge de la modernité-                   (l.1-14)

        -  La modernité, théâtre d’une rue parisienne (l.15-24)

        

        

Où le passage se situe :                                                                                        

                

C’est le premier poème du recueil « alcools » or c’est le dernier poème que Apollinaire à écrit.

Début d’introduction :        

« Zone » est un poème publié en 1913 et écrit par Guillaume Apollinaire un précurseur du surréalisme. Datant du XX ème  siècle, il s’inspire du symbolisme mais n’appartient pas à un mouvement bien définis. Par ailleurs « zone » s’inscrit dans la modernité poétique et est un poème élégiaque et lyrique. Le premier vers de « zone » débute par « à la fin », et « les étoiles mourraient, le jour naissait à peine » est le dernier vers de « vendémiaire »

qui est le dernier poème du recueil. Le choix de l’ordre des poèmes du recueil n’a pas été fait par hasard, il permet de produire un effet d’ouroboros, c’est à dire d’une lecture sans fin comme une boucle infini. Cela est possible car c’est par « zone » que commence le recueil alcools or c’est le dernier que Apollinaire à écrit. Lors de la lecture de ce poème, on suit le poète dans les rues de paris.                                                                        

Idée de conclusion :        

Le poème « zone » possède une lassitude de la poésie traditionnelle. Apollinaire a une passion pour la modernité et pour la ville. L’espace urbain sert de décor au poème. C’est un emblème de la modernité. C’est un poème moderne et optimiste célébrant la nouveauté et l’inventivité de ce début de siècle.                                                                                

        « Zone » est un poème publié en 1913 et écrit par Guillaume Apollinaire un précurseur du surréalisme. Datant du XX ème  siècle, il s’inspire du symbolisme mais n’appartient pas à un mouvement bien définis. Par ailleurs « zone » s’inscrit dans la modernité poétique et est un poème élégiaque et lyrique. Le premier vers de « zone » débute par « à la fin », et « les étoiles mourraient, le jour naissait à peine » est le dernier vers de « vendémiaire » qui est le dernier poème du recueil. Le choix de l’ordre des poèmes du recueil n’a pas été fait par hasard, il permet de produire un effet d’Ouroboros, c’est à dire d’une lecture sans fin comme une boucle infini. Cela est possible car c’est par « zone » que commence le recueil alcools or c’est le dernier que Apollinaire à écrit. Lors de la lecture de ce poème, on suit le poète dans les rues de paris.        Cela nous amène donc à nous demander, en quoi le poème inscrit-il le recueil dans la modernité poétique? Nous allons pouvons le voir en découpant et analysant le texte ; premièrement avec l’avancer d’une lassitude du passé à l’éloge de la modernité et secondement, la modernité, théâtre d’un rue parisienne.

     D’une lassitude du passé à l’éloge de la modernité

  • Commence par 3 vers libres, ce qui donne un effet d’ennui vers le passé

  • Les 3 premières strophes du poème sont monostiches (strophe composé d’un seul vers)
  • « à la fin tu es las de ce monde ancien » (v.1)
  •  élégie / lassitude
  • vers classique (alexandrin) qui répond à la tradition poétique
  • « ancien » diérése (an-ci-ien) qui donne l’impression que l’adjectif se brise et que le passé s’efface.
  • « tu » pronom qui sert à designer le poète
  • Le lyrisme permet au lecture de devenir au même titre que Apollinaire, le destinataire du poème
  • « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » (v.2)
  • Personnification de la tour Eiffel en bergère
  • 15 syllabes et non 12 (alexandrin) = signe de modernité poétique
  • métaphore des arches de la Seine en dos de moutons avec « le troupeau des ponts bêle »
  • Bergère = héroïne des romans du 17 ème siècle qui est en apposition avec la tour Eiffel qui est une symbole de la modernité
  • Alternance entre les éléments ancien et moderne
  • « des ponts bêle » métaphore des moutons mais aussi des voitures qui klaxonne sur les ponts
  • « tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine » (v.3)
  • « tu » peux désigner l’auteur, comme la tour Eiffel, comme le lecteur
  • élasticité temporelle
  • envie de modernité, lassitude à l’égard de l’Antiquité considéré comme une inspiration et un modèle au cours des siècles précédents.
  • « La religion seule est restée toute neuve ; Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation » (v.5)
  • parallélisme de construction
  • comparaison de la religion aux hangards de port-aviation
  • « L’européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X »
  • religion qui perdure dans l’ère moderne
  • « La honte te retient ; D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin »
  • demeure à l’écart de cette modernité puisqu’il fuit les bancs de l’église
  • attitude d’Apollinaire hésitante envers la religion
  • état d’une société qui s’éloigne d’une religion qui avait été pendant des siècles son point d’appui.

     2. Modernité, théâtre d’une rue parisienne

  • « tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut »
  • énumération, la poésie s’invite dans les villes
  • « chantent tout haut » = dimension artistique musicale et poétique de ces nouveaux supports
  • « voilà la poésie »
  • le poète inscrit l’écriture poétique dans une époque nouvelle, mais c’est la littérature dans sa globalité qui subit une mutation.
  • Vers 12, 13, 14
  • changement dans la littérature
  • « pleines d’aventures policières » ; « mille titres divers »
  • hyperbole qui traduisent l’enthousiasme d’Apollinaire face à ces nouvelles formes de littéraires / innovations poétiques
  • vers 15 + intégralité de la strophes
  • l’auteur concentre son regard sur une rue parisienne
  • utilisation de la première personne avec « j’ai vu ce matin »
  • une rue qualifié de « jolie »
  • témoin de la modernité, offre de défilé de parisien du XXème siècle
  • « clairon » ; « gémit » ; « aboie »
  • champ lexical du bruit, rue gagné par une musicalité moderne
  • « J’aime la grâce de cette rue industrielle »
  • antiphrase entre « grâce » et « industrielle »
  • d’après Apollinaire le monde moderne possède une beauté véritable

        Le poème « zone » possède une lassitude de la poésie traditionnelle. Apollinaire a une passion pour la modernité et pour la ville. L’espace urbain sert de décor au poème. C’est un emblème de la modernité. C’est un poème moderne et optimiste célébrant la nouveauté et l’inventivité de ce début de siècle.

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