L’humanité est-elle condamnée à la finitude ?

L’humanité est-elle condamné à la finitude ?

L’Homme a depuis tout temps tenter d’échapper à la mort. Il rêvait vie éternelle et fontaine de Jouvence. Mais l’être humain, comme tout autre être vivant sur cette terre, est destiné à mourir un jour. Certaines espèces possède une longévité exponentielle comparé à d’autre mais cela est du à leur génétique. L’Homme, lui n’en possédait pas une très développée mais il a su grâce à des avancées scientifique faire augmenter son espérance de vie. Il n’empêche que la mort viendra toujours chercher les Hommes un jour. Et pour l’instant aucune personne connu à ce jour n’a pu s’y opposer. Mais le destin de l’Homme n’est-il que de naître puis de vivre en attendant la mort ? L’humanité est-elle condamné à la finitude ? Pour répondre à cette problématique dans un premier temps nous verrons qu’est ce que la finitude chez l’Homme. Puis dans un second temps nous verrons

Tous d’abord la finitude possède dans le Larousse deux définitions. La première et la plus simple, caractère de ce qui est fini. Et la deuxième plus complexe qui en quelque sorte rejoint l’autre, caractère de l’être humain, considéré comme ayant la mort en lui à chaque instant de sa vie. La finitude a alors une notion de temporalité qui indique la fin de quelque chose ou bien encore une limite imposée. La finitude nous rappelle immanquablement la mortalité de l’Homme. La finitude humaine nous rappelle que l’Homme n’est ni un être qui sait tout, ni un être tout-puissant. L’Homme est un être orgueilleux de nature qui a souvent tenter de s’enlever cette nature et de s’élever au rang de Dieu. Car sa condition de mortel fait de lui un être faible et imparfait. Pour s’élever l’Homme, par exemple, c’est donné le droit de déposséder la vie d’une personne. Comme l’a dit Günther Anders dans son écrit Le temps de la fin de 1972, l’Homme s’est transformé et est passé du rang de « genre des mortels » à celui de « genre mortel ». C’est-à-dire du rang de ceux qui peuvent être tués à ceux qui peuvent tués. La finitude humaine fait peur à l’Homme car elle lui contraint des limites que l’Homme ne souhaite pas accepter. L’Homme, comme le caractère de toute chose possédant une limite, voit son existence limité par la finitude. Et cela effraie l’Homme car ce n’est pas un vivant comme les autres, il est le seul vivant conscient d’exister dans le temps. De plus celle-ci ne limite pas seulement l’existence mais aussi notre faculté de connaître. L’Homme se rappelle des cicatrices qui ont souillé son histoire d’être parfait. Que cela soit par la barbarie dont il a fait preuve ou bien encore les exterminations ainsi que par son ignorance et son incertitude par rapport à ce qu’il connaît.

L’Homme ne peut s’échapper de sa condition de mortel mais est-ce pour autant que l’humanité est condamné à la finitude. L’humanité représente l’ensemble des être humains mais ce terme désigne aussi une qualité morale correspondant à de la bienveillance, de l’altruisme, de la compassion. L’on attends alors de l’Homme cette qualité qui le désigne directement. C’est donc de là que vient le paradoxe de dire d’un humain qu’il est inhumain car l’on considère que l’être humain a un devoir être.

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