La maison peut-elle toujours être un refuge ?

CULTURE GENERALE ET EXPRESSION : THEMATIQUES – EXAMEN BLANC N°2

Mes coordonnées :  EICHACKER Elodie

Formation suivie : BTS PI

N° d’inscrit : 34828

Notez vos questions ou vos remarques :

APPRECIATION DU CORRECTEUR :

Cette appréciation repose sur plusieurs critères détaillés dans le tableau suivant :

NOTE :

Remarques du correcteur :

Consigne

Durée : 4 heures

Barème : 60 points

Les documents ne sont pas autorisés.

Cet examen blanc comprend 4 documents.

1. SYNTHÈSE DE DOCUMENTS (40 points)

Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants.

Corpus :

Document 1 : Colette, La Maison de Claudine, 1930, éd. Le livre de poche, extrait chap. I

Document 2 : Paroles de la chanson San Francisco (1974) par Maxime Le Forestier – paroles.net

Document 3 : Maison natale Charles de Gaulle (Lille) 

Document 4 : Maison natale Claude Debussy (doc. Musée municipal - Musée Claude Debussy)

1. ÉCRITURE PERSONNELLE (20 points)

Vous répondrez de façon argumentée et illustrée à la question suivante : Pensez-vous que la maison puisse toujours être un refuge ?

Vous appuierez votre réponse sur le corpus, mais également sur vos connaissances personnelles.

La maison de son enfance ou celle qui a marqué sa jeunesse, peut avoir disparue, ou elle est être inhabitée, elle a pu également être conservée pour être le témoin de la naissance et de la vie d’un personnage célèbre. Après lecture de ces documents, nous pouvons nous poser la question suivante : la maison participe-t-elle à la construction du moi ?

Tout d’abord, nous constaterons que la maison parle de notre mémoire. Puis, qu’elle concourt également à notre bonheur et enfin qu’elle nous aide à nous accomplir.

Les quatre documents du corpus offrent d’innombrables souvenirs, notre maison est  un miroir de notre passé et de notre avenir. Ce peut être une maison de famille où les souvenirs sont présents. La disposition intérieure et l’ameublement nous remémorent la vie de nos anciens. C’est en fait notre berceau, mais nous souhaitons la mettre à notre goût. Cependant, de nouveaux agencements ne font pas oublier les origines et la vie qui fut construite en ces lieux.

Ainsi, l’extrait du chapitre 1 du livre intitulé « La maison de Claudine », écrit par Colette évoque une résurrection du passé, de sa maison et du jardin. En effet, elle se remémore la beauté des lieux. Dans son souvenir ce n’était que beauté, bonheur et splendeur. Tout comme les paroles de la chanson San Francisco inspiré d’un voyage de jeunesse dans une maison hippie, écrite par Maxime Le Forestier en 1974 qui nous rappelle qu’elle s’inscrit dans nos plus anciens souvenirs. Également, l’extrait « Maison natale de Charles de Gaulle » tiré du site www.charles-de-gaulle.org, nous expose une maison natale avec pleins de chemins de vie. Cet édifice va être conservé pendant plusieurs années afin de faire perdurer la vie, le souvenir et le travail d’une personne mémorable. Toutes ses qualités d’homme sont mises en valeur, son labeur incessant pour conduire notre pays au meilleur et nous éviter de nombreuses catastrophes. Cette demeure malgré tout subit les affres du temps qui vont nécessiter de nombreux travaux afin de restaurer l’authenticité du lieu et de mettre en valeur l’esprit profond de cette famille qui a marqué de nombreuses générations. La photo intitulée « Maison natale de Claude Debussy » est une illustration de son bureau au sein de son musée édifié dans sa maison. Effectivement il invite le visiteur chez lui a une promenade visuelle, poétique et sonore, propice aux souvenirs.  Datant du 17ème siècle, ce lieu de mémoire apparaît bien ordonné, d’une certaine austérité mais cependant classique, reflétant le souvenir d’un célèbre compositeur.

                Puis, nous constatons que la maison concourt à notre bonheur : une satisfaction d’avoir réalisé tous nos vœux, tous nos désirs qui concours à l’équilibre de notre corps et de notre esprit. Dans notre vie, la maison a une place privilégiée, elle devient un aboutissement, une réussite et la clé du bonheur. C’est là que nous pouvons nous ressourcer, nous sentir à l’abri. C’est comme une deuxième peau ; elle traverse le temps à la manière de notre corps, elle vieillit, s’entretient, se transforme. L’organisation, l’ergonomie du quotidien, la décoration nous permettent de nous concentrer sur notre sérénité, notre bien-être. De fait, dans l’extrait du livre « La maison de Claudine », Colette débute un récit un peu rébarbatif comparant la façade à un orphelinat ou pire encore avec une geôle ancienne, l’auteur dans une description gourmande nous décrit les arbres, les fleurs, les couleurs côté jardin, ce côté est tout sourire. Elle fait jaillir ses souvenirs de la splendeur d’enfant de ce lieu clos. En revanche, elle ne laisse que très peu de place pour le monde animal ou humain. Ensuite, Maxime Le Forestier, dans sa chanson San Francisco, décrit sa maison bleue, maison du bonheur, empreinte de liberté, d’amitiés où tout n’est que simplicité. C’est là où il a connu une vie différente : la maison des gens heureux. Il nous invite dans une maison pleine de charme où se mélangent l’amitié, l'insouciance et le lâcher prise. La vie y est simple, accueillante baignant dans une atmosphère de bien-être, d’attention à l'autre et de bienveillance. C’est une période de jeune adulte qui a marqué l’auteur. Tout comme le général de Gaulle et sa famille où convivialité, bonheur et esprit de famille régnaient. En effet, il s’agissait pour lui d’un lieu de ressourcement. La photo de la maison natale de Debussy dégage une atmosphère feutrée, propice à l’inspiration musicale avant-gardiste, celui qui fut le pionner de la musique moderne.

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