Nietzsche – Le gai savoir

« Chasser l’ennui par n’importe quel moyen est aussi vulgaire que travailler sans plaisir »

Nietzsche – Le gai savoir

Selon le philosophe chinois Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

Tout comme Nietzsche, Confucius démontre l’importance de s’épanouir dans son travail.

« Chasser l’ennui » c’est vouloir repousser cette envie de ne rien faire et de ne pas utiliser son temps comme on le désir. C’est comme si le temps avait pris le contrôle de notre corps. C’est comme si l’ensemble des actions utiles et/ou souhaits avaient été réalisés dans la journée. Cela montre une forme d’emprise qu’a le temps sur le corps. L’ennui peut avoir un côté positif, laissant place à la réflexion et à l’imagination, ou bien un côté péjoratif qui laisse penser à une perte de temps. Ici, l’ennui est vulgaire car il ne devrait pas apparaître lorsque l’on travaille.

En effet, la suite de la phrase est : « par n’importe quel moyen » ce qui accentue le fait de vouloir se débarrasser de cet ennui. Le terme « n’importe » montre davantage une envie de fuir, comme si l’ennui était un parasite que l’on veut « chasser ».  

Le terme « vulgaire » créé un paradoxe puisqu’il montre qu’il est tout à fait commun de « chasser l’ennui » et de « travailler sans plaisir ». Or si on travaille sans plaisir alors l’ennui refait surface. Il y a donc une boucle qui se créée entre l’ennui et le travail sans plaisir.

Le terme « travailler sans plaisir » peut vouloir montrer que les hommes doivent travailler pour leur survie. Ce terme conduit à soumettre l’homme à la logique économique qui l’épuise en le faisant travailler sans possibilité d’épanouissement.

On peut donc se poser la question suivante : « Le travail peut il, à la fois, relier la survie de l’homme et son épanouissement ?

Plan détaillé :

1) Le travail obligatoire pour survivre

    a) Une contrainte

- « Vous comprenez, on nous fait grâce en nous permettant de nous crever, et il faut dire merci » Condition ouvrière

- « L’argent l’argent tu vas finir par me dégoûter de ton argent » Par dessus bord

   b) L’excès de pouvoir d’un chef

- « il n’y a plus qu’à exécuter un certain nombre de gestes mécaniques qui se répètent constamment » Condition ouvrière

   c) La société comme bourreau

- « On travaille seulement parce qu’on a besoin de manger » Condition ouvrière

2) Le travail, un besoin naturel pour l’homme

    a) Le travail comme essence de l’homme

    b) Une force collective

c) Le travail permet de se libérer

3)         

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