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Analyse de l'enfant sauvage (film 1969)

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Par   •  8 Juin 2023  •  Analyse sectorielle  •  1 538 Mots (7 Pages)  •  361 Vues

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ANALYSE L'ENFANT SAUVAGE DE L'AVEYRON

L'enfant sauvage de l'Aveyron est film en noir et blanc écrit et réalisé par François

TRUFFAUT en 1969. Il raconte l'histoire de Victor de l'Aveyron, d'après les textes et

rapports produits par Jean ITARD.

Puisqu'il est au centre de ce film, il est essentiel de préciser rapidement qui est Jean

ITARD. C'était est médecin français, spécialiste de la surdité et de l'éducation spécialisée.

Il est principalement connu pour son travail sur le cas de l'enfant sauvage, Victor de

l'Aveyron. Pionnier de l'oto-rhino-laryngologie, il est considéré comme le créateur de la

première école française d’otologie. Il est aussi le fondateur de la psychiatrie de l’enfant.

Donc, le film de François TRUFFAUT, est l'histoire d'un enfant trouvé et capturé dans une

forêt dans l'Aveyron en 1798 (d'après ce que l'on voit au début du film). Cet enfant est

d'abord un vu comme un objet d'étude, et même vu comme une bête de foire par

beaucoup. Il est amené à Paris à la demande du docteur Jean ITARD à l'Institut National

de Sourds et Muets de Paris, puisque l'enfant à l'air d'être sourd et/ou muet. Les

spécialistes, dont ITARD et PINEL, se questionnent sur la raison de l'abandon de l'enfant

et de la raison de son retard. Pour ITARD, l'enfant est devenu anormal et s'est réfugié

dans le mutisme à cause de l'isolement. En d'autres termes, l'isolement dans lequel

l'enfant à bloqué son développement, il faut donc le sociabiliser. Alors que pour PINEL, il

a été abandonné parce qu'il était anormale.

Jean ITARD décide donc de prendre l'enfant sous son aile pour l'éduquer et le changer en

enfant civilisé malgré le diagnostic de PINEL. On voit ici l'idée de la perfectibilité d'un

individu, il s'engage à le faire évoluer tout en s'adaptant à l'enfant. La tâche ne sera pas

facile pour le docteur. De ce travail de longue haleine, découle 2 rapports, un en 1802 et

un autre, 5 ans plus tard, en 1806. Dans son mémoire, il y met toutes les remarques qu'il

se fait, les évolutions de l'enfant, sa surprise, ses étonnements, ses déceptions, etc.

L'analyse que je vais tenter de faire va sûrement suivre le temporalité/la chronologie du

film.

Il est important de s'intéresser à l'enfant, dans l'état dans lequel il est trouvé au début du

film.

La première image qu'on a de l'enfant, c'est un être qu'on a d'abord du mal à distinguer

et qui apparaît en grognant. L'enfant a un comportement anormal, il fait donc des

grognements, il se déplace et court à 4 pattes, grimpe aux arbres et se cache même dans

un tanière lorsqu'il est poursuivit. Il apparaît sale, avec les cheveux ébouriffés, longs et

sales et ne porte pas de vêtements.

On comprend qu'il est livré à lui même, seul, dans la forêt, et cela depuis un certain

moment. C'est cet environnement et le fait qu'il soit seul qui l'a sûrement construit

comme on l'a découvert.

Il a un comportement similaire à un animal. En effet, lorsqu'il est apeuré il tente de se

cacher sous la paille ou encore dans des recoins. Il mord, boit l'eau comme un chien, ou

bien comme un loup. Ou encore, il renifle pour sentir les choses autour de lui. Il est très

craintif. Lorsqu'on le met au lit, il préfère dormir à même le sol.

Voilà ce qui résulte d'une vie passé loin des gens comme lui, dans un environnement

dangereux.

Après s'être fait capturé par des paysans chasseurs, il est d'abord diagnostiquer comme

idiot, sûrement sourd, muet. Il encore examiné lorsqu'il arrive à Paris. On inspecte son

physique, ses capacités, etc. PINEL dira que de l'extérieur, rien ne le distingue d'un enfant

normal.

Ce qui est certain avec ce genre d'expérience désastreuse, c'est qu'il y a des

conséquences sur le développement de l'enfant, sur sa vision du monde, etc. Pendant

l'examen, PINEL et ITARD remarque beaucoup de cicatrices, ITARD conclut qu'il a du tuer

pour survivre. De plus, le mutisme est dû à l'isolement dans lequel il a vécu.

On remarque dans le film une scène qui peut paraître anodine mais qui fait penser à un

concept en psychanalyse. Lorsque l'enfant arrive à l'Institut National des Sourds et Muets

de Paris, il se met devant un miroir et gratte son reflet. ITARD décide alors de se placer

derrière lui , de prendre une pomme et la fait bouger au dessus de la tête de l'enfant.

L'enfant essaie de l'attraper mais dans son reflet. Après plusieurs tentatives, il réussit

...

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