Les rêves et les cauchemars

LES RÊVES ET LES CAUCHEMARS

Introduction : la notion des rêves

- = laisser sa pensée au hazard, voir en songe (notion de vision et de vue)

- sorte de chimère qui va donner une nouvelle couleur à une autre vérité

- autre mode de connaissance : vecteur de communication pour assimiler les sensations et substances

Pour les romantiques :

- rêve = vérité vraie ; le rêve permet aussi de montrer une nouvelle réalité

- l’artiste romantique est aussi un artiste rêveur et donc un voyant qui voit un monde plus vaste car il peut s’alimenter de ses rêves

- préoccupation des romantiques pour le rêve dut au contexte du XIXe siècle : de profondes mutations économique et politique issue de la révolution industrielle ; ils vont chercher à opposer les facultés humaines (donc l’action de rêver) à la déshumanisation de l’industrialisation par les machines

- certains se détournent du réalisme en se dirigeant vers l’imaginaire, la pensée, se plongent dans les légendes anciennes, s’intéressent à d’autres civilisations...

- dans les oeuvres :

        > ambiance subjective, recherche de sublime et de drame

        > sources : littérature et histoire médiévale

        > oppose le rêve aux forces de la raison et des règles classiques de l’académie

Pour les symbolistes et les surréalistes :

- symbolistes :

        > fin XIXe siècle

        > s’appréhende par l’individualité et les oeuvres en ayant aucune règle précise

        > le rêve face aux matérialistes et aux productivistes

        >  symbolisme : art sans rapport direct avec la réalité

- surréalistes :

        > s’intéressent au psychique, à l’imaginaire, avec une iconographie du rêve et se concentrent sur les images que produisent les rêves et pas aux gens qui rêvent

>> interrogation sur la conception de la réalité à des moments historiques différent de troubles : artistes qui ne se satisfissent plus de réalité et qui ouvrent des passages vers une autre réalité du monde

Les cauchemars

- aspect sombre du rêve

- dans les contes populaires : représenté à l’origine comme un cheval surnaturel écrasant le dormeur la nuit

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Füssli, Le cauchemar

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Goya, Le rêve de la raison engendre des monstres, 1797, 21,3 x 15,1 cm, eau forte, dans les Caprices 

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Fin XIXe

Peur, planche 7 du cycle Un gant

- figures qui rappellent celle de Goya

- même attitude que des naufragés mais dans un lit

- vision qui occupe les 3/4 de la composition

- besoin de temps pour comprendre la composition de l’oeuvre

- échelle des objets et des personnages perturbant

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Les rêves 

- possède le pouvoir de déformer la réalité tout en s’appuyant dessus

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