Anthologie - Le Soleil et ses fleurs

Mon anthologie

Sommaire

I – Préface                                                                                3

II – Choix des poèmes et analyses

      1)  1er poème                                                                       4

      2)  2ème poème                                                                     6

      3)  3me poème                                                                      8

      4)  4ème poème                                                                     10

      5)  5ème poème                                                                     12

III – Mes poèmes                                                                      14

Préface

Au travers de cette anthologie, mon objectif premier fut de mettre en avant des poèmes qui m’ont plus et dans lequel j’ai pu me reconnaître ou encore tirer un enseignement. En effet, il me paraissait important que les poèmes que je sélectionne me parlent et puisse trouver une résonance en moi.

Mais le choix ne fut pas facile, étant donné le caractère plutôt universel des poèmes de Rupi Kaur. Je fais ici allusion au fait que la poétesse est particulièrement connu pour être parvenue, avec des mots simples et des formules qui claquent, à parler à toute une génération.

C’est là toute la force de Rupi Kaur ; écrire de façon simple, limpide, touchante et si juste de manière à ce que cela nous parle à tous.

Cependant cinq poèmes ont tout de même finit par sortir du lot.

Le premier que j’ai choisi, est celui se trouvant sur la quatrième de couverture. Il est ainsi le premier poème que j’ai pu lire de Rupi Kaur et il m’a semblé particulièrement intéressant à étudier d’où mon choix.

D’autre part, ce poème est la structure même du recueil, c’est autour de lui qu’il se construit. En effet, le recueil se compose de cinq grandes parties faisant directement allusion aux cinq grandes étapes de la vie d’une fleur explicitées dans ce poème. C’est donc ce qui a fini par me convaincre de le sélectionner.

Mon deuxième choix s’est ensuite porté sur un poème qui s’intitule « représentation ». Pour celui-ci, j’ai simplement beaucoup apprécié la manière dont Rupi Kaur a imagé ses propos en utilisant l’exemple des papillons. C’est une caractéristique que j’ai par ailleurs beaucoup retrouvé et aimé chez elle puisque c’est à nouveau un des facteurs qui m’ont fait sélectionner deux autres poèmes du recueil. En effet, les poèmes «  une simple équation mathématique » et « je n’ai pas besoin de nouveaux amis » me paraissent également très imagés. La comparaison à un miroir dans le premier et celle à une abeille dans le second, permettent, je trouve, de vraiment mieux visualiser et intégrer le message qu’elle souhaite faire passer. Enfin, le poème intitulé « ode à la toile village scene 1938 d’amrita sher-gil » m’a paru être un choix pertinent.

Sa longueur plutôt inhabituelle et son sujet m’ont en effet convaincu.

Pour conclure, cette anthologie vise ainsi à mettre en avant le travail de cette poétesse du nom de Rupi Kaur qui, d’après moi tends à devenir « la voix de sa génération. »

Choix des 5 poèmes et analyses

Premier poème

c’est la recette de la vie

disait ma mère

lorsqu’elle me tenait dans ses bras quand je pleurais

pense à ces fleurs que tu plantes

dans le jardin chaque année

elles vont t’apprendre

que les gens eux aussi

doivent se faner

tomber

pourrir

se redresser

pour fleurir

-Rupi Kaur-

le soleil et ses fleurs

(21/03/2019)

[pic 2]Analyse : 

Au travers de ce poème écrit en vers libre, Rupi Kaur nous expose sa perception de la vie.

En effet, elle suggère ici que la vie est un processus de transformation et de croissance.

Elle illustre cette idée en utilisant l’exemple de la nature comme elle a souvent l’habitude le faire. En effet, Rupi Kaur se sert fréquemment de la nature comme métaphore de ses émotions et de ses expériences. La nature lui permet ainsi d’illustrer ses idées. Dans ce poème, la poétesse a choisi de s’inspirer du cycle de vie d’une fleur dans la nature. Au travers de cette succession de mots évocateurs : "se faner", "tomber", "pourrir" et "fleurir", elle souhaite imagée concrètement les différentes étapes de la vie. Ces mots permettent alors au lecteur de visualiser et de mieux comprendre les idées du poème. Cette démarche n’est pas anodine et s’inscrit dans sa volonté initiale de rendre abordable, imagée et claire son écriture. Rupi Kaur prône ainsi une écriture accessible et dépouillée du superflu. Toujours dans cette optique d’illustrer ses propos, elle accompagne très souvent ses poèmes de dessins au traits légers et alertes qu’elle réalise elle-même. Ici ses dessins représentent par conséquent les différentes étapes du cycle d’une fleur dans la nature.

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La poétesse établit ainsi un parallèle entre le cycle de la vie des fleurs et la vie des êtres humains. Après un deuil, une séparation, un événement destructeur, on doit d’abord se faner, tomber, pourrir, se redresser pour enfin pouvoir fleurir. Elle compare la vie des gens à celle des fleurs, suggérant que les deux suivent un cycle de déclin et de renouveau. D’autre part, le ton du poème est empreint de tendresse et de réconfort, reflétant l'amour et la sollicitude de la mère pour son enfant. Ainsi ce poème possède réellement d’après moi une portée pédagogique dans le sens où ici la mère console son enfant en lui expliquant la « recette de la vie ». Pour conclure, je pense que ce qu’il faut finalement retenir de cette analyse est qu’il est important d’accepter de passer par des moments difficiles et de déclin pour pouvoir à nouveau émerger en pleine floraison.

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