Anthologie poétique de la section « Spleen et idéal » de l’œuvre de Baudelaire Les Fleurs du Mal

Nous allons étudier une anthologie poétique de la section « Spleen et idéal » de l’œuvre de Baudelaire Les Fleurs du Mal. Dans cette œuvre, Baudelaire nous présente ses tentatives pour échapper au spleen et accéder à l’idéal. Parmi elles, nous retrouvons les femmes qui reviennent régulièrement dans les poèmes et que nous choisissons comme thème de notre anthologie. Notre anthologie est composée de six poèmes.

Le premier poème choisi est « Parfum exotique ». C’est le premier poème consacré à Jeanne Duval (qui était la maitresse de Baudelaire en 1842). Dans ce poème Baudelaire parle de la femme puis ensuite de la puissance de son parfum qui entraine une vision idéalisée de celle-ci.

Le deuxième poème est « Une charogne ». Dans ce poème, Baudelaire nous décrit une charogne, soit une carcasse de bête morte, et au fur et à mesure du poème il transforme cette charogne répugnante en un bel objet tout en le comparant à la femme qu’il courtise par l’écriture poétique. J’aime la manière dont Baudelaire utilise la poésie afin de transformer la laideur en beauté dans ce poème.

Le troisième poème s’intitule « Le serpent qui danse ». Baudelaire nous y montre son amour envers une femme qu’il nous décrit avec des métamorphoses et des comparaisons. J’aime ce poème car Baudelaire nous fait une description d’une femme en utilisant des figures de style qui laissent le lecteur avoir recours à son imagination.

Le quatrième poème est « La chevelure ». Dans ce poème, Baudelaire nous décrit la chevelure de son amie et se sert de celle-ci pour nous emmener dans un univers nouveau, qui devient presque paradisiaque. J’apprécie l’habilité avec laquelle Baudelaire passe de la description d’une chevelure à un véritable voyage dans ce poème.

Le cinquième poème « Le Balcon », Baudelaire évoque une femme aimée. Il maintient une ambiguïté avec l’emploi de constructions en parallèle qui provoquent une interrogation auprès du lecteur. On ne sait pas s’il parle de sa mère ou de sa maitresse. Il cherche à faire renaitre les souvenirs par l’écriture poétique.

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