Commentaire de texte "Le soleil", Les Fleurs du Mal, Baudelaire
Commentaire de texte : Commentaire de texte "Le soleil", Les Fleurs du Mal, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valerie Gerbault • 12 Octobre 2021 • Commentaire de texte • 524 Mots (3 Pages) • 1 468 Vues
Commentaire de texte : « Le soleil », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857-1861
« Le soleil » est un poème faisant partie du recueil Les Fleurs du Mal, écrit en 1857 par Baudelaire, à l’origine de nombreux scandales et procès mais qui a aussi révolutionné la poésie et fait de lui un des plus grands génies de la poésie française. Ce recueil est divisé en 6 sections : « Spleen et idéal », « Tableaux parisiens (dont fait partie le poème « Le soleil »), « Le vin », « Fleurs du mal », « Révolte » et « La mort ». Cette section assimile ainsi la ville moderne aux vices et à la misère, mais également à la rêverie, et à la possibilité d’une beauté nouvelle. Ce poème évoque un paysage urbain, sublimé par la poésie. Baudelaire renouvelle ici l’imaginaire romantique de la ville. Dans ce poème, Baudelaire transforme le laid en beau.
Comment un univers en proie au mal et à la boue peut-il émettre une réflexion sur le pouvoir alchimique de la poésie avec le soleil ?
Dans la première partie, Baudelaire nous parle d’un univers urbain, sous entendu la ville, en proie au mal, au laid et à la boue.
Dans une seconde partie est évoquée la place importante et divine du soleil.
Enfin dans une troisième partie, le poète nous parle du pouvoir alchimique de ce poème.
- Un univers urbain en proie au mal et à la boue.
- La ville, lieu de misère et de débauche
- Un espace rongé par la souffrance et la maladie
- Le poète : un promeneur solitaire en quête d’inspiration
- Un hommage rendu au soleil
- Une puissance génératrice de vie
- Un astre divin…
- … réalisant l’alliance de la beauté et du mal
- Une réflexion sur le pouvoir alchimique de la poésie
- Un hommage au pouvoir transfigurateur de la langue poétique
- Une mise en abyme de la création poétique
- Un poème d’une grande modernité
Deuxièmement, avec le champ lexical de la maladie et de la souffrance présent dans ce texte (« chloroses » v.9 ; « soucis » v.11 ; « porteurs de béquilles » v.13), le poète nous révèle un univers triste, laid. L’importance des rimes chloroses/ roses opposent le beau et le mal, sous entendu, la ville présentée dans ce poème est une source de souffrance et de mal dans ce monde. De plus, au vers 3, le soleil est personnifié et apparait comme un être maléfique : il est un agent de destruction (« le soleil cruel frappe à traits redoublés ». Le champ lexical de l’usure avec ses lieux lugubres et délabrés (« vieux » ; « pendent » ; « masures » v.1) peut nous ramener un une atmosphère laide et mal.
Baudelaire évoque donc dans cette première partie une ville rongée par la souffrance, par le mal. Ainsi, le poète nous parle d’un univers urbain en proie au mal et la boue et d’un espace rongé par la souffrance et la maladie. Dans cette deuxième partie, nous allons évoquer la place du soleil, astre divin et puissance génératrice de vie, dans le poème de Baudelaire.
Pour conclure,
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