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Anthologie les fleurs du mal : la mort

Commentaire d'oeuvre : Anthologie les fleurs du mal : la mort. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 291 Mots (10 Pages)  •  1 978 Vues

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Préface

Charles Baudelaire était un poète du 19ème siècle, il est né en 1821 à Paris et mort dans la même ville en 1867. En 1857, Les Fleurs Du Mal, son recueil de poème est publié. Il peut être lié au mouvement littéraire du symbolisme. Ce mouvement consiste à ne pas réduire le monde à une chose visible, mais à faire déchiffrer ce monde aux lecteurs. Un poète symboliste doit être capable d’évoquer à la fois une réalité supérieure et également de créer des impressions.

Néanmoins, même si ce mouvement littéraire peut faire penser à des textes positifs et agréable à lire, ce n’est pas le cas de ceux de Charles Baudelaire. Ses textes sont pour la majorité assez morbides. Cet homme peut être considéré tel un "poète maudit" ayant mit en place le concept du spleen : les textes parlant de l'ennui et du dégoût généralisé de la vie. Suite à ça, le terme de "poète maudit" est très approprié pour Baudelaire car il s'agit de poètes se sentant incompris et mis à part de leur propre société, ainsi, ils n'écrivent plus de poèmes classiques ou romantiques afin de créer leur propre code poétique.

Son mal-être présent depuis l'enfance a donc permis à Charles Baudelaire d'écrire des poèmes complexes et souvent mal vus par la société de l'époque parlant de thèmes durs comme la mort, les bourgeois, la misogynie ou encore la décadence du monde. Dans cette anthologie, nous allons surtout nous pencher sur les poèmes traitant de la mort afin de comprendre également le lien étroit entre le poète et sa vision de la mort qui est à la fois une consolation suite aux labeurs de la vie ou bien également un gouffre sans fond qui est l'apogée de ses

angoisses.

Pour représenter la mort selon Baudelaire, j’ai choisi dans son recueil de fables 10 poèmes qui représente bien le sujet selon moi:

- « La fin de la journée » le poème CXXIV dans «la mort», j’ai sélectionné ce poème car il a comme sujet la fin de la journée, même si la mort n’est pas le thème principal, il reste dans le contexte car la mort de la journée est la naissance de la nuit et la résurrection de l’auteur. J’ai choisi comme illustration un crépuscule qui représente bien ce passage entre le jour et la nuit.

-« La mort des amants », le poème CXXI dans «la mort» , j’ai sélectionné ce poème car il traite de la mort paisible d’un couple idéal. J’ai choisi comme illustration ce tableau représentant Tristan et Iseut morts en s’enlaçant car il représente parfaitement le poème.

-« La mort des artistes » , le poème CXXIII dans «la mort»,

j’ai sélectionné ce poème car Baudelaire nous y donne une vision de ce que la mort peut représenter pour les artistes du fait de leur condition particulières. J’ai choisi comme illustration un tableau représentant la mort de Léonard de Vinci car il était un artiste important du XVème siècle et le tableau de sa mort représente le sentiment du poème.

-« La mort des pauvres », le poème CXXII dans «la mort», j’ai sélectionné ce poème car Charles Baudelaire donne maintenant le point de vue des plus démunis face à la mort et il la compare avec la fin d’une vie de travail. J’ai choisi cette illustration car on y voit une famille au chevet du père mort, ça illustre très bien les propos de l’auteur

-« Le mort joyeux », le poème LXXII dans «spleen et idéal», j’ai sélectionné ce poème car, ici, le poète décide d’associer

la mort avec la joie, il semble apprécier cet état, cette délivrance. J’ai choisi cette illustration car on y voit un squelette, représentation de la mort, ornant un sourire, ça illustre le sentiment du poème.

-« Le portrait », la 4ème partie du poème XXXVIII dans «spleen et idéal», j’ai sélectionné ce poème car ce poème nous montre une évolution de l’amour qui se dégrade pour arriver vers la mort. J’ai choisi cette illustration tout simplement car c’est le portrait de Charles Baudelaire peint par Gustave Courbet.

-« Le rêve d’un curieux », le poème CXXV dans «la mort»,

j’ai sélectionné ce poème car Baudelaire parle de son rêve, qui est d'attendre un mort inévitable, sans surprises. J’ai choisi cette illustration car c’est une photographie de Baudelaire prise par Nadar, le photographe destinataire du poème.

-« Les deux bonnes sœurs », le poème CXII dans «les fleurs du mal», j’ai sélectionné ce poème car il y parle de la mort en la personnifiant, on y comprend ainsi mieux sont point de vue. J’ai choisi cette illustration car elle représente deux personnages féminin représentant la Mort et la Débauche, les deux personnages du poème.

-« L’horloge », le poème LXXXV dans «spleen et idéal», j’ai sélectionné ce poème car le poète évoque le temps, cette fatalité, qui amène à la mort. J’ai choisi cette illustration car elle représente la Faucheuse dominant une grande horloge, cela illustre bien la fatalité du temps.

-« Remords posthumes », le poème XXXIII dans «spleen et idéal», j’ai sélectionné ce poème car Baudelaire parle de la mort comme sa confidente et cherche à se venger de son amante. J’ai choisi cette illustration car on y voit une jeune femme morte sur un canapé, ça illustre les propos de Baudelaire

J’ai classé les poèmes par ordre alphabétiques.

La fin de la journée

Sous une lumière blafarde

Court, danse et se tord sans raison

La Vie, impudente et criarde.

Aussi, sitôt qu'à l'horizon

La nuit voluptueuse monte,

Apaisant tout, même la faim,

Effaçant tout, même la honte,

Le Poète se dit : " Enfin !

Mon esprit, comme mes vertèbres,

Invoque ardemment le repos ;

Le cœur plein de songes funèbres,

Je vais me coucher sur le dos

Et me rouler dans vos rideaux,

Ô rafraîchissantes

...

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