Affaire Renault: Comment Carlos Ghosn le PDG de RENAULT-NISSAN a-t-il réagit et quelles sont les conséquences de cette affaire ?
Commentaires Composés : Affaire Renault: Comment Carlos Ghosn le PDG de RENAULT-NISSAN a-t-il réagit et quelles sont les conséquences de cette affaire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clara123 • 18 Avril 2014 • 1 732 Mots (7 Pages) • 1 882 Vues
L'AFFAIRE RENAULT
Un peu avant la commercialisation de ses premiers modèles entièrement électriques, Renault affronte une affaire très délicate.Trois de ses cadres sont renvoyé car ils ont été soupçonné d'espionnage au profit de la Chine. Ils auraient été rémunérés sur des comptes à l'étranger en donnant en échange des informations confidentielles sur le projet de la voiture électrique. Espionnage ou manipulation ? Nous savons aujourd'hui que cette histoire est une pure manipulation même si le 23 Janvier sur TF1 Carlos Ghosn était venu avec « des certitudes et des preuves multiples » et qu'il a renvoyé sans hésitation les 3 cadres soupçonnés.
Comment Carlos Ghosn le PDG de RENAULT-NISSAN à-t-il réagit et quelles sont les conséquences de cette affaire ? [Tout d'abord nous allons voir le MEA CULPA de Carlos GHOSN, nous verrons en quoi cette histoire est une véritable escroquerie, les excuses du PDG de Renault et les décisions de celui-ci. Puis nous étudierons les conséquences de cette affaire avec les différentes réactions et les mesures attendues.]
I- Le MEA CULPA de Ghosn
a) Une véritable escroquerie
Tout d'abord Renault est victime d'une véritable escroquerie. Dominique Gevrey , ancien sous officier de la sécurité militaire est entré au service sécurité de Renault en 2004. C'est lui qui était en contact avec la supposée « source » livrant des informations sur les trois cadres, dont il a toujours refusé de dévoiler l'identité affirme ALAIN RUELLO dans Les Echos. En quelques semaines ce cadre du service de sécurité de Renault est passé d'un statut de procureur à celui d'un suspect numéro 1, insiste SOPHIE FAY dans le nouvel observateur. Cette affaire d'espionnage industriel a tourné à la vulgaire escroquerie, souligne LIBIE COUSTEAU dans l'Express. Dominique Gevrey a rédigé un rapport accusant les 3 cadres de Renault d'avoir touché de l'argent en échange d'information. Il a divulgué des dates de virement, des numéros de comptes bancaires, des appels téléphoniques, qui se sont TOUS révélés inexistants, explique clairement SOPHIE JAY dans le nouvel observateur. Les cadres licenciés ne possédaient pas de comptes à l'étrangé, cette affaire est une véritable escroquerie, renault n'est pas victime de salariés indélicats mais plutôt d'escrocs, confirme Jean Claude Marin (procureur de la république) dans un article du Monde. Cette affaire n'est donc pas une affaire d'espionnage mais d'escroquerie. Dans le Figaro, CYRILLE PLUYETTE considére que cette affaire est une rocambolesque histoire d'espionnage imaginaire.
b) Les excuses de Carlos Ghosn
Après avoir injustement accusé les 3 cadres sur le journal de TF1, Carlos Ghosn va leur présenter des excuses. Après un conseil d'administration compliqué le PDG du groupe a fait son mea culpa Lundi 18 Mars au journal de 20h sur TF1 explique NATHALIE BRAFMAN dans Le Monde. Carlos Ghosn nous avoue (je cite) « Je me suis trompé, nous nous sommes trompés, et , d'après les conclusions que nous avons entendues il semble que nous ayons été trompés ». Au lendemain des excuses publiques du patron de Renault le groupe est en ébullition nous apprend AIRY ROUTIER dans France Soir. Les journalistes du Nouvel Observateur, des Echos, du Figaro confirme que le PDG de RENAULT a reconnu officiellement qu'il s'était trompé et qu'il a fait des excuses télévisés à ces trois anciens cadres. Dans l'Express LIBIE COUSTEAU insiste sur le fait que le 14 Mars la plupart des gens ont été affligés en écoutant les explications de Monsieur Ghosn. Dans le Monde NATHALIE BRAFMAN nous indique que les 3 cadres auront une proposition de réintégration et qu'ils seront indemnisés à la mesure du préjudice qu'ils ont subi.
i) Décisions du PDG
Après s'être excusé le PDG de Renault nous à fait part de ses décisions. Patrick Pélata, son numéro 2 à proposé sa démission et Carlos Ghosn l'a refusé. Dans l'Express on peut lire qu'il ne veut pas ajouter une crise à la crise. De manière semblable dans Les Echos DENIS FAINSILBER insiste sur le fait que le patron de Renault ne souhaite pas déstabiliser d'avantage l'entreprise et que sa démission aurait été malvenue en raison de la confiance dont il bénéficie auprès des personnels. Patrick Pélata va donc rester en place à la grande satisfaction des cadres de l'entreprise qui apprécient ce dirigeant ajoute AIRY ROUTIER dans France Soir. De façon analogue dans Le Monde, NATHALIE BRAFMAN met en évidence que le directeur général délégué (Patrick Pélata) était prêt à jouer les fusibles mais Carlos Ghosn a refusé dans l'intérêt de Renault. Le PDG ne veut pas lui non plus abandonner son fauteuil observe LIBIE COUSTEAU dans l'Express. Il ne donne pas sa démission car il est convaincu d'être un atou pour l'entreprise ajoute SOPHIE FAY dans le Nouvel Observateur. Monsieur Ghosn garde sa place et reçoit le soutien de son conseil d'administration nous explique NATHALIE BRAFMAN dans Le Monde. Le PDG nous propose un plan d'action ainsi que le lancement d'un audit pour en savoir plus sur les dysfonctionnements interne qui ont conduit à cet incroyable histoire nous précise LIBIE COUSTEAU dans L'Express. Son conseil d'administration à adopté à l'unanimité son plan d'action nous explique SOPHIE FAY. Le Figaro, Le Monde et Les Echos expriment les mêmes idées. Monsieur Ghosn et Pélata vont faire une croix sur la part variable de leur rémunération acquise au titre de 2010 et à tout bénéfice de stock option pour 2011 nous informe NATHALIE BRAFMAN dans Le Monde. Les journalistes du Nouvel Observateur et de l'Express
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