Platon, le Gorgias
Mémoire : Platon, le Gorgias. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar patypalomasmith • 5 Janvier 2021 • Mémoire • 2 972 Mots (12 Pages) • 649 Vues
Dans le sens commun la puissance se réfère directement au bien ainsi elle peut être
synonyme de ce qui est agréable, utile ou ce qui nous permet d'avoir une vie heureuse et atteindre le
bonheur, dans la mesure où posséder tous les pouvoirs nous permet de tout faire/ accomplir sans
aucune contrainte et on peut donc sembler libre et heureux en choisissant de devenir qui on veut :
un gentil homme ou un tyrans cela sera toujours possible, toutefois cette impression de liberté peut
être fausse car on est souvent dépendant de nos affections, de nos désirs et ayant la capacité de tout
faire pour réaliser nos envies cela ne serai pas forcément compatible avec le bien. Il serai donc faux
que de penser que la puissance vise toujours le bien comme le montre la thèse de Socrate dans
l'extrait du Gorgias de Platon que nous allons étudier. En effet dans cet extrait Platon met en scène
deux personnages Socrate et Polos qui vont mener un débat autour de la question de la puissance,
car selon Polos la puissance correspond toujours au bien même si elle est entre les mains des tyrans
et des orateurs, Socrate s'oppose à cela car sa thèse consiste à montrer que la toute puissance n'est
pas un bien car les orateurs et les tyrans ne font pas ce qu'ils veulent mais ce qui leur semble
meilleur, ce qui leur plaît. A partir de cela on peut donc se demander si les orateurs et les tyrans
font-ils ce qu'ils veulent ? Et si la toute puissance correspond-t-elle forcément au bien ?
Dans un premier temps Platon à travers Socrate part du principe que si la toute puissance
correspond au bien alors les tyrans et les orateurs ne sont pas puissants. Puis dans un second temps
Platon monte que le désir/ l'acte de vouloir est défini par sa finalité en montrant qu'on agit pas pour
les actions elles-mêmes mais pour un but éloigné. Finalement il revient à sa question du départ
concernant la toute puissance des orateurs avec une meilleure explication basée sur des
affirmations.
Le texte commence avec une question posée par Platon qui parle à travers Socrate à Polos
afin de nous montrer les affirmation de Polos selon lesquelles les orateurs ''font périr qui ils veulent''
et les tyrans'' exilent et dépouillent qui leur plaît''L1/2, ainsi Socrate à travers cette question lance un
débat pour répondre à la position de Polos et sa thèse selon laquelle tyrans et orateurs font tous ce
qu'ils veulent sera un et cela peut s'agir d'un prémisse qui nous permettra par la suite de définir si
oui ou non les orateurs et tyrans font ce qu'ils veulent , en effet une fois que Polos a approuvé cette
thèse qui est la tienne Socrate affirme que la puissance des orateurs et tyrans est limitée car ils ''ne
font pas ce qu'ils veulent'' mais ''ce qui leur paraît meilleur''L6/7 dans la mesure où ils disposent
que d'un ''infime pouvoir dans leurs cités''L5, donc ils n'ont pas vraiment le pouvoir et leur
puissance est restreinte ce qui peut sembler étonnant car celui qui détient le pouvoir dispose de tous
les moyens possible pour réaliser ce dont il a envie en bref son vouloir n'a pas de limites à s'étendre
là où il veut. Toutefois il est difficile de faire une différence entre faire ce qu'on veut et faire ce qui
nous paraît le meilleur, chose que l'on remarque lorsque même après avoir mis en place cette
distinction Polos continue à admettre que les orateurs et tyrans sont tout de même ''tout
puissants''L10, Socrate va poursuivre le débat avec un processus qui permet de déterminer la
puissance et de ce fait il affirme que Polos est d'accord avec lui en ce qui concerne l'idée que les
orateurs et tyrans ne sont pas très puissante mais ce dernier est contre cette idée qui dit tout le
contraire de ce Polos pense, ce qui amène Socrate à une autre thèse prémisse défendu par Polos
selon laquelle ''la toute puissance est un bien pour l'homme qui la détenait''L13/14, c'est à dire
l'homme qui possède la puissance il peut naturellement accéder au bien qui désigne ce qui
convenable, compatible avec ses attentes ses idées et ainsi il peut atteindre un état d'harmonie donc
la puissance est source d'harmonie et de ce qui est agréable pour nous puisqu'elle nous amène vers
le bien dans la mesure où on peut faire ce qu'on veut, de même que le bien peut aussi désigner ce
qui est conforme à la morale à travers son caractère juste et honnête et cela sera le sujet autour
duquel la discussion va s'en suivre lorsque Socrate demande à Polos si ''l'homme qui manque de bon
sens'' mais ''qui a les moyens de faire ce qui lui paraît meilleur''L16/17 est-il toujours puissant, à
partir de cela Socrate veut nous faire comprendre que si on part dur principe que la puissance est un
bien pour celui qui la détient sera-t-il toujours le cas de celui qui manque de ''bon sens'' autrement
dit
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