Croire/ Savoir Platon, Gorgias
Commentaire de texte : Croire/ Savoir Platon, Gorgias. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarafavey • 15 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 505 Mots (3 Pages) • 2 714 Vues
Dans le dialogue entre Socrate et Gorgias, Platon défend la thèse selon laquelle la croyance et la connaissance sont deux types de persuasion différents.
Socrate interroge Gorgias sur les choses qu’il appelle savoir et sur celles qu’il appelle croire. Socrate pose deux questions similaires en changeant le type de persuasion. Il commence alors à distinguer deux types de persuasion qui sont la connaissance et la croyance.
Socrate propose une analogie entre le savoir et la science dans la mesure où savoir ne soit pas identique à croire, et que la science ne soit pas identique à la croyance. Gorgias confirme cette analogie entre la science et le savoir. En effet, il tient pour différents des types de persuasion comme savoir et croire, la science et la croyance.
On trouve un élément d’explication de cette analogie dans les questions de Socrate. Il justifie sa thèse selon laquelle la connaissance et la croyance sont deux types de persuasion distincts, rapprochant alors la science du savoir, en s’appuyant sur le principe de vérité. Cette distinction est simple : il peut y avoir des croyances fausses, mais pas de science fausse.
Selon lui, la croyance est alors un type de persuasion qui consiste à tenir une proposition pour vrai, elle peut donc tout à fait être fausse, dans la mesure où cette proposition n’est pas justifiée. Cependant la science, comparée en amont à la connaissance, est une croyance vraie, accompagnée de justification. Elle ne peut donc pas être fausse.
Socrate défend sa thèse en suivant un raisonnement logique, selon lequel la science est une discipline fondée et justifiée, or les croyances ne le sont pas, ce qui signifie alors que les croyances ne sont pas des sciences. Ainsi, en suivant l’analogie de Socrate, les croyances ne sont pas des connaissances. Plus précisément ; toute connaissance est une forme de croyance, puisqu’il s’agit de croyances justifiées, cependant, toute croyances n’est pas une forme de connaissance.
Enfin, Socrate fait remarquer un paradoxe dans la distinction de la croyance et de la connaissance. Celui-ci est introduit par l’adverbe « cependant » venant remettre en cause la thèse de Socrate. Il s’adresse à Gorgias pour démontrer que bien que la croyance et la connaissance soient deux types de persuasion différents, ils ont un point commun. En effet, ceux qui croient sont persuadés et ceux qui savent le sont aussi. Il y a donc un genre de conviction qui est propre à la croyance et un genre de conviction qui est propre au savoir. Ces convictions étant tout de même aussi fortes l’une que l’autre. L’une produisant la croyance sans la science, et l’autre produisant la science grâce à la justification de ces propositions.
Dans le dialogue entre Socrate et Gorgias, Platon fait alors deux usages de la distinction entre la croyance et la connaissance. La première étant la différence entre les deux types de persuasion à l’aide de l’analogie savoir/science et en suivant un raisonnement fondé sur la vérité. La seconde étant la réunion des deux types de persuasion par leur force de conviction.
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