Croire et savoir.
Cours : Croire et savoir.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandra Maillochaud • 18 Février 2016 • Cours • 900 Mots (4 Pages) • 1 989 Vues
I. Croire et savoir.
Croire c’est tenir pour vrai une proposition, soit un fait.
Exemple : La Terre est ronde.
Exemple : La Terre est ronde car à chaque éclipse de Lune la forme qui apparaît a la forme circulaire.
Savoir, c’est aussi tenir pour vrai une proposition ou un fait en fondant ce qu’on avance. Il faut des démonstrations, des preuves, des justifications.
Exemple : Peut-être que les femmes conduisent mal.
Une supposition ou hypothèse implique de ne tenir ni pour vrai ni pour faux une proposition ou un fait.
Il faut distinguer croire, savoir, conjecturer.
L’hypothèse implique le doute.
Croire suppose de ne pas chercher à savoir. Par conséquent la croyance s’enracine en autre chose que la réflexion.
Il faut distinguer deux types de justification, celles qui renforcent la croyance et celles qui cherchent à établir ce qui est vrai.
Certaines justifications s’appuient sur les désirs. C’est le cas de la publicité, c’est le cas de la politique. On appellera persuasion une argumentation qui vise à faire croire et non à faire accéder au savoir. Certaines justifications s’appuient sur la raison.
(« Ma femme, mon chien, ma Kronenbourg » : slogan des années 1970. Cette publicité n’est plus possible parce qu’elle va à l’encontre des croyances communes. Donc la persuasion use des croyances comme arguments.)
Conjecturer et savoir sont liés. Il faut d’abord douter pour chercher des justifications rationnelles. Croire s’oppose à savoir et aussi à conjecturer.
Or, si lorsqu’on ne sait pas il faut douter, on devrait douter la plupart du temps. Et douter semble incompatible avec l’action.
II. L’opinion et l’action.
L’action s’oppose à la réflexion. Celle-ci n’est pas propice à l’action. Pour agir il faut décider, donc croire.
La croyance, l’opinion, permet d’agir en l’absence de savoir.
Croire est nécessaire pour chercher à savoir. En effet, on cherche la vérité. Si on la cherche c’est qu’on ne la connaît pas. Donc, on croit qu’elle existe. Il y a au moins une croyance qui anime le savant : la croyance en la vérité (Nietzsche, Le Gai Savoir, n°344).
(Un philologue étudie les langues anciennes à travers les œuvres des auteurs grecs et latins.)
Celui qui réfléchit ne peut pas ne pas croire lorsqu’il agit.
N’est-il pas possible d’agir sans croire ? N’y a-t-il pas des activités où l’action se passe de toute croyance ?
La guerre (le jeu en est aussi un exemple) est une activité où le doute est présent et qui semble montrer qu’on peut agir sans croire, c’est-à-dire en décidant d’une démarche sans y adhérer.
De même, on peut chercher à savoir sans présupposer qu’on trouvera nécessairement la vérité.
Bilan. Il est possible de réfléchir et d’agir sans croire. Pourquoi croyons-nous ?
III. L’opinion et la politique.
Politique : poli : plusieurs. Attention aux étymologies imaginaires.
Polis (grec)
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