Le bassin Minier sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

Le bassin Minier sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

C'était la Une du journal.

La populace de mon bled d'in ch'nord, fêtait cela en sortant dans les rues.

Tous étaient vêtus d'un pyjama et trinquaient.

Les hourras s’amplifiaient dès qu'ils s'heurtaient au kiosque de la place où les chics personnes dansaient.

Le bassin minier s'était hissé au toit du monde.

Les habitants de mon patelin avaient dès lors, une vue imprenable sur le monde.

Au-dessus du zénith, on pouvait apercevoir les cafés, cantines et estaminets,les magasins, le beffroi, le studio de rock de tonton Guss, la forêt de Phalempin, les gradins du Stade Bollaert.

On découvrait le monde arabesque et ces artisans, le kaid à la barbe longue nous pointait du doigt la mosquée protégée par des lascars.

Hélas, trinquer avec eux étaient impossibles, peuvent pas boire de miaule.

Alors nous nous sommes heurtés aux récifs laques d'Afrique, sans passer par l'doine.

Les bédouins nous invitaient dans un safari.

Une horde, que dis-je, un boulevard de gazelles s'était dressé devants nous, les chtis désorientés.

Je reconnus la gigantesque girafe de mon bouquin d'enfance.

Fatigués, nous avons pris du réconfort dans un archipel d'Océanie.

Les hamacs face à la mer bleue-azur, je picolais dans une tasse un rhum à l'banane.

J'ai menti à man-mère et dit que c'était du sirop, astuce de piccolo

Pompette, jp'ris un bateau et rentra à rames en Europe.

Au niveau des Balkans, des barakis jouant de la guitare m'ont accueillis dans leur caravane et m'ont servis une moussaka, les aubergines étaient bonnes.

Malgré toutes ses découvertes, j'étais mieux à s'baraque.

Pas besoin d'aller loin pour voyager, suffit d'ouvrir un dico.

Mais galibot que j'étais, les mots n'étaient que charabia, on m'croyait analphabète.

Tchiot que j'étais, je savais bien que j'allais pas avoir mon bac.

J'arluquais l'gaillette et délaissait min carnasse.

Quand ech père est pas remonté, j'ai tchoulé un torrent

Bilan le coup de grisou était un fois encore assassin, le ciel était morose, ça drashait sur nos corons.

Aujourd'hui, min ptit kinkin n'a pas à endurer ça.

Jveux qu'il ker sa région comme ches parints l'ont ker.

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