Comment faire renaitre un patrimoine à l’aide du tourisme : le bassin minier
Étude de cas : Comment faire renaitre un patrimoine à l’aide du tourisme : le bassin minier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adeehim • 10 Février 2023 • Étude de cas • 1 142 Mots (5 Pages) • 332 Vues
Comment faire renaitre un patrimoine à l’aide du tourisme : le bassin minier
Le Nord-Pas-de-Calais voit dans son paysage s’installer au XVIIIème siècle une mine sur un territoire propice à cela. La région se voit marquer économiquement, socialement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive des mines, de la fin du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle. Façonnée par les époques le site se voit détruit et reconstruit a plusieurs reprises (durant la première et seconde guerre mondiale par exemple). Mais c’est en 1967 que le site commence peu à peu à se voir fermer ; des milliers de gens se retrouvent contraints de quitter leur lieu de vie (pour loger les mineurs, on construisait des cités qu'on appelle des corons ou site des Electriciens) et c’est le déclin d’un futur site fantôme. Ce passé marque encore le territoire du fait de ses nombreux terrils et bâtiments abandonnées. Le bassin minier a été classé patrimoine mondial par l'UNESCO en 2012 : car le site reflète l’image de l’industrialisation française. Mais aujourd’hui une question se pose comment faire renaitre le patrimoine du bassin minier en révélant sa valeur ? Nous verrons dans un premier temps les différents acteurs qui participe a la mise en valeur du bassin minier notamment le tourisme, dans un second temps la patrimonialisation de l’anamnèse minière du Nord-Pas-De-Calais. Et dans un dernier temps la tension entre patrimonialisation et reconversion.
À la fin des années 1970, l'État français se lance dans un objectif d'aménagement des principaux centres urbains du Bassin minier. Il investit également dans la reconversion d'une dizaine de sites charbonniers fortement dégradés. S’en suit durant des années de nombreux programmes d’aménagement, dans le but de modifier un paysage fantôme en quelque chose de plus vivant, un paysage vert. Le but principal de cette reconversion est principalement économique : redonner de l’activité. Si ce projet prit d’abord la forme de création de musée, c’est bien plus récemment que le bassin minier décide de se renouveler sans cesse, sans manquer d’originalité, comme avec la création d’une piste de ski sans neige, entièrement artificielle appeler base de Loisinord (vidéo : » Pas-De-Calais, la renaissance du bassin minier » et document 2 page 304). Les collectivités locales sont mises en valeur comme ce vigneron, petit fils de mineur, qui a décidé d’installer ses vignobles sur un terril, en hommage au travail des hommes et des femmes qui l’ont créé des années plutôt (vidéo : « Pas-De-Calais, la renaissance du bassin minier »). L’Etat collabore étroitement avec ses collectifs mais également avec les anciens ouvriers et résidents du lieux qui peuvent encore aujourd’hui participer activement à la vie et aux objectifs d’aménagement du bassin minier. C’est le cas de Christine descendante d’une famille de minier sur 4 générations qui est aujourd’hui chargée de s’occuper des jardins en l’hommage des différentes vagues migratoires ( vidéo : « Entre héritage et reconversion : sur les traces du bassin minier des Hauts-de-France »). L’objectif principal est de faire renaitre les usages du passé grâce aux nouvelles générations.
Le passé minier représente un gros point sur lequel la patrimonialisation désire s’appuyer. Ce passé peut être à l’origine de l’augmentation du tourisme, comme dans le cas du Centre minier de Lewarde, ou le musée Louvre-Lens (document 2, page 306) qui ont eu pour objectif de fortement stimuler l’activité touristique, confortant les objectifs
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