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Journal de bord ombre de l'ombre

Cours : Journal de bord ombre de l'ombre. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2016  •  Cours  •  2 605 Mots (11 Pages)  •  1 007 Vues

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IGNACIO P. Ombre de l’ombre. Edition rivages/noir. 2015. 281p.

Le treize Novembre 2015.                        

[pic 5][pic 6]Cher  journal, en ce jour, je commence une nouvelle lecture. «  Ombre de l’ombre. » De Paco Ignacio. Dès le début du livre, je me suis tout de suite dis : «  Super ! J’aimerais vraiment être à leur place. » Car les nuits de jeux m’ont toujours fait « rêver », donnés envie d’y participer dans tous les livres du genre que j’ai pu lire. Une phrase m’a beaucoup marqué à la page numéro quatorze. Celle-ci est la suivante : « Seul le sourire perdure, mais il signifie des choses très différentes, selon les va-et-vient de la vie et les humeurs du corps. » Je l’a trouve pleinement dans la réalité, surtout par rapport à moi-même. Car souvent, comme je te l’ai déjà confié cher journal, je souris pour faire plaisir aux autres mais au fond de moi, mon corps me dis d’arrêter tout de suite !  Après le premier chapitre, le sentiment de curiosité m’envahi. Je veux en savoir plus sur ces gens, que fon                                                                                                                                                                                                                               t-ils là ? Qui sont-ils vraiment ? Comme je te l’écrivais un peu plus haut, j’étais très curieux d’en savoir plus sur les personnages. Mais du ce sentiment de curiosité, je passe en quelques pages à une certaine nervosité voir de la colère face à ce que dit le lieutenant dans le club de jeux où se trouvent les différents personnages du roman ! De la colère ? Pourquoi de la colère ? Celle-ci m’a été provoquée par cette stupide phrase (Page vingt-sept : «  On dit que c’est ce qu’il y a de plus sale sur terre. Qu’ils habitent dans des boutiques tenues par des gens de leur pays et qu’ils partagent les déchets avec les rats. Qu’ils dorment sur des étalages de légumes. »), prononcée par un soi-disant homme représentant l’ordre, la justice. Comment peut-on discriminer des gens comme cela ? Apparemment, selon le livre, à l’époque au Mexique c’était courant de ne pas aimer les Chinois. Mais quelle honte… j’ai honte de toutes ces discriminations passées et parfois toujours présentes dans certains pays plus lointain mais aussi celles encore présentes près de chez nous. Voir chez nous en Belgique.

Oh, tu sais, je me doutais bien, vu le type de roman, qu’après cette idiote de phrase, une bagarre se déclencherait ! Je ne suis pourtant pas bagarreur comme tu le sais mais qu’est-ce qu’elle m’a fait sourire cette scène. Surtout à la fin, quand ils vont tous de remettre à jouer comme si de rien n’était. (Pages trente et une et trente-deux.)

[pic 7]Après ma petite révolte contre le chapitre précédent, dans le suivant, une citation m’interpelle encore une fois. C’est une première pour moi ! Autant de citations marquantes à mes yeux dans un roman noir. En effet, dans les précédents romans que j’ai lu de l’édition rivages, les auteurs étaient beaucoup plus crus, plus obtus dans leur écris. (En exemple, je garde un souvenir délicieux mais très brute de mon premier roman lu dans le genre de l’édition « Un tueur sur la route. » de James Elroy.) Enfin, comme tu peux le voir cher journal, je divague, comme d’habitude, dans de grandes narrations. Revenons plutôt à la citation ! «  L’ennemi ne sera pas celui né de l’autre côté des frontières, ni celui qui parle une langue différente de la nôtre, mais celui qui n’aura pas raison, celui qui voudra violer la liberté et l’indépendance des autres. » (Page trente-quatre.) Me revoilà, encore, avec des idées révolutionnaires suite à cette phrase. Mais pour moi, tout le monde nait libre et doit le rester. Personne ne devrait dicter les lignes de conduites de tout un chacun. Mais pourtant, il faut quand même une ligne de conduite, pour les peuples, des règles, des lois. Sinon, on arriverait vite à l’anarchie complète… Dilemme ! Est-ce que la liberté totale d’un être humain est-elle vraiment possible dans nos sociétés ? Cette phrase a donc fait renaitre en moi, ma représentation idéaliste de, celle que j’aimerais voir partout, celle pour laquelle chacun aurait le droit de penser comme il le veut, d’aimer quelqu’un d’un sexe opposé ou du même sexe que lui, de manger, de boire ce qu’il veut, etc.

Voilà encore des sentiments en plus, alors que je ne suis même pas encore à la moitié du livre ! Je suis tout excité, j’ai hâte de savoir le lien entre le joueur de trombone et la dame sur la photo ! (Page cinquante-deux: « La femme était la même, il ni avait aucune doute. ») Et puis, vient s’y ajouter [pic 8]l’invitation de la veuve à Executor, alors là s’en est trop, le livre commence vraiment à m’intéresser et me donne enfin envie d’aller plus loin. (Page cinquante-six à cinquante sept.)

Je te parlais d’excitation, juste ci-dessus, et ça continue ! Je ne pense pas que ce soit la veuve l’assassin, mais je me demande : « Quel rôle tient-elle dans l’histoire ? »

Encore une fois, mon cher journal, tu me connais, mes sens sont vite mis en alerte, je suis très curieux. C’est pourquoi, j’étais content de connaître le lien entre la veuve et le colonel comme je l’écrivais ci-dessus. Mais là, je commence à trouver les dialogues trop longs, il y a trop de petits chapitres, coupant « l’herbe sous le pied. » Le livre m’a donné une bonne stimulation pendant quelques chapitres et maintenant, elle retombe. Je veux savoir la suite ! Je suis pressé de savoir la fin de l’histoire ! J’espère qu’il y aura moins de discours devant une table de jeu pendant le reste du livre.

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Le seize Novembre 2015.

Après trois jours d’absence me revoilà cher journal. Je vais donc continuer à te raconter mes impressions, ressentis,… « Ombre de l’ombre. » Ma lecture recommence fort ! Le chapitre vingt (Pages 94 à 96) donne enfin un peu de peps à l’histoire. Je trouve ça louche, que tous soient attaqués après que Manterola ait parlé à la veuve. Est-ce une coïncidence ?

Tu vois cher journal, encore un rebondissement (Il était temps.) ! Pourquoi venir se dire non coupable à l’hôpital ? (Page 106 : «  Je sais que ça doit vous sembler absurde cher monsieur, mais je voulais vous dire que je ne suis pour rien dans votre mésaventure  à tous les quatre, commença la jeune femme, en choisissant d’y aller franco, tandis qu’elle laissait glisser son châle. ») Pour se déculpabiliser ? Pour se rapprocher de Manterola afin de juste devenir amis ? Amants ? Ou pour mieux intégrer le groupe d’amis afin de les éliminer plus facilement ?[pic 10][pic 11][pic 12][pic 13][pic 14]

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