Grand oral

                 GRAND ORAL  

         Bonjour, je m’appelle Nicolas Corne…. Et j’ai choisis pour ce grand oral de réaliser mon développement de façon « transversale », c’est-à-dire à partir de mes deux spécialités de Terminale : SES et SVT. J’ai choisi pour cela un sujet d’actualité mêlant ces deux différents points de vue : le vaccin du covid, aujourd’hui considéré comme la solution à la crise, dont les impacts ont été et sont toujours très importants. En effet les mesures sanitaires prises par les gouvernements dans le but de stopper la propagation du virus ont bouleversé l’économie dans le monde entier : on parle de la plus grave crise depuis la 2nde guerre mondiale avec la chute globale du PIB mondial de 8,3% par une phase de dépression importante (diminution de 30% de la production et de la consommation). Le vaccin étant la solution scientifique pour la reprise de l’économie (par la levée des mesures sanitaires), je trouvais cela intéressant d’approcher le problème à partir de ces thématiques.

     C’est pourquoi je me suis demandé si le marché du vaccin était un marché comme les autres.

    Pour cela j’ai axé mes recherches sur l’innovation scientifique majeure de ce vaccin, qui entraine des enjeux économiques et sociaux.

I – Le vaccin, une innovation scientifique

     Dans un premier temps je vais donc exposer un point de vue scientifique du vaccin Covid en me penchant sur le vaccin à ARN Messager (qu’on retrouve chez Pfizer notamment). C’est une innovation assez jeune mais qui n’est pas nouvelle. Les défis reposent donc sur la production du vaccin, encore jamais réalisée à cette échelle.

Ce vaccin est principalement composé d’ARN Messager à « nucléoside modifié ».

L’ARN tout d’abord signifie acide ribonucléique, c’est une molécule, constituée de l’enchaînement de 4 bases azotées (AUCG) associées à un sucre Ribose et du Phosphate (structure chimique). Cette molécule est produite lors du processus de transcription qui est globalement la copie d’un brin l’ADN répliqué, en molécule d’ARN (sachant que l’ADN : toutes les bases azotées du corps humain, situé dans le noyau des cellules).

A noter que ce phénomène de transcription est réalisé grâce l’intervention de l’ARN polymérase (complexe enzymatique qui catalyse les molécules d’ARN lors de la transcription) par complémentarité des bases (A avec U et C avec G).

La différence se marque par le fait que l’ARN se constitue d’un brin unique (ADN=2 brins) mais aussi avec le changement d’une base azotée (Uracile remplace Thymine).

Ainsi, l’ARN messager est un acide nucléique formé par l’ARN. Il est en quelque sorte une copie de l’ADN qui a pour rôle de se déplacer dans le cytoplasme et de synthétiser des protéines grâce au phénomène de la traduction qui revient à assembler par le ribosome (complexe moléculaire) les acides aminés 3 par 3 en suivant le code génétique de l’ARN messager.

Enfin, les protéines formées sont synthétisées et agissent donc sous la forme d’enzymes qui, selon un complexe enzyme/substrat vont catalyser (accélérer) une réaction biochimique par exemple un transfert d’un groupe fonctionnel comme le phosphate, ou la réplication de molécules… il en existe environ 3500 différentes enzymes dans l’organisme.

Voilà donc rapidement l’ARN messager plus en détail et son rôle dans l’organisme. Pour ce qui est du vaccin covid, cet acide nucléique pathogène (donc du virus) va donc être le principal composant.

L’ARN messager introduit va directement entrer dans le cytoplasme et réaliser le processus de traduction : c’est-à-dire qu’il va former une protéine par l’assemblage des acides aminés grâce au ribosome comme je l’ai expliqué. Cette protéine permet une réponse de notre système immunitaire semblable à celle d’après avoir été infecté par le virus : la formation d’anticorps principalement (en plus d’autres cellules immunitaires), qui permettront de protéger le système immunitaire à long terme.

Le vaccin à ARN messager est donc différent des autres vaccins car il a la particularité d’introduire l’agent pathogène (ici covid) sous forme d’acide ribonucléique messager dans l’organisme pour former les protéines permettant le renforcement du système de défense immunitaire.

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