Explication du 3ème paragraphe de Lettre à Schuller, 1675, Spinoza
Dissertation : Explication du 3ème paragraphe de Lettre à Schuller, 1675, Spinoza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bbaju • 24 Février 2018 • Dissertation • 350 Mots (2 Pages) • 1 349 Vues
La pierre possède un mouvement indépendant à elle, elle ne peut donc pas contrôler cette causalité. Cependant, elle a le dogme, que ce mouvement est maîtrisé par son effort, logiquement inutile. Cette roche, de son point de vue interne, pense, d’une façon empirique ; qu’elle est libre de bouger. Effectivement, puisqu’elle n’est pas indifférente à son mouvement, elle croit, erronément, que c’est elle qui le choisi, elle vit dans l’illusion d’une fausse liberté.
Par l’exemple de la pierre, c’est la liberté humaine qui est illustrée. Les hommes pensent que leur naissance s’accompagne de la liberté. Cependant, cette liberté, qu’ils peuvent croire réelle, s’appuie sur l’accomplissement des désirs qu’ils endurent et qu’ils ne contrôlent pas. Donc, cette liberté immédiate, comme celle de l’animal, est irréfutablement fausse. Ainsi, les hommes croient être libres parce qu’ils agissent en fonction des désirs, mais méconnaissent les causes de ceux-ci.
De plus, Spinoza utilise des exemples pour illustrer l’idée que les désirs sont indépendants de l’homme, puisqu’ils sont déterminés par la nature, et les accomplir, est donc une fausse liberté. Ainsi, il affirme que le libre-arbitre est une illusion et une croyance erronée des êtres humains, soumis, non pas à une décision libre, mais à des impulsions nécessaires à la nature de l’homme.
Spinoza soutient que l’illusion de liberté est universelle aux individus et donc s’en libérer est difficile. Il affirme que les hommes sont incapables de contrôler leurs désirs et que, généralement, ils font preuve d’une nature impure en les accomplissant et en se laissant entraîner par leurs passions. Spinoza soutient, finalement, l’idée que les hommes se croient libres parce qu’ils peuvent facilement opposer leurs passions en se rappelant fréquemment d’une autre passion.
Enfin, Spinoza essaye de démontrer l’inexistence du libre-arbitre tout d’abord en utilisant l’exemple de la pierre, qui illustre la liberté de l’homme. Ainsi, il affirme que les individus et leurs désirs sont indépendants et que ces premiers croient suivre librement leurs impulsions causées par leurs passions, qu’ils ne contrôlent logiquement pas. Cependant, cette liberté qu’ils croient vraie n’est qu’une illusion universelle aux hommes et s’en séparer, pour voir la réalité, est difficile.
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