Pluralité globale des facteurs
Commentaire de texte : Pluralité globale des facteurs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 001956 • 28 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 1 807 Mots (8 Pages) • 426 Vues
Depuis l’an 2000 le PIB en volume de la France est passé de près de 2% à près de 1%. La croissance est plus précisément l’accroissement sur une période plus ou moins longue des quantités de biens et services produits dans un pays année après années, celle-ci peut être mesuré par le PIB. Mais elle dépend du facteur capital correspondant à l’ensemble des biens qui ne sont pas consommés pendant un cycle de production de capital fixe, au facteur travail représentant le travail humain effectué pour la production de biens et services en contrepartie d’une rémunération et aussi les gains de productivité qui correspondent à l’amélioration de l’efficacité productive. Cependant il existe un « résidu » qui capture la part de la croissance inexpliquée par la croissance de ces facteurs, il est nommé productivité globale des facteurs. Nous pouvons donc nous demander en quoi la productivité globale des facteurs constitue-t-elle la seule source de croissance économique. Pour résoudre cela nous allons dans un premier temps nous concentrer sur ces trois sources de croissance qui constitue la PGF, puis dans un second temps l’innovation et le progrès technique et leurs contribution à la croissance économique et enfin sur les institutions et leur rôle dans la croissance économique.
Nous allons à présent voir les différentes sources de croissance de la PGF
Tout d’abord la croissance économique est le résultat d’un processus d’accumulation des facteurs de production. En effet, plus la quantité de facteurs travail et capital utilisée s’élève, plus la production s’accroît. Cependant dans le document 1, nous constatons que le capital qu’il soit un capital en TIC ou bien hors TIC, ne change pratiquement pas selon les pays et de 2010 à 2015, malgré la différence de croissance du PIB dans les différents pays entre 2010 et 2015, nous pouvons donc penser que le capital n’a pas influencé sur le changement de croissance dans les différents pays. De plus, nous constatons que la France et l’Allemagne ont notées une baisse en facteur travail entre 2010 et 2015, de 0,2 points de pourcentage pour la France passant de 0,4 à 0,2 et de 0,4 points de pourcentage pour l’Allemagne passant de 1,1 à 0,7. Par contre, la Corée du sud et les Etats unis ont notées une augmentation : de 1,1 points de pourcentage pour la Corée du sud passant de -0,5 à 0,6 et de 1,6 points de pourcentage pour les états unis passant de -0,2 à 1,4. Malgré la différence du facteur travail entre ces pays, ces derniers ont tous une croissance en baisse allant de -0,1 pour les USA à -3,7 pour la Corée du sud, nous pouvons donc nous intéresser au facteur restant étant la PGF qui influence donc beaucoup le PIB. En effet, nous constatons une proportionnalité entre la baisse de la productivité globales des facteurs et la baisse du PIB. Par exemple la Corée du sud connait la plus grande décroissance économique entre les quatre pays passant de 6,3 % à 2,6 % perdant donc 3,7 % et nous constatons que sa PGF est celle qui a le plus chuté entre 2010 et 2015 allant de 5,5 à 0,7 perdant 4,8 points de pourcentage. D’un autre côté, le PIB des Etats Unis est passé de 2,6 % à 2,5 % ne perdant que 0,1 %. De même pour la productivité globale des facteurs avec une baisse de 1,7 points de pourcentage étant peu par rapport à la baisse de la Corée du sud. Nous voyons bien ici la liaison entre la productivité globale des facteurs et le PIB donc la croissance. Le document 2 nous montre une part du « résidu » de la PGF : l’éducation. Effectivement comme nous le dit le doc 2, selon la théorie économique, l’éducation améliore la productivité du travail et augmente les capacités d’innovation de l’économie. Cette théorie a été vérifié tout d’abord en 1991 par Barro en lançant une enquête sur plusieurs pays, en comparant le taux de scolarisation au début des années 1960 et le taux de croissance enregistré en moyenne lors des trente années suivantes. Puis au début des années 2000, l’amélioration des données disponibles révélèrent un effet positif de l’éducation sur la croissance. Cependant dans cette théorie économique en ne prenant que l’éducation, nous ne prenons en compte qu’une fraction du capital humain parmi plein d’autres comme le talent inné ou bien les infrastructures.
Malgré ces deux facteurs de productions que nous avons décortiqués précédemment, il existe un autre paramètre à prendre en compte que nous allons observer dans ce paragraphe.
Cependant, cette hausse des facteurs de production n’explique pas toute la croissance économique. En effet, une partie de la croissance ne peut s’expliquer. Ni par l’augmentation de la quantité de travail utilisé ni par l’augmentation de la quantité de capital utilisé. Cette partie, selon l’économiste Solow se nomme ‘’résidu’’. La hausse de la PGF, et ces gains de productivité viennent en parti du progrès technique incorporé aux facteurs de production. Le progrès technique correspond à l’ensemble des innovations crées qui entrainent une plus grande efficacité des activités productives. Dans le document 4, les dépenses intérieures de recherche et développement correspondent aux moyens mis en œuvre par un pays pour trouver de nouvelles innovations et donc augmenter le progrès technique et hausser la croissance économique. Ce document 4 est révélateur de l’impact que tient le progrès technique sur la croissance, en effet nous constatons que tous les pays dans ce document ont augmenté leurs dépenses en DIRD avec comme effet une hausse de croissance économique entre 2001 et 2011 dans chacun des pays.
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