Quels liens établir entre l’évolution de la productivité globale des facteurs de production et la croissance économique ?

Il existe des relations entre l’évolution de la productivité globale des facteurs de production et la croissance économique. La croissance entraine la hausse de la productivité qui entraine elle-même la croissance.

La hausse de la productivité globale des facteurs de production, montre l’efficacité de la combinaison productive, entrainant une hausse de la production donc de la croissance. La croissance économique a été entrainé par les investissements de l’entreprise dans les différents capitaux. Cette contribution de facteur de production se calcule par la différence entre la croissance économique et la contribution. Par exemple pour les Etats Unis la variation du PIB est de 2.2% qui est constituer de la contribution de travail et du capital par 1.5 points ainsi que de contribution de productivité globale des facteurs de production par 0.7 points. Ce qui fait que la hausse de la productivité globale des facteurs de production entraine la croissance économique.

La croissance économique entraine la hausse de la productivité. La croissance économique est la hausse économique de la richesse d’une entreprise. Lors de cette augmentation, l’entreprise va pouvoir investir dans son capital. La croissance génère donc des externalités positives pour l’entreprise avec l’apport des investissement de son capital et donc entrainant une hausse de la productivité globale. Comme Lucas l’explique, si le capital humain est investi par le fait que l’entreprise connait une hausse de richesse, comme les accumulation des connaissances et du savoir-faire acquis lors de stage par exemple, celui-ci va permettre de créer des externalités positives donc d’augmenter la productivité.

Il y a une réciprocité dégagée par le fait que l’évolution de la productivité globale des facteurs de production entraine la croissance économique et vice versa. Ce cycle est la théorie de la croissance endogène développée vers 1980 par les économistes Römer, Lucas et Barro. Romer l’explique par l’investissement du capital technique, Lucas par l’investissement du capital humain et Barro par l’investissement du capital publique.

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