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Productivité Et Facteur De Croissance

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Par   •  21 Février 2014  •  1 689 Mots (7 Pages)  •  998 Vues

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« Après avoir mis en évidence l’historique de la productivité aux USA, en Europe et au Japon, vous montrerez que les gains de productivité sont un facteur de croissance. »

Depuis plus d’une trentaine d’année, les économistes du monde entier observent une diminution des gains de productivité et de la croissance économique des pays développés. Les gains de productivité représente l’ensemble des biens réalisés dans le processus de production. Cela signifie que la quantité de bien et/ou services produite par un travailleur dans un temps donné, augmente de moins en moins vite, si on se réfère aux données obtenues précédemment. La diminution, suite a la crise économique de 2009, montre bien l’épuisement du modèle productiviste dans les parties du globe concernées tel que les États-Unis, la France ou encore le Japon.

Existe-t-il une corrélation entre les gains de productivité et la croissance ?

Dans une première partie nous mettrons en évidence la productivité aux USA, en Europe ainsi qu’en Asie avec l’exemple du Japon. Dans une seconde et dernière partie nous tenterons de montrer que les gains de productivité sont un facteur de croissance.

La productivité est un des facteurs primordial de la richesse de chaque nation. La plupart des études empiriques, fondée sur l’expérience, qui cherchent à comprendre les écarts remarquables de croissance économique et de niveaux de vie entre les différents pays du globe, sont principalement axées sur l’explication des différences des niveaux, ainsi que les taux de croissance, de la productivité. Toutes ces études économiques et sociales sont extrêmement nombreuses aujourd’hui, elles prennent comme point de départ le cadre d’analyse comptable de la croissance.

Tous les économistes s’alignent sur le fait que les Etats-Unis, connaissent trois phases concernant ses gains de productivité de 1960 à 1990. En effet, nous pouvons constater que les gains de productivité y sont « solides » dans les années 1960, puis vers la moitié des années 1970 ralentissent, pour enfin ré accélérer à partir de la deuxième moitié des années 1990. L’économie du jeune pays a beaucoup souffert de ces changements brutaux des gains de productivité. Le secteur manufacturier lui, est le moins touché de tous. LE secteur manufacturier, relatif à l’industrie, « semble être la source de l’accélération de la productivité du travail à la fin des années 1990 ».W.J.Baumol, économiste américain, émet l’hypothèse selon laquelle « les gains de productivité du travail seraient moins probables dans les services que dans les industries produisant des biens pour des raison inhérentes à la nature des services ». Comme vu précédemment, le secteur manufacturier est le moins touché de tous, les économistes expliquent cela par le fait que les services, les secteurs non-manufacturés, ont été beaucoup délégués, comme la comptabilité des entreprises par exemple. En effet, ces services pourtant internes autrefois, ont été externalisé, afin d’amoindrir les coûts des différentes entreprises, ce qui plaçait alors le secteur manufacturier « en tête des performances ». Ainsi, la courbe de productivité du travail dans le secteur productif non manufacturier à partir des données agrégées de productivité était constamment au dessus de la courbe représentant la productivité du travail dans le secteur non manufacturier à partir des données d’emploi et de valeur ajoutée. Les poussées inflationnistes, c’est-à-dire l’augmentation des coûts, sont donc al cause de ce ralentissement dans les années 1970.

Comme vu précédemment, l’accélération de la productivité, à tout d’abord été observé dans le secteur manufacturier. Il est vrai, un peu plus tard dans les années 1990, les gains de productivité ré augmentent grâce à plusieurs facteurs explicatifs. Pour Gordon par exemple, cette « accélération » n’est qu’un « retour à la normale » après le ralentissement de 1970, c’est ainsi le secteur de la « haute technologie » avec de « formidables progrès techniques- tels que le moteur à explosion, l’électricité (etc.) » qui en est à l’origine. « Entre 1989 et 1999, la productivité du travail a été multipliée par 15 ! » explique Alexandra Estiot dans son article. Mais combien de temps cette hégémonie va-t-elle durer ? C’est ce que se demandent les économistes aujourd’hui.

D’après Gilbert Cette, professeur associé à l’université de la Méditerranée, « les Européens, en particulier les Français, sont aussi productifs que les Américains en termes de productivité horaire. Ils perdraient du terrain s’ils travaillaient plus, ou plus nombreux. » Ce tableau présente le taux de croissance annuel moyen de productivité horaire du travail dans les principaux pays industrialisés Européens :

(source : http://www.senat.fr/rap/r06-189/r06-1895.html)

Les gains annuels de productivités dans les pays industrialisés et développés, sur l'ensemble de la période de 1870 à 2005, étaient de 2,6 % pour la France contre 2,1 % pour les USA, par exemple. La période durant laquelle la productivité Européenne

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