Management interculturel
Dissertation : Management interculturel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarra Aferiat • 25 Mars 2020 • Dissertation • 671 Mots (3 Pages) • 488 Vues
Qu’est ce qu’être riche ou pauvre dans nos cultures respectives?
- Riche ou pauvre par rapport à qui ?
Les notions de la richesse ou pauvreté restent relatives et différent d’un individu à un autre et d’une culture à une autre, lorsqu’on se pose la question est ce qu’on est riches ou pauvre ? On se lance automatiquement dans une comparaison par rapport à autrui ; on est riche par rapport aux personnes pauvres et nous somme pauvre parce qu’il existe des personnes plus riches que nous dans notre société.
- La richesse n’est elle appréciée qu’en termes monétaires ou en termes de lien social, de réseau tenant lieu de couverture sociale en cas de problème ?
La dimension monétaire ou non de la richesse se retrouve en permanence dans les situations de coopération au développement, et dans la manière d’apprécier ce que les uns et les autres caractérisent comme progrès.
L’appréciation de la richesse ou la pauvreté varie en fonction de la culture d’un pays et sa hiérarchisation des valeurs ; Certaines cultures où la protection sociale est fortement présente (par exemple la culture africaine) considèrent qu’une personne pauvre une personne qui est seule et n’a pas d’amis, par conséquent on s’étonnera pas lorsqu’on trouve dans les langues africaines le mot pauvreté se traduit en Wolof par la solitude et l’absence de liens sociaux, en Malinké se définit par l’impuissance et l’exclusion sociale.
Dans d’autre pays où aucune protection sociale n’est assurée la richesse se mesure par une vision monétaire en mettant l’action sur la notion de « capabilities » c'est-à-dire la capacité d’une personne de faire ce qu’il veut librement, d’autre terme la richesse est une question d’endurance de l’argent qu’on possède dans le temps est ce qu’il permet de faire des achats importants.
- L’argent : le montrer ou ne pas, en parler ou pas ?pratiques ostentatoires ou opacité volontaire ?
L’argent est perçu sous différents perspectives qui se varient en fonction des cultures : certaines cultures le voient comme outil qu’on doit montrer en adoptant des pratiques ostentatoires, d’autres le considèrent un tabou et une question personnelle à ne pas dévoiler :
En France : l’argent qu’on possède appartient à une sphère privée que n’importe qu’elle personne n’a le droit de le connaitre en citant le dictant français suivant « Cachez cet argent que je ne saurais voir »les français adoptent volontairement une opacité qui se traduit dans les dons qui doivent rester anonymes
Dans les pays anglo-saxons et aux Etats-Unis, au contraire, on est souvent fier de ce que on gagne, on le dit et on le montrant travers des pratiques ostentatoires tel que le mécénat et les dons, et l’on n’hésite pas à demander à son interlocuteur le montant de ses revenus.
En chine les personnes ont tendance à dire que l’argent fait le bonheur ils ont une vision en général assez matérialiste qui se traduit par l’adage suivant « Je vous souhaite beaucoup de bonheur et d’argent » et ils n’hésitent pas à exposer les signes de richesse.
Conclusion :
L’appréciation de la richesse d’un individu dépend de la culture de chaque société, souvent elle est évaluer par rapport à la richesse des autres individus qui appartiennent à sa société, la notion de richesse varie en fonction des cultures et du niveau de précarité et de l’existence ou non d’une protection Sociale organisée , un pauvre est quelqu’un qui n’a pas d’amis dans les cultures africaines mais dans d’autres cultures on trouve que la personnes pauvre c’est celle qui ne possède pas d’argent qui la permet de faire des achats importants .les personnes peuvent opter pour des pratiques ostentatoires ou bien adopter une opacité volontaire il peut tout dépend de la culture parfois on trouve que l’argent est un tabou qu’il ne faut pas le dévoiler au contraire dans d’autres cultures on hésite pas a demander a autrui ses revenus et exhiber les signes de notre richesse.
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