Les vaccins contre le Covid-19 doivent-ils devenir des biens publics ?
Dissertation : Les vaccins contre le Covid-19 doivent-ils devenir des biens publics ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louisepytr • 12 Avril 2022 • Dissertation • 418 Mots (2 Pages) • 419 Vues
Analyse de document page 189 :
Etude du document 1
- Quel que soit le lieu, la production d’un kg de pomme émet la même quantité de C02, autour de 20 g de CO2/kg
- Le transport des pommes de Nouvelle Zélande en France a un bilan carbone très importants : autour de 900 g de CO2/kg ! Soit = 4500% de l’émission de GES liée à la production.[pic 1]
- Pour le transport des pommes du Limousin, le bilan carbone est le même, quel que soit le lieu d’achat. Ceci est dû au fait que les centrales d’achat des supermarchés sont centrées sur Rungis, en région parisienne. Les pommes du Limousin transitent vers Rungis puis sont réexpédiées dans toute la France et l’Europe, dont le Limousin.
- La population du Limousin étant moins dense, les distances qui séparent les consommateurs des supermarchés sont plus grandes. Les voitures, très majoritairement thermiques sont sollicitées.
Etude du document 3
- Le meilleur bilan carbone est la laitue d’été achetée au marché, la distance séparant le producteur du consommateur étant la plus courte. La production d’une laitue émet environ 0,05 kg = 50 g de CO2.
- Pour les raisons vues plus haut, la laitue d’été proposée par les supermarchés voyage beaucoup, du lieu de production vers les marchés industriels puis vers les lieus de vente.
- Les laitues ne poussant pas naturellement en hivers, deux solutions se proposent à nous.
- La production locale sous serre dont le chauffage émet autour de 0,4 kg de CO2, ce qui représente = 800 % du bilan carbone de la production, est un gros émetteur de GES.[pic 2]
- Produire dans un pays chaud et ensuite exporter vers les lieux de consommation. Ici, le bilan carbone est moins pire que la production sous serre, le surcoût carboné étant dû au transport par camion.
Le bilan : La pire des productions, du point de vue des émissions de GES est celle sous serre en hiver. Dans ce cas, la production locale n’est pas à privilégier. Ceci permet de poser une question plus générale : est-il nécessaire de manger en hiver des fruits et légumes d’été ?
Acceptons-nous de changer nos habitudes alimentaires et de privilégier les productions d’hiver : choux, navets, poireaux etc ?
Jusqu’où sommes-nous prêts à aller ? Les produits exotiques, tels que le chocolat, le café, les bananes etc … dont le bilan carbone est élevé à cause des transports doivent-ils être toujours consommés ?
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