Le plaisir et les biens faits du sport doivent-ils toujours être alliés à la performance ?
Dissertation : Le plaisir et les biens faits du sport doivent-ils toujours être alliés à la performance ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vink14 • 28 Octobre 2012 • Dissertation • 618 Mots (3 Pages) • 1 695 Vues
Le dossier qui nous est proposé comporte quatre documents parus entre 1976 et 2006 et traite du sport comme échappatoire de la vie quotidienne. Le plaisir et les biens faits du sport doivent-ils toujours être alliés à la performance ? Dans un premier temps nous montrerons que le sport est d’abord une source de plaisir, la performance sera exposé dans une deuxième partie, enfin nous verrons qu’il y’a parfois besoin d’un dépassement de soi et du corps pour atteindre ces objectifs.
Tout d’abord, Gilles Lipovetsky dans un extrait paru chez Gallimard en 2006, Le bonheur paradoxal, nous précise ici un recul des valeurs compétitives qui laisse place à des activités plus libres, moins contraignantes, contre les performances chiffrées, axées sur le loisir et l’évasion. Il nous fait part également du sport comme moyen de parer à l’ennui, varier les horizons, la généralisation de l’impératif du changement récréatif mais aussi que les référentiels sensitifs, ludiques et conviviaux sont plus recherché que ceux du gagneur. Selon Jean Pierre Rioux dans son article Frissons fin de siècle tiré du journal Le Monde en 1990, le sport permet de sortir l’adolescent d’un système scolaire étouffant. Il insiste notamment sur le fait qu’il peut séduire des jeunes de milieux diverses, ainsi que rapprocher différentes catégories sociales. Dans le document 4, de nature iconographique, ces deux sportifs montrent que leurs activités sportives sont comme une échappatoire de leurs quotidiens malgré leurs handicaps.
Cependant, ces différentes évasions que le sport peut procurer peuvent être associées à la performance.
En effet, dans le document 4, le nageur amputé détient six records mondiaux dans la catégorie handicapés, la personne en fauteuil roulant quant à elle participe à un marathon, on constate donc que la compétition et la performance sont bien présentent. Gerard Herzog suggère dans son extrait La voie Jackson paru chez Arthaud en 1976 que le sportif doit avoir une certaine intelligence et à un objectif à atteindre qui est d’arriver au bout de son ascension. Gilles Lipovetsky, lui, évoque l’esprit performantiel qui s’immisce dans certaines activités de loisir. Il reconnait que l’hyper individualisme se définirait autant par les désirs de performativité que par l’hédonisme. D’après Jean Pierre Rioux, l’éducation sportive scolaire est à privilégier sur l’éducation physique militarisée. Selon lui, la puissance britannique ainsi que la force américaine se bâtiraient sur le sport pratiqué dans les campus et collèges. Il juge même que l’éducation physique française serait en partie la cause de la défaite de la Sainte Revanche.
Par conséquent, il faut parfois un dépassement du corps humain pour atteindre une certaine performance.
Gerard Herzog affirme que pour arriver à son objectif, le sportif où même l’homme se retrouve notamment sur la paroi de la montagne, face à lui-même. Il décrit la situation du sportif : « il pousse des grondements rauques, sa carcasse malmenée, une sorte de coma, l’œil vitreux, les lèvres bordées de mousse, il mobilise ses dernières forces », ces diverses situations nous prouvent que le corps humain est mis à contribution. L’auteur rappel que si la corde de l’alpiniste lui échapper se serait l’horreur,
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