Les limites à l’efficacité des politiques économiques
Cours : Les limites à l’efficacité des politiques économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar guzzi82 • 17 Mars 2016 • Cours • 417 Mots (2 Pages) • 2 172 Vues
Les limites à l’efficacité des politiques économiques
Les politiques économiques, qu’elles soient structurelles, ou conjoncturelle, dans un cadre international ou national, ont des limites sous la forme d’effet pervers.
Les limites à l’efficacité des politiques économiques dans un cadre international
Les règles de la zone euro
Les règles du pacte de stabilité et de croissance sont très contraignantes :
- Déficit budgétaire limité à 3% du PIB
- Dette publique limité à 60%
Ces règles, ainsi que les autres contraintes de l’UEN (Union Economique et Monétaire) sont des contraintes communes qui pèsent sur des situations économiques très hétérogène des pays membres.
Les contraintes de la mondialisation et de la globalisation financière
La mondialisation incite les pays à pratiquer un « dumping fiscal » et « social » pour attirer les firmes multinationales créatrices d’emplois. D’autres parts, la globalisation financière rend très volatil le marché des capitaux et les marchés financiers.
D’autre part, les règles édictées par l’OMC sont contraignantes et vont parfois à l’encontre des objectifs de l’Union Européenne.
Les limites à l’efficacité des politiques économiques dans un cadre national
Les limites de la politique budgétaire
Il existe différents effet pervers qui limitent l’efficacité de la politique budgétaire :
- L’effet boule de neige de la « dette publique » : il s’agit de l’augmentation continue et auto-entretenue de l’endettement de l’état qui se produit lorsque la richesse crée (PIB) est insuffisante pour payer les intérêts de la dette.
- Effet Laffer : la pression fiscale n’incite pas au travail et à la production (courbe de Laffer)
- Effet d’éviction : Mécanisme par lequel un déficit public génère une hausse de la demande de capital sur les marchés financiers et donc une hausse des taux d’intérêts qui pénalisent l’investissement des entreprises.
- L’équivalence Ricardienne : situation dans laquelle une hausse du déficit public conduit les agents économiques à anticiper une hausse future des impôts, les poussant dès maintenant, à accroître leur épargne de précaution au détriment de la consommation, ce qui limite l’effet d’une politique budgétaire de relance
Les limites de la politique monétaire
- L’internationalisation des marchés des capitaux qui limite l’influence de la politique de la BCE
- Une politique monétaire trop restrictive uniquement centrée sur la lutte contre l’inflation fragilise la croissance économique.
La BCE à lâcher du lest et sa politique est moins restrictive
- Dans la zone Euro, la politique monétaire est menée par la BCE, les gouvernements nationaux ne peuvent donc pas agir d’un point de vu monétaire, or, les économies des pays de la zone Euro sont hétérogène et réclame des politiques monétaires adapatées.
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