Le Chili

Chili

Le Chili est un marché potentiel très attractif en raison de son développement économique. Elle est le premier exportateur mondial de cuivre, avec 50 % des exportations et une croissance de 1,7 % en 2017. Elle jouit d'une stabilité politique dans sa zone géographique. En effet, l'élection du Président Pinera en mars 2018, conduira à la mise en place d'une politique fiscale favorable au développement des affaires (bien qu'il ait annoncé la non création du projet en juin 2018 et à établir un plan de retraite suffisant en octobre 2018). Suite à la crise de 2015 qui a fait baisser les prix des matières premières (le Chili, premier exportateur de cuivre avec des recettes fiscales basées à 25% sur les exportations), le Président veut améliorer la performance du pays. Cette crise n'a pas eu le même impact sur le Chili que sur les pays voisins en raison de sa richesse.

Grâce à sa nouvelle ligne politique, le Chili poursuit ses objectifs d'ouverture aux exportations et aux IDE. Elle est fortement dépendante du commerce international (56% du PIB selon l'OMC.2016).

Le Chili représente une très bonne opportunité pour les importations : un droit de douane moyen (hors produits agricoles) de 6%, des accords de libre-échange (ALE) avec l'UE, les Etats-Unis, la Chine et la Corée du Sud, et l'Alliance du Pacifique Sud depuis 2012 avec le Pérou, le Mexique et la Colombie. Véritable interface, elle a accès aux marchés européen, nord-américain et Asie-Pacifique. En outre, sa politique de transparence des capitaux et de non-discrimination à l'égard des investisseurs étrangers, qui permet l'augmentation des IDE de 2016 à 2017 (249 milliards à 275 milliards de dollars). Sa stabilité macroéconomique, sa croissance et son niveau de risque fiable constituent l'un des marchés les plus appropriés pour y pénétrer. La Banque mondiale classe le pays au 55e rang/190 dans le rapport "Doing Business" et au 13e rang sur 82 dans le classement de l'environnement des affaires selon "The Economist" 2014-2018 avec un score de 7,89/10.  

Les consommateurs très urbanisés du Chili ont bénéficié d'une augmentation de leur revenu disponible et d'un meilleur accès au crédit. Les Chiliens ne s'intéressent donc pas aux produits de première nécessité. En effet, on dit que le Chili est entré dans une "ère de consumérisme" où la consommation est perçue comme une forme de satisfaction et de statut social, au-delà de la simple satisfaction des besoins des consommateurs.

 Les consommateurs chiliens sont de plus en plus conscients des calories et des nutriments contenus dans les aliments grâce aux changements d'étiquetage imposés par la Loi sur les aliments et la publicité, adoptée en 2016 (36,5 % des Chiliens admettent avoir changé leurs choix alimentaires après les changements apportés à l'étiquetage).

C'est pourquoi il semble intéressant d'exporter les produits Michel & Augustin au Chili. Les consommateurs apprécient les produits européens. Par ailleurs, les produits commercialisés correspondent aux idéaux du pays : produit sain, production transparente.

Il semble approprié d'opter pour le transport maritime pour importer des produits au Chili. Bien que la région des Caraïbes soit menacée, elle n'est pas la zone géographique la plus piratée du monde. D'autre part, les navires marchands sont des cibles privilégiées de la piraterie, qui vise le détournement de marchandises. L'itinéraire continue par le canal de Panama (les droits de passage sont déterminés par les autorités compétentes en fonction de la taille du navire, du poids du navire et de sa cargaison).  L'emballage doit être solide pour effectuer le transport. Elle doit préserver les aliments, les protéger des aléas climatiques et des chocs.

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