Les villes au Chili

Les villes au Chili

• Le cas du Chili

Le Chili, comme tous pays et confronté aux problèmes urbains. L’exode rural au Chili est arrivé à son terme comme dans les pays développés et près de 89,59% de la population est urbaine. La capitale Santiago et sa périphérie représentent près de 40% de la population.

Depuis l’exode rural des années 1920, les régions métropolitaines Chiliennes n’ont cesser de croître. Cette croissance urbaine à eue de nombreuses conséquences dont l’étalement urbain et un phénomène du mitage du territoire de plus en plus marqué. En effet, on remarque une explosion du nombre de lotissements standardisés en périphérie et desservis uniquement par des axes routiers. Cela pose également la questions des mobilités au Chili, aujourd’hui les les nouveaux lotissement en zone périurbaine se font sans véritable création de moyens de transports collectifs vers les zones d’emploi. Ce sont donc des déplacements pendulaires en automobile qui vont s’exercer chaque jour. Cependant la métropole de Santiago à fait l’objet d’ambitieux projets comme un important réseau de métro montré comme l’un des plus modernes et exemplaires en Amérique latine ainsi que que les lignes de bus Transantiago qui permettent une homogénéité et une meilleure organisation du réseau.

Par ailleurs à Santiago on note une ségrégation socio-spaciale assez importante et une sectorisation en fonction des quartiers.

• Quelles perspectives vers des villes durables

L’avenir des villes chiliennes est encore incertain car la construction de lotissements assure les emplois dans le domaine de la construction et l’étalement urbain en étoile continue sa progression. On ajoute que ces perspectives restent fragiles car reposent sur l’accessibilité routière et «détruit» des terres fertiles agricoles. Dans le domaine des mobilités collectives cela va en s’améliorant avec un réseau métropolitain en expansion et innovant avec l’utilisation important du métro aérien qui beaucoup moins coûteux que le souterrain.      

Source: metropolitiques.eu ;

© Bernard Maxime

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