Dans quelles mesures peut-on qualifier le régime de Pinochet d’anti-démocratique et violent, et comment le Chili a-t-il évolué depuis la fin de la dictature ?
Analyse sectorielle : Dans quelles mesures peut-on qualifier le régime de Pinochet d’anti-démocratique et violent, et comment le Chili a-t-il évolué depuis la fin de la dictature ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lad1 • 6 Décembre 2020 • Analyse sectorielle • 948 Mots (4 Pages) • 642 Vues
Dans quelles mesures peut-on qualifier le régime de Pinochet d’anti-démocratique et violent, et comment le Chili a-t-il évolué depuis la fin de la dictature ?
Le Chili n’est pas un petit-pays, en 1970 il a une population de 10M, et un PBI per capita de 932USD, ce qui n’était pas loin du PBI per capita espagnol de la même année. Les gens participaient à la vie politique, avec une participation de 83,7% dans les élections de 1970, gagnés par le socialiste Salvador Allende. Mais le Chili était dans une crise économique dévastatrice vers 1971, avec l’inflation qui passait à 606% (montée des prix avec une dévaluation de la monnaie, diminution du patrimoine économique de tous). Son climat social était propice à une guerre civile, et la dictature se voyait venir, grâce à l’opération Condor (organisation et financement de dictatures en Amérique latine par la CIA et le secrétaire d’état des Etats-Unis Henry Kissinger, enseignement de techniques de torture et terrorisme d’état aux agences d’intelligence et polices secrètes latino-américaines, dans un effort pour combattre la propagation du socialisme dans le continent), et aux armées de terre, de l’air et navales du Chili, ainsi que de la US Navy, le Chili rentre en dictature en 1973.
- Un régime anti-démocratique
- Prise du pouvoir par le coup d’Etat
- Une junte militaire qui détient les 3 pouvoirs
- Un régime qui ne respecte pas les libertés fondamentales
- Un régime violent
- Le terrorisme d’Etat
- Les atteintes contre les droits de l’homme
- Le Chili après la dictature
- La transition démocratique
- Le chili aujourd’hui
Le 11 septembre 1973, le chili entre en dictature. Le président, Salvador Allende était dans le palais La Moneda, siège du gouvernement chilien. Le palais était assiégé par l’armée de terre, le vice-amiral Carjaval téléphone le président pour lui proposer un sauf-conduit pour quitter le pays avec sa famille, mais c’était un piège, et Allende le savait. Il déclare qu’il est prêt à mourir les armes à la main. Quelques heures après, le général Gustavo Leigh ordonne le bombardement du palais, qui fut effectué par deux chasseurs de l’armée de l’air. Les chars rentrent dans le palais pour trouver Salvador Allende, il s’était suicidé, après annoncer à un des putschistes par le téléphone « Le président de la République élu par le peuple ne se rend pas »
Le pouvoir est détenu par la Junte militaire. Celle-ci est composée de 4 personnes.
-Cesar Mendoza, directeur des « Carabineros » (Gendarmes)
-José Toribio Merino, directeur de l’armée navale
-Augusto Pinochet, directeur des forces armées
-Gustavo Leigh, directeur de l’armée de l’air
Le jour du putsch la junte dissout le parlement. La DINA (Direction d’Intelligence Nationale) est créée,
La junte ne permet aucun parti politique, toute activité politique va être suspendue jusqu’au referendum de 1980, dans lequel se votait une nouvelle Constitution. La presse est contrôlée par l’état, les personnes à idée subversives étaient destituées de leurs fonctions, un couvre-feu est mis en place, les rassemblements sont interdits, la grève est interdite.
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