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L’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale est-elle efficace ?

Dissertation : L’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale est-elle efficace ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 282 Mots (6 Pages)  •  2 697 Vues

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DISSERTATION

  1. L’action des pouvoirs publics en faveur de la justice sociale est-elle efficace ?

« Aujourd’hui, 19% des bénéficiaires du smic sont sous le seuil de pauvreté », déclare l’économiste Gilberte Cette (le Monde, 19/12/2018), cette donnée nous pousse à questionner la justice sociale, et les mesures prises pour l’appliquée. La justice sociale étant un idéal qui se traduit par des principes précisent ce qu’est une répartition équitable, juste, des ressources matérielles ou symbolique. (Revenus, biens et servies, honneur d’une société.)

Les décisions de L’Etat concernant la justice sociale sont-elles significatives ?

Dans un premier temps, nous nous attarderons sur l’inefficacité des actions publique en faveur de la justice sociale, de par la reproduction sociale et les failles présentent au sein des services sociaux.

Puis, dans un second temps, nous verrons comment certaines décisions étatiques, telles que les politiques redistributives, verticale, et horizontale contribuent néanmoins au concept de justice sociale.

Dans un premier temps, les décisions prisent par l’Etat concernant la justice sociale, ne sont pas d’une grande efficacité, en effet, la justice sociale est un précepte basé en grande partie sur l’égalité des chances, c’est-à-dire, un principe selon lequel les individus ont la même probabilité d’accès aux positions sociales les plus valorisées et cela indépendamment de leurs origines sociales, celui-ci étant la base fondatrice même de la méritocratie. Or, nous pouvons, dans la société constater un phénomène récurrent de reproduction sociale, situation dans laquelle un individu occupera la même classe sociale que ça classe sociales d’origine. Or d’après le document 2, Repères et références statistiques, Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, 53 % des acceptés au sein de l’école normale supérieur, et 49,5 % des élèves ayant adhéré à une Classe Préparatoire, sont issues de parents cadres ou de profession intellectuelle supérieures. Ces chiffres illustres brutalement la réalité de l’espoir de justice sociale, en effet, dans ce cas le concept d’égalité des chances est complétement bafoué en faveur d’une reproduction sociale, dans laquelle les enfants de riches sont destinée à de prestigieuses formations (Ecoles normales supérieur etc…), tandis que les enfants issus de familles démunis, sont destinée à de courtes, où à de très basiques formations (Université ou arrêt précoce des études supérieures de manière à alléger le poids financier des épaules familiales.)

Ensuite, la sécurité sociale est, en France, rendu possible et financer par les cotisations sociales, et les impositions versés à l’Etat, qui se chargera par la suite de redistribuer ces richesses plus équitablement. Cette redistribution a donné naissances aux RSA (Revenu de solidarité active), et RMI (revenu minimum d’insertion) qui n’est plus depuis 2009, ce qu’on appelle les minima sociaux, c’est qui, en théorie, assurerai à un individu au chômage, de survivre et de ne pas être marginalisé par la société. Cependant ces minimas se sont découverts un certain coté pervers, qui ont notamment étaient discernés par des économistes libéraux. En effet ces minima sociaux et les allocations chômage sont parfois plus élevés qu’un potentiel emploi actif. De ce fait, ces deux phénomènes sont distinctement appelés, la trappe à l’inactivité (dans le cas des minima sociaux) et la trappe au chômage (dans le cas des allocations chômage), leurs noms donnés en référence à la brèche sociale se trouvant dans ces politiques de justices sociales pouvant être, et étant, exploitées. Ces phénomènes on pour effet de favoriser l’inactivité, une baisse de la croissance, une hausse du chômage prolongé au lieu d’encourager l’activité, et d’assurer l’égalité d’opportunité.  

Dans un second temps, au-delà des perversions des minimas sociaux, l’Etat prend de nombreuse décision, se mobilisant aussi bien socialement qu’économiquement la justice sociale est en grande partie assurée par ce qu’on appelle la redistribution, plus précisément la justice sociale distributive la c’est-à-dire, des idéaux se basant sur la définition qu’ils donnent d’une répartition équitable, juste, des ressources matérielles, essentiellement du revenu. Cette répartition peut être verticale, c’est-à-dire, un transfert financier, supporté par les impôts, qui sera distribuer en fonction du niveau de revenu de l’individu. Cette forme de redistribution favorisera de ce fait les personnes les moins aisées, en leurs offrants une aide financière prélevée sur les plus favorisé. Prenons pour concrète illustration le document 2, réalisé par l’INSEE, nous montrant très clairement les effets positifs de la redistribution contre les inégalités entre les plus aisés et les plus démunis. En effet, avant la redistribution, le premier décile de population (les plus démunis) possédait 3370 euros par unité de consommation, tandis que le dixième décile, (les plus riches) possédait jusque 71 270 euros par unité de consommation. Cependant, après la redistribution, le premier décile se retrouve avec 9850 euros par unité de consommation tandis que le dixième décile, se retrouve avec 55990 euros par unité de consommation ; ce qui signifie que la redistribution a permis aux revenus des plus démunis de tripler, au détriment de seulement 21% des richesses du décile le plus aisé. Nous avons pu voir que des actions financières sont entreprises par l’Etat pour réduire l’écart entre les populations, par le biais de la redistribution verticale, agissant de ce fait en faveur de la justice sociale, mais l’Etat ne limite pas son champ d’action au côté financier ou économique, en effet, les actions sociales sont aussi importantes !

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