La Protection Sociale Est-elle économiquement Vertueuse
Commentaires Composés : La Protection Sociale Est-elle économiquement Vertueuse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Novembre 2013 • 1 249 Mots (5 Pages) • 2 042 Vues
Problématique : La redistribution sociale permet-elle d'avoir un effet favorable ou défavorable à la croissance économique ?
Dès le premier Janvier, nous pourrons constater en France une hausse des cotisations sociales de 0,15 %, pour atteindre en 2007 les 0,30%.
La redistribution sociale est l'action de répartir les richesses d'un état sous forme de prestation sociale. Celle-ci est possible grâce aux taxes, aux impôts, et aux cotisations sociales prélevés sur les revenus perçus par la population active.
La croissance économique est l'évolution annuelle du PIB ( produit intérieur brut ) exprimée en pourcentage.
Il s'agit de se demander si la redistribution sociale est un frein ou un moteur pour la croissance économique. Premièrement nous étudierons l'impact négatif de la protection sociale sur la croissance économique, puis nous nous pencherons sur les avantages qu'elle peut engendrer.
Le coût élevé de la protection sociale Française est une charge particulièrement lourde pour la société.
Le montant total des dépenses sociales en France dépasse 500 milliards d'euros par an. Cela représente plus du quart de la richesse annuelle créée. A elles seules, les dépenses de retraites et de santé représentent respectivement 13% et 10% du PIB. L'assurance maladie ne justifie pas le niveau atteint pour les dépenses de santé, puisque d'autres pays obtiennent une espérance de vie équivalente ou même meilleure pour moins cher, comme par exemple la Norvège dont les dépenses sociales sont de 8 % inférieur à celle de la France. Il est aussi inévitable que plus les dépenses sociales sont importantes, plus les prélèvements obligatoires s’alourdissent, car il faut bien les financer. Or un niveau de prélèvements obligatoires élevé freine la motivation des acteurs économiques qui hésitent à prendre des risques, à investir et à embaucher. D'autre part, les prestations versées aux chômeurs et aux pauvres inciteraient ces personnes à rester dans leur situation car il est possible pour elles de vivre sans travailler.
Tous ces facteurs négatifs aboutiraient vers un ralentissement de la croissance économique et une baisse du PIB du pays.
Cette charge repose principalement sur les revenus du travail. Le risque pour une imposition jugée confiscatoire et beaucoup trop élevée, relativement à ce qui peut être pratiqué dans d'autres pays, est de conduire à l'expatriation fiscale des ménages les plus riches et des entreprises, ce qui porte alors atteinte au PIB du pays.
La redistribution des revenus, instaurée en France depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, peut aussi comporter de nombreux aspects positifs, tant sur le plan économique que sur le plan social.
La redistribution des richesses peut très bien être combinée avec croissance économique. Prenons en considération les données statistiques présentées dans le document 4, nous pouvons établir en nous concentrant sur les exemples des trois pays nordiques comparés à ceux de la France et des États-Unis qu'une part importante de dépenses sociales ne nuit pas à la création de richesses, puisque ces trois pays avec un taux de dépenses sociales publiques supérieur à 20 % de leur PIB ne portent pas atteinte à leur croissance économique supérieur à 2,3 %. La Finlande prend même la tête de ce classement avec une croissance de 2,8 % pour des dépenses sociales équivalentes à 24,9 % de son PIB.
Une des autres données qu'il paraît importante de souligner à travers ce tableau et la relation que l'on peut établir entre les investissements sociaux et l'indice de compétitivité. A ce titre le cas des États-Unis peut-être mis en avant car avec le meilleur indice de compétitivité et le taux de dépenses sociales le plus faible , obtiennent un des meilleurs niveaux de revenus, mais 2 % de croissance ce qui
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