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LES THEORIES ECONOMIQUES, HISTOIRE ET ENJEUX

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Par   •  18 Février 2016  •  Cours  •  2 742 Mots (11 Pages)  •  794 Vues

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Introduction 

La science économique fait appel à plusieurs disciplines. En effet, on fait appel à l'économie, la socio, la juridique, la géographie et les mathématiques. Pour comprendre les fats économiques, deux approches existent : la méthode déductible qui consiste à proposer des lois qui font l'objet de vérification a posteriori et la méthode inductible qui consiste à observer des faits pour formuler des lois générales.

La science doit répondre à la question : pour qui produire ? Comment enrichir la nation ?

Dans le système d'économie monétaire, ne peuvent disposer de biens que les agents qui disposent de revenu non obtenu de leur travail et/ou de la gestion de leur patrimoine. La répartition des revenus n'est pas donnée a priori, elle fait l'objet de lutte entre les groupes sociaux.

L'approche économique distingue l'analyse microéconomique de l'analyse macroéconomique. Cette distinction a été donnée par FRISCH. L'analyse microéconomique s'intéresse à l'action des unités élémentaires alors que l'analyse macroéconomique privilégie des grandeurs globales.

La science économique est donc une science de ressource rare. En effet, nos biens sont illimités mais les ressources sont rares.

CHAPITRE 1 : LES THEORIES ECONOMIQUES, HISTOIRE ET ENJEUX

La science économique comme toutes les sciences humaines progresse le plus souvent sous la pression des grands évènements. Avec la révolution industrielle, la pensée des mercantilistes et des physiocrates est supplantée par l'analyse classique. La crise de 1929 remet en cause l'analyse classique et fera apparaitre la théorie KEYNES.

        I. Origines de la théorie économique

                1) Les Mercantilistes

Pour eux, l'enrichissement de la nation se fait essentiellement par le commerce. Une nation peut s'enrichir au détriment d'une autre nation. L'échelle peut être qu'inégale. Un pays doit exporter des biens pour se procurer de l'or. Parallèlement, fermer ses frontières aux importations. L'enrichissement passe également par la recherche de mine d'or et d'exploitation des économies.

Il existe 3 courants mercantilistes :

- mercantiliste français avec COLBERT : développement de l'industrie national et protection des concurrents étrangers.

- mercantiliste anglais avec GRESHAM et PETTY : développement du commerce, exploitation des colonies et protectionniste.

- mercantiliste espagnol et portugais : conquête de la mine d'or.

                2) Les Physiocrates

Pour eux, il faut développer l'agriculture. QUESNAY est le premier à décrire un circuit économique à travers un tableau économique qui définit les relations économiques entre 3 classes : classe productive (fermiers), classe  stérile (artisans, commerçants) et classe réceptive (prop. froncier).

Ils vont prôner la réforme fiscale qui permet de favoriser l'agriculture et ils s'opposent aux mercantilistes quant à la politique commerciale en affirmant la supériorité du libre-échange sur le protectionniste.

        

II. Les classiques

La théorie classique prend naissance avec les débuts de la révolution industrielle en grande Bretagne. La société est en profonde mutation. La philosophie individuelle s'impose peu à peu. La nature humaine est expliquée par l'égoïsme et l'intérêt personnel.

                1) Adam SMITH

Il a écrit : "la richesse des nations" -> 1er grand manuel économique

3 idées essentielles :

- théorie de la valeur travail : valeur d'échange de marchandises se mesure par la quantité d'heure nécessaires pour la fabriquer, la produire.

- division du travail : création de richesse est plus importante = division du travail plus développé ; 3 raisons : spécialisations des taches améliore l'efficacité individuelle, poste fixe évite la perte de temps, introduction des machines plus performante.

- théorie de la main invisible : montrer que la libre action des individus concoure à la réalisation de l'intérêt général et ce mécanisme justifie le libéralisme.

L'analyse fournit les fondements d'une politique libérale, les actions individuelles permettent de réaliser l'harmonie générale. L'intervention de l'Etat n'est pas nécessaire, elle doit se limiter à ses fonctions régaliennes (l'armée, la police, la justice) sous peine de fausser les mécanismes régissant le marché.

                2) David RICARDO

"Des principes de l'économie politique et de l'impôt"

3 apports théoriques :

- théorie de la valeur travail : valeur marchandises est mesurable par la  quantité nécessaire à sa production. A la différence de SMITH qui ne comptabilise que le travail fournit par le salarié, RICARDO prend la quantité de travail nécessaire à la production des machines (travail indirect).

- théorie de la répartition : problème fondamental de la théorie économique. Il existe 3 types d'agents économiques ayant chacun un revenu propre : les prop. Fronciers (élément parasite, ils perçoivent une rente qui résulte de la différence de fertilité des terres), le travailleur (salaire fixé par rapport au minimum vital) et le capitalisme (perçoit le profit).

- théorie du libre-échange : baisse des prix du blé, source d'enrichissement de la nation.

                3) Thomas MALTHUS

Il montre que la population de substance s'accroît selon une progression arithmétique. Tandis que la population s'accroît selon une progression géométrique. Pour MALTHUS, l'écart ne peut que s'accroître et une partie de l'humanité est condamné à terme à mourir de faim.

La pensée classique a très fortement influencé la politique européenne. Le libéralisme des classiques valorise l'action de l'entrepreneur individuel dans la révolution industrielle. L'Etat ne doit intervenir que pour favoriser la concurrence. Les crises ne peuvent être que transitoire puisque selon la loi des débouchés de J-B SAY : "c'est avec des produits que nous achetons ce que d'autres ont produit".

        III. Karl MARX

Sa pensée s'inscrit dans le contexte de la révolution industrielle. Le capitalisme n'est encore qu'à sa forme primitive. La philosophie marxiste conduit à une condamnation sous appel du capitaliste et prévoit l'avènement d'une société sous classe : le communisme.

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